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La peur, un élément qui touche tous les hommes un jour ou l’autre. Rares sont ceux qui peuvent prétendre ne l’avoir jamais connue. Celle du noir ou de l’esseulement si fréquente chez les enfants, et tous ces termes auxquels s’ajoute le mot phobie.

Elle est paralysante, destructrice, et engendre des attitudes à l’opposé de notre comportement habituel.

-Peut-on accuser l’apôtre Pierre de lâcheté ? Lorsqu’une foule armée d’épées et de bâtons vint arrêter Jésus, Pierre coupa l’oreille du serviteur du souverain sacrificateur (Jean 18/10) ; il était prêt à se battre contre tous. Quelques heures après, alors qu’il se chauffait auprès du feu allumé dans la cour de Caïphe, il renia son maître avec force imprécations devant les employés et une servante de cet homme.

– Suite à sa désobéissance, Adam dit à Dieu : « J’ai entendu ta voix, dans le jardin, et j’ai eu peur parce que je suis nu » (Gen. 3/10). La honte lui faisait fuir la présence de Dieu.

– Pour les Gabaonites, au temps de Josué, la peur leur fit élaborer une succession de mensonges détaillés dans les moindres aspects, et capables de tromper les plus pointilleux de ceux qui doutent de tout et de tous (Jos. 9/3-21).

Herman Melville a écrit : ‘L’ignorance est mère de la peur’. A cette parole qui dévoile un aspect nuisible de notre nature, répondons par le conseil primordial : Lisez la Bible, découvrez l‘amour, la grâce et la puissance de Dieu, cherchez à connaître Jésus et le pourquoi de son œuvre, et vous serez armés contre toutes les peurs qui assaillent notre monde.

L’histoire nous montre des milliers d’hommes ayant rencontré les pires souffrances, les jeux du cirque romain, les croix dressées par centaines. Etaient-ce des fous inconscients, aveuglés par leur croyance ? Tous étaient-ils incultes, ignorants de ce qu’ils pouvaient attendre de la société de leur époque ? Des candidats au suicide collectif ? Comment pouvaient-ils affronter les bêtes de l’arène en chantant ?

Ils étaient conscients des promesses de Dieu.

Aucune peur n’est légitime si la présence de Jésus dans notre cœur est accompagnée d’une meilleure qualité de foi. C’est une des leçons que le Seigneur donna à ses disciples lors de la première tempête apaisée : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? (Mat. 8/2).

« L’Eternel est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ?

L’Eternel est le soutien de ma vie, de qui aurais-je peur ? » (Ps. 27/1).

Laurent Van de Putte

Apprenant la guérison opérée en plein jour d’un boiteux de naissance connu par nombre de personnes, une foule s’assembla remplie d’étonnement (Act. 3/1-11). Pierre et Jean expliquèrent publiquement le pourquoi et le comment de cette délivrance en annonçant ouvertement le beau message de l’Evangile (Act. 3/12-26). Aussitôt, les responsables religieux « mirent les mains sur eux et les jetèrent en prison » (Act. 4/3). Le lendemain, après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs et une prière fervente s’éleva vers le Seigneur : « Maintenant, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta Parole avec une pleine assurance » (Act. 4/29).

Dans un tel contexte, pour continuer à témoigner de tout ce qui concerne le Seigneur, dénoncer le péché et parler de l’indispensable repentance, une entière consécration s’avère nécessaire. Passer outre les menaces de souffrances, de tortures et de mort violente nécessite une force de caractère, une assurance que nous ne trouvons pas chez tous les hommes. Combien n’osent même pas affronter la plus petite des moqueries.

Au temps de la Rome impériale, dans le trop célèbre Colisée, combien de chrétiens virent s’ouvrir les portes célestes au prix du martyre. Pourtant, leur nombre se multipliait au point que certaines personnes comparaît leur sang à une semence.

Lorsque Paul séjournait en prison, rien ni personne ne pouvaient l’empêcher de propager ouvertement le message du salut en Jésus-Christ. A cause de cette attitude et devant les résultats qui s’ensuivaient, l’apôtre put écrire aux chrétiens de la ville de Philippes : « La plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d’assurance pour annoncer sans crainte la parole » (Phil. 1/14). Surprenant n’est-ce pas ?

Il est impossible de témoigner sans affronter la persécution un jour ou l’autre. « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (II Tim. 3/12). Le témoignage fait partie des actes de piété. « Le disciple n’est pas plus que le maître… S’ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, à plus forte raison appelleront-t-ils ainsi les gens de sa maison (Mat.10/24-25). « S’ils m’ont persécuté (disait Jésus), ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre » (Jean 15/20).

Pierre écrira : « Bien-aimés, ne soyez pas surpris comme d’une chose étrange qui vous arrive de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver » (I Pi. 4/12).

Mais, au-delà de ce temps d’épreuves toujours mesurées par le Seigneur, une éternité heureuse et glorieuse attend les enfants de Dieu. Merveilleuse espérance !

Laurent Van de Putte

Dieu a fait du Seigneur Jésus l’origine, le principe, le fondement et la cause de sa Création.

Il est « le premier et le dernier, l’Alpha et l’Oméga » (Apo. 22/13), le roc inébranlable sur lequel tout l’édifice se bâtit, sur lequel l’Eglise aussi se construit, Celui à qui chaque chrétien doit tendre à ressembler. Par sa grâce et l’œuvre du Saint-Esprit, nous y parviendrons. « Nous serons semblables à Lui » (I Jean 3/2).

Pour que nous soyons dirigés sans erreur possible, Dieu a fait de Lui le guide et le témoin. Sa vie sans la moindre faille sur la terre spirituellement chaotique des humains a fait de Lui le summum de la création, l’homme parfait. Face à ses nombreux opposants, Il pouvait dire : « Qui de vous me convaincra de péché ? » (I Jean 8/46)

Il est le témoin véritable. Dans bien des domaines et des problèmes, plusieurs moyens d’action ou de solution sont envisageables. Ne dit-on pas quelquefois : ‘Tous les chemins mènent à Rome ?’ Mais concernant le pardon des péchés, le salut de notre âme et la transformation de notre vie, Il demeure le seul moyen. « Il n’y a de salut en aucun autre nom, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Act. 4/12).

Il est la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle est venue chez les siens, mais les siens ne l’ont pas reçue » (Jean 1/9-11).

Alors que le monde se complait à vouloir découvrir tout un panel de vérités dans les philosophies diverses et les organismes pseudo-spirituels de nos sociétés, Lui seul est la vérité. Au-delà de toutes les thèses proposées, Il est la vérité et la vie (Jean 17/17).

Pourquoi l’homme s’entête-t-il à vouloir être l’artisan de son propre salut, le maître de son destin ? Comment effacer par lui-même un seul péché de sa vie passée pour se retrouver devant une page vierge ? Pourquoi refuser l’offre gratuite d’amour et de grâce de Dieu ? N’a-t-Il pas donné des preuves irréfutables ? ‘Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre’.

Dieu a fait de Lui l’Amen. Pour beaucoup de personnes, ‘amen’ est la fin d’une prière, d’un office religieux, la conclusion d’une histoire. Non ! Le mot « amen » a pour définition les termes : assuré, établi. Jésus est le oui et l’amen. « Toutes les promesses de Dieu sont ce oui en Lui » (II Cor. 1/20). L’Apocalypse appelle notre Sauveur et Seigneur l’Amen (3/14). Les promesses de Dieu constituent un avenir. Nous sommes face au début d’une œuvre éternelle. Amen ! Qu’il en soit ainsi ! Il en sera ainsi !

Laurent Van de Putte

« La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1/14).

Avant de descendre au milieu de nous, Celui que nous appelons aujourd’hui Jésus-Christ, la Parole de Dieu de toute éternité, existait en esprit. Pour le rachat de notre humanité pécheresse, il fallait qu’Il vive ici-bas dans un corps semblable au nôtre. Et pour plusieurs autres raisons : s’identifier pleinement à chacun de nous dans tous les  aspects de l’existence terrestre, mais sans connaître la moindre faille, le moindre péché ; payer totalement le prix de notre rachat en prenant la juste condamnation que nous méritions ; jeter les bases de ce que serait l’Eglise, son Epouse éternelle ; anéantir tous les murs de séparation, surtout concernant son peuple élu, Israël ; préparer les suites de son œuvre ici-bas par le moyen de ses apôtres, de ses disciples, et de tous ceux qui seraient appelés à leur succéder. Aussi est-il écrit : « C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais Tu m’as formé un corps ; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, Je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Héb. 10/5-7). Lui aussi a participé au sang et à la chair « afin que, par sa mort, Il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire, le Diable, et qu’Il délivrât… tous ceux qui étaient retenus dans la servitude » (Héb. 2/14-15).

Jésus a prié pour son âme et pour son corps. « Tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, et Tu ne permettras pas que ton Bien-aimé voie la corruption » (Ps. 1610).

Pour notre salut, un salut parfait, Jésus ne pouvait pas repartir dans le ciel tel qu’Il était avant sa venue au milieu de nous, en esprit seulement. Le Fils de Dieu est descendu, le Fils de l’Homme et Fils de Dieu est remonté dans les sphères éternelles. Seule une entière résurrection pouvait nous assurer le salut et l’espérance de vivre là-haut avec Lui. Il fallait un tombeau vide. Lorsque les femmes ont voulu embaumer le corps de Celui qu’elles aimaient, lorsque Pierre et Jean sont entrés dans l’intérieur du sépulcre où Joseph d’Arimathée avait déposé le supplicié… vide, vide, le tombeau était vide.

Jésus est ressuscité ! Il est remonté auprès du Père esprit, âme et corps.

Un jour, nous pourrons paraître devant Lui « saints, irrépréhensibles et sans reproche » (Col.1/22). « Il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité ; et que ce corps mortel revête l’immortalité » (1 Cor.15/53).

Par la foi, nous pouvons clamer : « La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, ou est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?

Laurent Van de Putte