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Puisque nous ne terminons jamais une œuvre spirituelle, un autre devant immanquablement la poursuivre, il est bon de penser sérieusement à la transmission obligatoire. Voici quelques conseils de Paul l’ancien au jeune Timothée. « Sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère » (II Ti. 4/5).

– Sois sobre en toutes choses. Cette sobriété ne s’accorde pas toujours avec la flamme de la jeunesse. Elle est néanmoins indispensable pour la construction d’une vie équilibrée et le bonheur de chacun. C’est fréquemment l’occasion de livrer nos premiers combats spirituels contre une adversité désireuse de nous nuire. Nous présentons un front ferme aux envies néfastes qui sollicitent notre cœur. Ces premières victoires favorisent notre formation.

– Supporte les souffrances. « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (II Ti. 3/12). Ce monde majoritairement hostile à tout ce qui vient de Dieu par Jésus-Christ est en opposition permanente avec les enfants du Seigneur. Un parfait repos nous est actuellement préparé par le Maître, mais, jusqu’à son retour, il nous faudra supporter les souffrances. Elles seront atténuées par l’action de son Esprit, en nous et à nos côtés. « Dieu qui est fidèle ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces » I Cor. 10/13).

– Fais l’œuvre d’un évangéliste. Tous n’ont pas reçu ce ministère, mais chacun, dans la mesure des moyens qui lui sont accordés, est appelé à l’exercer, ne serait-ce que par son désir de témoigner pour le salut des âmes, pour le bien de ceux qui se trouvent dans divers besoins, à cause de l’amour répandu dans nos cœurs, et par le souhait de glorifier le Seigneur dans cette société aveugle vis-à-vis du domaine spirituel.

– Remplis bien ton service. Plusieurs points s’avèrent nécessaires : la quantité, la qualité et tout ce qui les concerne.

La quantité. Il est évident que nous ne pouvons pas demeurer dans une activité de témoignage au-dehors 24 heures sur 24. L’équilibre de notre vie spirituelle personnelle, familiale et sociale ne peut être négligée. Mais, une bonne gestion de notre temps constitue un facteur favorable pour améliorer notre disponibilité. Alors, plus importante sera notre sphère d’activité, plus nombreux seront les résultats. Cultiver un champ produira davantage que l’entretien d’un jardinet. Courage et détermination sont des atouts indispensables.

La qualité. L’œuvre de Dieu nécessite du sérieux et des compétences à acquérir auprès de sa Sainte Parole et dans la communion de sa personne. Dans le domaine spirituel, nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes. Il faut le savoir. « Notre capacité vient de Dieu » (II Cor. 3/5). Ce passage de témoin ne peut être négligé, mais, bien effectué par celui qui transmet comme par celui qui reçoit, il devient une bénédiction.

Laurent Van de Putte

Les problèmes consécutifs aux dérèglements des hommes, les maladies faisant suite à leurs excès, ne constituent pas l’application du jugement divin. Lorsque l’apôtre Paul parle des passions déshonorantes ayant amené les humains à « recevoir en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement » (Rom. 1/26-27), il ne fait pas allusion au jugement qui conduira les uns à la vie éternelle et les autres à la mort éternelle.

Pour tous les hommes quels qu’ils soient et quelles que soient la société et la période dans lesquelles ils vivent, des lois morales ont été instituées sans qu’il soit possible de les transgresser. La Bible parle d’un jugement final. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps » (II Cor. 5/10). « Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde » (Mat. 13/40).

Le livre de la Genèse relate l’histoire de deux villes, Sodome et Gomorrhe, dont le péché était grandement destructeur. « Alors l’Eternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Eternel » (Gen. 19/24). La destruction de ces villes n’annule pas le jugement divin et ses conséquences à leur égard. Concernant celles où Jésus accomplira de nombreux miracles, guérisons et délivrances, il dira : « Malheur à toi Chorazin ! malheur à toi Bethsaïda ! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties » (Mat. 11/21). « Et toi, Capernaüm… si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore… Au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi » (Mat. 11/22-24). Il s’agit donc d’un jugement à venir.

Loin de ces propos, la pensée de susciter la peur ; seulement le souhait d’aider chacun à préparer son bonheur éternel. Un jugement ne doit pas toujours être considéré comme l’énoncé d’une condamnation. Il peut être aussi l’analyse de faits qui innocentent et protègent.

Parlant de ceux qui se confient en Jésus-Christ et attendent sa manifestation, l’apôtre Paul écrit : « Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables » (I Cor. 1/8). Puis, aux chrétiens de Thessalonique : « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous a appelé est fidèle, et c’est lui qui le fera » (I Thes. 5/23-24). C’est dans cette bénédiction que le livre de l’Apocalypse offre un parfum d’espérance, de paix, de joie et de bonheur.

Laurent Van de Putte

Notre monde connaît actuellement une dégradation évolutive, et cela, en bien des domaines. La pollution n’est pas prête à régresser. A peine sorti de l’hiver et du printemps, quelques degrés suffisent pour obliger les véhicules à baisser leur vitesse. La science médicale a beau réaliser de véritables prouesses dans le domaine de la découverte, la maladie ne cède pas un pouce de terrain. A peine un fléau est éradiqué qu’un autre se présente.

L’homme lui-même ne s’améliore pas. Les moyens modernes de communication mis à notre disposition pour apprendre à mieux nous connaître, nous comprendre, nous apprécier, à rassembler les peuples, sont devenus des vecteurs transmettant l’impureté, le vice, la révolte. Personne ne semble épargné, pas même nos enfants.

Pour tout cela, un jugement aura lieu, une condamnation sera appliquée. Par notre rébellion, nous aurons aidé à établir nous-mêmes l’acte d’accusation. Jésus, venu comme Sauveur, est contraint de dire : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge… Qui ne reçoit pas mes paroles à son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour » (Jn 47-48).

Ceux qui croient à l’amélioration de l’homme par l’homme pensent pouvoir dire un jour : « Paix et sureté » (I Thes. 5/3). Paroles illusoires ! L’âge d’or sur ces bases est impossible.

Néanmoins, un grand ‘MAIS’ de délivrance peut encourager nos cœurs. Pour quiconque s’approche de Jésus en tant que Sauveur, notre propre jugement est passé ; il est tombé sur lui. Cinq jours avant la Pâque, à la foule qui l’entoure, il dira : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir » (I Thes. 12/31-33). De quelle mort ? Celle de la croix.

Laissons-nous attirer et considérons le but et la valeur de son sacrifice, l’amour et la consécration qui furent nécessaires pour amener le Parfait à porter le poids de nos mensonges, de nos erreurs, de nos colères, de nos péchés, de notre juste condamnation. Voilà de quoi réfléchir et changer la direction de nos regards. Cet appel à toute l’humanité doit être ressenti comme une invitation personnelle, comme une main qui frappe à la porte de notre cœur pour le changement de notre présent et l’espérance d’un avenir heureux et éternel.

Gratuit est ce salut. Il demande une attitude de repentance et l’expression d’un immense ‘merci’. C’est la moindre part que nous puissions lui apporter.

Pour les véritables enfants de Dieu, un jugement est déjà passé.

Laurent Van de Putte

Un jugement aura bien lieu, mais qui en appliquera la sentence ?

Lorsque nous parlons de jugement, beaucoup d’hommes voient en Dieu le Seigneur implacable. Une lecture attentive des Saintes Ecritures dévoile un aspect inattendu à ce sujet. Dieu, en tant que père, ne jugera pas les hommes. Il est écrit : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père » (Jn 5/22). Ajoutons une explication supplémentaire : « Il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement parce qu’il est le Fils de l’Homme » (Jn 5/27).

Au temps du roi David, pour ceux qui se sont élevés comme étant les ennemis du roi, l’application du jugement fut remise entre les mains de son fils Salomon dont le nom signifie pourtant paix, pacifique. Dieu le Père a remis l’exercice de la sentence entre les mains de Jésus, le prince de la paix. Celui qui est doux et humble de cœur, qui a représenté la compassion, la miséricorde, la compréhension et l’amour pendant son séjour ici-bas, celui qui est prophétisé comme étant l’Agneau du sacrifice pour tous ceux qui croient dans le don de sa personne sur la croix du Calvaire pour ceux qui acceptent, se repentent et changent de mode de vie, l’agneau présenté par le prophète Esaïe, égorgé par le sacrificateur Aaron et tous les sacrificateurs qui lui succédèrent, annoncé par Jean-Baptiste, le Sauveur et Seigneur, le berger, le Maître enseignant, la lumière du monde, le fils de Joseph et de Marie, le Fils de l’Homme et Fils de Dieu, Jésus associera un mot à sa nature si douce et si aimante : la colère.

Il viendra immanquablement le jour où celles et ceux qui le rejettent, le mettent en chansons, ne veulent pas de lui dans leur existence, le préféreraient éloigné ou mort alors qu’il est vivant et tout près de ceux qui l’invoquent avec sincérité, il viendra ce jour où ils crieront « aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apo. 6/16-17)

De lui il est écrit : « Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, a une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a point ouvert la bouche » (Es. 53/7).

Sa venue ici-bas est pour nous, son abaissement, pour nous, ses souffrances, pour nous. « Dieu l’a fait devenir péché pour nous » (II Cor. 5/21).

Aujourd’hui, grandes ouvertes sont les portes de la grâce.

Mettons donc le temps à profit.

Laurent Van de Putte