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C’est la version Darby qui traduit ainsi le début du verset 4 du chapitre 64 d’Esaïe : « Tu vas au devant de.. »

Dieu à la rencontre de l’homme !

C’est bien la raison de la venue de Jésus, s’appelant lui-même « l’envoyé du Père » sur la terre.

Si nous voulons rencontrer quelqu’un, nous irons le chercher là où il se trouve.

Ce désir de rencontre est si puissant qu’il amène Dieu le Fils à renoncer à la splendide gloire céleste pour vivre sur une terre où tant est misère…

En son fils, Dieu rencontre donc le pécheur là où il est. Si celui-ci se repend et croit en la bonne nouvelle, Dieu en fait l’un des Siens, racheté, purifié, sanctifié, justifié.

Mais la soif de Dieu n’est pas encore assouvie : « Tu vas à la rencontre…de ceux qui marchent dans tes voies.. »

Le disciple garde la voir du Seigneur (Ps 37/34) précieusement. C’est donc là que Dieu viendra encore au devant de lui.

Une seule voie donc : la sienne !

Pascal Collet

Quel contraste dans la situation évoquée au v7 du Psaume 84 : des pleurs puis des sources ; une vallée de pleurs, puis un lieu plein de sources.

Le lecteur de la Bible sait que la tristesse des enfants de Dieu se change en joie :

• Les semences peuvent être source de pleurs ; vienne la moisson, vient aussi l’allégresse (Ps 126/6).
• Le « sort » de Jésus attristera les siens ; leur tristesse ne durera pas : Il les reverra et leur cœur se réjouira (Jean 16/20 – 22).

Mais ici, il y a plus : ce sont ceux qui traverseront la vallée de Baca qui la transforment en un lieu plein de sources.

…« Ils la transforment… »

Ni par leur caractère enjoué, ni par quelque ivresse ;

Nulle coïncidence ; pas la seule succession de périodes différentes.

…« Ils la transforment… »

Leurs ressources ne sont pas d’ici bas mais du ciel. Leur communion avec le Père et le Fils par le Saint Esprit est la source qui produit « les sources » et les rend capables de « transformer »…

Transformer l’épreuve en un moyen d’enrichissement spirituel n’est-ce pas là une école bénie dans l’intimité de Jésus ?

Pascal Collet

…interroge l’ignorant, ou accuse l’incrédule.

Jésus nous donne une indication précieuse en Jean 6/44.

Le Père qui a conçu dans l’éternité passée un plan de salut, qui a envoyé Jésus, l’a donné, agit encore au présent : il attire une personne à Jésus pour que cette âme fasse de Lui son Sauveur personnel.

Comment Dieu s’y prend-t-il ?

Dresser une liste de tous les moyens dont Dieu peut se servir est impossible.

Je cite 3 de ses actions possibles :

• Il se sert des douloureuses expériences de l’existence :
  • Elles nous laissent démunis, déçus, faibles, seuls. Et nous réalisons que « quelqu’un » manque à notre existence. Pourquoi pas le Christ des évangiles ?
• Il se sert de la peur de la mort :
  • Qu’y a-t-il après ? Où irais-je après ?
  • Les réponses à ces questions valent bien plus que tous les moyens mis en œuvre aujourd’hui pour que l’être humain maîtrise sa mort. S’il maitrise sa mort mais pas « l’après mort », c’est une illusion.
• Il se sert de la douleur du péché :
  • Après l’attrait, le désir, vient l’amertume, l’insatisfaction, l’esclavage peut-être, la culpabilité.

Qui est venu pour ôter et pardonner le péché ?

Depuis longtemps, Il vous attire….

Pascal Collet

…c’est à dire d’une personne.

Quelle est-elle ?

Dans un temps de grande confusion : la « détresse psycho-sociale » est un motif légal pour pratiquer une IMG (avortement), jusqu’à 9 mois, alors que dans le même temps, des lois visant à protéger les « animaux liminaires »   (rats, pigeons…) sont posées…

• L’âme est une œuvre d’art car elle est l’œuvre de Dieu.
• Elle est aussi à Son image.
• Dès le commencement, Satan convoite les âmes : un voleur connait la valeur de ce qu’il dérobe.
• Le prix payé pour le salut est l’indication la plus précieuse : la vie de Jésus, l’Agneau de Dieu.
• L’âme est unique, non duplicable.
• Des perspectives éternelles lui sont réservées : heureuses et bénies ou malheureuses et maudites.

On comprend mieux la portée de la parole de Jésus :

« Que donnerait un homme en échange de son âme ? »

(Matt 16/26)

De cette valeur inestimable jaillit la reconnaissance joyeuse mentionnée par l’apôtre Pierre :

« …vous réjouissant d’une joie merveilleuse et glorieuse parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. »

(1 Pi 1/8-9)

Pascal Collet

La certitude du psalmiste fait place à sa question angoissante alors qu’il s’apprête à voyager : « D’où me viendra le secours ? » (Lire le Psaume 121).

Le voyage en effet n’est pas sans danger : bêtes sauvages, sentiers scabreux, défilés étroits, ravins, bandits…

Mais la foi en « l’Invisible » mais « Vivant » et « Réel » donne des certitudes : l’Eternel te gardera de tout mal (v7)

Ceci n’implique pas une vie douillette, toujours tranquille.

Ailleurs David confesse que le malheur atteint souvent le juste (Ps 34/20) !

Pas le malheur des égarés, des pervertis qui ne cherchent pas Dieu (Ro 3/16), mais les épreuves dues à la foi en Jésus.

Les disciples doivent donc s’attendre à rencontrer des difficultés « pour Jésus ».

La vie douillette n’est pas à leur programme.

Mais cette confession du Psaume 121 implique une vie bien armée et donc bien gardée.

N’est-ce pas là l’essentiel ?

Disposer des armes spirituelles pour affronter toutes les situations qui, sans elles, nous lamineraient tant notre vulnérabilité est grande.

Celui qui a fait les cieux et la terre, qui ne sommeille ni ne dort met à disposition des Siens, en Jésus-Christ, toutes les armes dont ils ont besoin.

Leur vie est bien gardée !

Pascal Collet