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Actuellement, ce mot désigne les quatre évangiles, le Nouveau Testament et le message qui en découle.
L’Evangile fut promis par Dieu et annoncé comme devant se manifester au milieu des hommes par les premiers prophètes (Rom. 1/1-2). Nous ne comptons donc pas en siècles comme pour de nombreux livres religieux mais en milliers d’années. Nous pouvons dire que cette bonne nouvelle, actuelle et éternelle, fut révélée par Dieu dès le jour où il fit le premier sacrifice pour couvrir la nudité (surtout spirituelle) d’Eve et d’Adam à cause de leur péché. Cet Evangile concerne Jésus, la Parole divine, créatrice et éternelle, descendue vivre dans un corps de chair et mourir pour notre salut (Rom. 1/3). De lui, comme d’une fontaine bienfaisante, découle la grâce et tous les éléments constituant la nature même de Dieu.
Dès la lecture de l’Ancien Testament, première partie de la Bible, écrit avant la naissance du Fils de l’Homme et Fils de Dieu, nous sommes surpris et admiratifs devant une précision touchant fréquemment beaucoup de détails relatifs à Jésus, sur le plan humain et physique, lieu de naissance, voyages effectués et autres nombreux points, sur le plan spirituel vis-à-vis de son œuvre et de ses buts, sans omettre la description minutieuse des faits accompagnant son jugement, sa condamnation, sa mort et sa résurrection. Soumises à des calculs de probabilité, ces prophéties atteindraient des chiffres astronomiques. Aucun livre au monde ne peut prétendre atteindre un tel degré d’exactitude. Ce n’est pas une question de parti-pris mais la réalité de faits indiscutables que chacun est à même de contrôler.
Autre aspect d’étonnement. Avec un nombre réduit de pages, son étude présente ce que des milliers d’écrits humains pourraient tenter d’apporter. Plus qu’un enseignement, plus qu’un guide de valeur, c’est une parole de vie, la parole de vie.
Diverses appellations nous sont apportées par les apôtres Pierre, Paul et Jean :
L’Evangile de Dieu (Rom. 1/1). L’Evangile de Paix (Eph. 6/15). L’Evangile de la grâce de Dieu (Act. 20/24). L’Evangile du salut (Eph. 1/13). La parole de la vérité (Col. 1/5). L’Evangile de la gloire de Dieu (I Tim. 1/11). L’Evangile de la gloire de Christ (II Cor. 4/4). L’Evangile éternel (Apo. 14/6)…
Nourriture pour la vie de l’âme, du corps et de l’esprit, destinée à chaque homme quelque soit l’époque et les lieux où s’effectue son pèlerinage terrestre, l’Evangile demeure la porte s’ouvrant sur le chemin menant vers les contrées éternelles, vers le ciel, vers notre Dieu et Père, Sauveur et Seigneur, pour toujours.

Laurent Van de Putte

Ce sentiment qui nous fait entrevoir comme possible ou illusoire ce que nous espérons. Ce souhait, cette aspiration.
Pour l’accomplissement de ce qui est le meilleur, ne disons pas en quoi, mais en qui la placer ? « Que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu » (I Pi. 1/21). L’apôtre Paul écrira : « Nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant » (I Tim. 4/10). David, le psalmiste, dira : « Tu es toujours mon espérance » (Ps. 25/5), quant à Jérémie : « Béni soit l’homme dont l’Eternel est l’espérance » (Jérémie 17/7).
La foi et l’espérance forment une association efficace. « La foi est l’attente des choses qu’on espère » (Héb. 11/1). En 1880, Henri Frédéric Amiel écrivait : ‘L’espérance est un aiguillon, la foi est un soutien’. Ne leur mettez pas de frein. Lorsque semble s’user votre attente, votre patience, permettez au Seigneur de réanimer votre persévérance par l’action de son Esprit.
Il est écrit concernant Abraham : « Espérant contre toute espérance, il crût » (Rom. 4/18). Pourtant, les obstacles étaient considérables. Vu son âge et celui de son épouse, seul un miracle encore jamais réalisé était nécessaire. Il fallait l’intervention de celui qui est à l’origine de la vie et de sa propagation pour que naisse Isaac.
Qu’a cru Abraham pour s’attendre à un tel acte de puissance ? Réponse : A la parole de Dieu sans qu’il soit nécessaire d’entendre une multitude d’autres propos.
« Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient » (Rom. 4/17). « Il ne douta point par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir » (Rom. 4/20/21).
De telles bénédictions ne touchent pas qu’une âme ou une seule famille. Elles peuvent engendrer des quantités de bienfaits à travers les âges. La bénédiction d’Abraham a permis la continuité de la généalogie d’Adam à Jésus-Christ. Aujourd’hui, chaque chrétien est bénéficiaire de la foi manifestée par ce croyant en ces jours-là.
Il faut signaler que la véritable espérance n’est pas de l’optimisme. Georges Bernanos disait que ‘l’optimisme est un ersatz de l’espérance, une fausse espérance’.
Prenons vraiment à cœur les promesses que le Seigneur nous accorde dans sa grâce et son amour, et soyons remplis d’espérance dans l’attente de leur réalisation sachant, comme l’écrivait Paul aux Romains : «  L’espérance ne trompe point parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Rom. 5/5).

Laurent Van de Putte

L’Eglise est dans le cœur de Dieu depuis des temps immémoriaux. Lorsqu’Il fit pour Adam une aide semblable à lui, n’avait-Il pas en pensée celle qui deviendrait l’épouse de Jésus-Christ ?

Comme Eve fut créée depuis la chair ouverte de l’homme, n’a-t-elle pas été conçue à travers le déchirement du Sauveur sur la croix du Calvaire ?

Après un temps de gestation, nous pouvons situer sa naissance au jour de la Pentecôte. C’est là qu’elle prit son essor. C’est dans cette atmosphère propice qu’elle pourra croître et s’épanouir jusqu’au jour de son union avec le Seigneur.

Quels étaient les composants de cette atmosphère ?

La prière persévérante. La louange et les actions de grâces. La fraternité indéfectible. L’action puissante du Saint-Esprit. Le refus de toute crainte paralysante ayant permis aux disciples de se réunir dans la ville même de Jérusalem malgré la proximité de la condamnation de Jésus. Le baptême du Saint-Esprit (indispensable pour le saint service). Le témoignage ininterrompu au dehors. L’accent principalement marqué sur la prédication du salut. Le partage de la Sainte Cène. L’assiduité spirituelle journalière pour préserver la qualité et la protection de la vie de chacun.

Aujourd’hui, pour la nature environnante, combien de personnes brandissent la bannière d’une écologie indispensable. N’est-ce pas aussi nécessaire sur le plan moral et spirituel ? Une véritable pollution alimentée par tous les apports de la souillure humaine touche nos sociétés. Le péché devient monnaie courante. Peu de personnes le combattent comme il se doit. Cette pollution psychique tend à entraver l’efficacité de la Parole de Dieu, à atteindre l’air saint et pur si nécessaire à la vie chrétienne.

Il nous appartient de mettre le monde qui nous entoure en garde, de donner dans nos rencontres la possibilité au Saint-Esprit d’agir toujours plus puissamment, d’être nous-mêmes animés d’un esprit de sainteté, de manifester une consécration semblable à celle des cent vingt croyants de la chambre haute, de nous préparer diligemment à quitter ce monde pour rencontrer le Seigneur et demeurer éternellement avec Lui.

Que vienne bien vite le jour de cette déclaration :

« Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-Lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » (Apo. 19/7-8).

Laurent Van de Putte

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein » (Rom. 8/28). 

Lorsque l’apôtre Paul écrira cette phrase, il dira : « Nous savons » ce qui peut se traduire aussi par : « Nous apercevons », démontrant ainsi une connaissance limitée.
Dieu fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui l’aiment.
Face à un tel propos, des chrétiens sont tentés de se révolter et dire : ‘certaines choses, peut-être, mais pas toutes choses ! La mort prématurée d’un enfant, l’accident qui vous laisse handicapé, la maladie détruisant vos projets si longuement élaborés… Dire : « toutes choses », le mot est un peu fort.’ Et pourtant !
Actuellement, nous voyons comme dans le reflet de l’eau d’une fontaine, comme dans un de ces vieux miroirs qui comportent bien des défauts, minimisant ou grossissant les traits, altérant plus ou moins les réalités.
Nos analyses s’accordent dans la pensée du temps présent, avec nos facultés si limitées, sans vouloir offenser quiconque. Peu de personnes vivent ici-bas avec la notion de l’infini.
Aujourd’hui, nous regardons notre vie et son histoire telle une tapisserie à l’envers. Vue de cette manière, elle n’offre aucune image valable. Des couleurs claires ici, plus sombres ou mélangées là, et, traversant toute la toile, un fil noir semble déchirer une certaine harmonie des teintes. Pourquoi ?
Chrétiens ! Lorsque nous serons dans le ciel, en voyant la tapisserie à l’endroit, nous réaliserons que même le fil noir avait son utilité.
Ce que Dieu permet, il le permet selon un plan, celui son dessein d’amour pour chacun de nous. Voyez toute sa création. Le peu que nous en découvrons nous plonge dans l’admiration. Ses œuvres portent la marque de la perfection malgré le fait que ce que nous percevons sort d’un chaos pénible. « La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme »  (Gen.1/2). Grandes sont la puissance, l’intelligence et l’action de notre Dieu.
Il est vrai que des hommes éprouvés, et non des moindres, ont maudit le jour de leur naissance, auraient préféré mourir dans le sein maternel. Plusieurs exemples sont cités dans les Ecritures. Devons-nous les suivre dans leurs moments d’égarement ? Nous comprenons leurs peines et leurs réactions ; nous réalisons qu’ils n’étaient que des hommes, comme nous.
Au moment de nos épreuves, prions le Seigneur afin qu’il nous préserve de leur état dépressif, de leur révolte, même inavouée, contre celui qui les aime et les veut avec lui dans l’éternité. Arrivera le jour où nous comprendrons. Un bonheur inexprimable sera notre lot.

Laurent Van de Putte

« Le jour de la Pentecôte, les disciples étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leurs apparurent, séparées les unes des autres et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit… » (Act.2/1-3)

Ce don qui vient d’en-Haut, cette émanation de Dieu, cet Esprit qui anima Jésus tout au long de son ministère, c’est la venue de Dieu Lui-même au plus profond de notre être et dans le quotidien de notre vie.

Pierre qui avait renié son Maître devant une servante le proclamait désormais devant une foule entière. Les disciples qui l’avaient abandonné en le laissant seul aux mains de ses bourreaux manifestaient un courage exemplaire. Le Saint-Esprit remplissait leur propre esprit et leur offrait les possibilités et les qualités les plus surprenantes. Il répondait à tous les besoins nécessaires pour leur vie spirituelle et pour les services à accomplir. Le Saint-Esprit leur apportait son fruit et sa puissance. Ils n’aimaient plus avec leur affection humaine toujours si limitée, mais l’amour divin remplissait leur être intérieur. Leurs sentiments se trouvaient submergés par ceux du Seigneur Lui-même.

Quoique collective en ce jour de Pentecôte, cette expérience fut aussi individuelle.

Mais qui étaient ces disciples de la chambre haute ?

Tout simplement des enfants de Dieu animés d’un esprit de louange et d’adoration ayant un sens profond de la communion fraternelle ; des personnes ayant fait tant d’expériences avec Jésus depuis qu’elles l’avaient rencontré.

Cet Esprit qui les avait touchés pour qu’ils deviennent ce qu’ils étaient allait à présent leur permettre de franchir une autre étape, connaître une autre dimension.

Ce don a besoin d’être réanimé car cette valeur déposée dans la nature profonde d’un homme peut se consumer au fil des rencontres et des difficultés d’ici-bas. Ce feu divin ne doit jamais s’éteindre. Il risque seulement de manquer d’entretien. Une habitude, un affaiblissement spirituel passager peut le laisser s’enfouir sous la cendre. Il a besoin d’être attisé à nouveau, entretenu tout au long de notre vie.

Mais ce charisme ne peut être renouvelé que chez celles et ceux qui ont accepté de le recevoir. Plaçons-nous dans les conditions favorables et acceptons-le.

Laurent Van de Putte