Archives par mois :février2022

hi archyive

D’un grand professeur, cette exclamation: « Cette épidémie, on aurait pu l’éviter! » Et il explique comment, ce qui se résume à un choix qui aurait dû être fait dès le début.

Éviter cette épidémie ?! Pour nous qui en avons souffert d’une manière ou d’une autre, quelle parole!

Pourriez-vous donner une appréciation de la valeur du livre de Dieu: la Bible?

D’abord, c’est le livre qui par son message centré sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ rend possible le salut de Dieu, la vie nouvelle.

Mais c’est aussi le livre de « l’évitement »: son enseignement nous préserve de périls, d’atteintes, de malheurs divers que seuls, nous ne serions pas en mesure de discerner, et dans lesquels nous plongerions.

C’est certainement dans la gloire que nous pourrons constater avec précision combien obéir à l’enseignement divin nous a permis d’éviter bien des déconvenues…

  • …comme un lien avec des compagnies qui, par cupidité vont tendre des pièges à leur âme (Proverbes 1/18)
  • …comme convoiter la femme de son prochain (Proverbes 6/27-29; 32-34)
  • …comme parler légèrement et en récolter des angoisses (Proverbes 21/23)
  • …comme vivre des passions qui aboutiront à la géhenne (Matthieu 5/29-30)

Jésus ne fait pas que prier pour que les siens soient préservés du malin (Jean 17/15): il leur indique comment ils peuvent l’être :

« …en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même… » (1 Timothée 4/16).

En agissant ainsi! Si tu agis autrement… il y aura d’autres conséquences!

Livrés à nous-mêmes, à notre « sagesse », nos désirs… tout est danger. Mais si nous apprenons la confiance en la Parole de Dieu et son corollaire: l’obéissance, nous éviterons bien des tourments.

Pascal Collet

« Le problème le plus difficile que j’ai à gérer en tant que disciple est de savoir que faire lorsque Dieu n’agit pas en conformité avec ce que j’attends de Lui, lorsque Dieu n’agit pas comme je m’y attends; Comment est ce que je réagis alors? » disait quelqu’un.

L’histoire de Lazare (Jean 11/1-44) est une belle illustration de « l’action étrange » de Jésus.

J’imagine sans peine la pleine espérance qui animait le cœur des 2 sœurs au début de la maladie, espérance nourrie par la certitude que Lazare était aimé de Jésus (v3).

Cette espérance ressort d’une parole de reproche prononcée quelques jours plus tard: « Seigneur, si tu avais été ici… » ( v21 et 32)

A ce moment là, la chose (je veux dire une manifestation de grâce et de puissance) était certaine dans leur cœur.

Les jours passent, Jésus ne vient pas, l’état de Lazare s’aggrave; il meurt…

Nous connaissons à la fois les pensées de Jésus et la suite de l’histoire par le récit que nous avons et lisons… récit que les 2 sœurs n’ont pas, elles!

Ah, ce retard… Jésus n’aurait-il pas pu prononcer une parole et guérir Lazare, comme il l’avait fait pour le serviteur du centenier romain (Mat 8/5-13), ou la fille d’une femme syro-phénicienne (Marc 7/24-30) ?

Faut-il considérer ce retard comme un refus? un signe d’indifférence?

Jésus arrive trop tard pour une guérison, mais au bon moment pour une résurrection.

Au moment où nous pensons que la phrase est terminée, la partie la plus importante peut arriver !

C’est pourquoi ne mettons pas un point là où Dieu met une virgule!

Pascal Collet

D’un artiste, ce matin là: « Le soleil se levait tout juste. J’ai encore le souvenir de la beauté de cet instant. »

D’un policier: « Une très belle matinée sur le plan de la météo. Comme le disent les pilotes: « Air clair, 22″, lorsque le ciel est bleu, sans le moindre nuage  à l’horizon. »

D’un pilote, justement: » L’un des plus beaux jours pour voler- il n’y avait littéralement aucun nuage dans le ciel et la visibilité devait être supérieure à 150 kilomètres. Limpide. »

« Le ciel était d’un bleu immaculé, comme je ne l’avais jamais vu auparavant. »

Ce ciel, c’était celui du 11 septembre 2001 à 8h00 à New-York. Ce jour là, à 8h46 puis 9h03, deux avions de ligne sont venus s’encastrer dans les Twin Towers. Nous connaissons la suite…

Ce ciel lumineux, limpide, reposant, va être comme envahi sans prévenir par l’ombre de la mort, puis devenir, malgré son bleu éclatant, une scène de chaos tumultueux.

Nous aimons tous ces ciels ensoleillés et clairs, y compris quand cela touche non à l’atmosphère, mais à nos âmes.

Mais la question qui se pose est la suivante: qui avons nous pour les orages, les ouragans, les tempêtes?

« …vienne un vent d’orage,
grands sont les ravages.
Tout est danger,
loin du Rocher
« 
…dit le cantique!

Oui: qui?

Nous mêmes? Des amis, humains comme nous, seulement humains? Un maitre à penser sans pouvoir, et peut-être lui-même sans paix?

Ou quelqu’un de solide comme un Rocher; un garant de tous les temps; un ami précieux; quelqu’un qui, par sa présence seule rassure déjà; qui parle clairement, ou fortement quand il le faut; quelqu’un qui possède une autorité pour la paix; quelqu’un qui a déjà montré son amour…

Ciel bleu ou ciel tourmenté: je connais Jésus.

En lui, sur lui, par lui, « sous » lui ( son autorité), avec lui je suis.

Pascal Collet

Quelque soit sa situation, l’atteinte corporelle due à sa chute, son handicap ou ses blessures, si quelqu’un l’avait relevé, l’issue aurait pu être différente.

Deux prophètes placent l’alternative:

  • Jérémie: « L’orgueilleux chancellera et tombera, et personne ne le relèvera. » (50/32)
  • Amos: « En ce temps là, je relèverai de sa chute la maison de David… » (9/11)

C’est donc Dieu qui fait la différence!

« Qui me relève dans mes chutes, c’est Jésus-Christ… » comme nous le chantons.

Il a le pouvoir de nous garder des chutes; quand elles surviennent, ce sont « les nôtres ».

Mais Il est encore là pour relever. Sans cela, la mort spirituelle finirait par nous gagner et triompher de nous, quel drame!

Mieux, tellement mieux que le samaritain de la parabole (Luc 10/30-35), le voilà auprès de l’agonisant à terre.

Pourquoi s’arrêter? Pourquoi prendre (perdre ?) du temps? Pourquoi faire l’effort? Pourquoi se sacrifier? Pourquoi soigner? Pourquoi payer?

« …ému de compassion… » est la réponse.

Cher et précieux Jésus!

Que personne ne se méprenne sur le texte qui suit: il n’est pas une invitation à « jouer à tomber ».

« Car 7 fois, le juste tombe, et il se relève » ( Proverbes 24/16a)…contrairement au méchant!

7 fois à terre, 8 fois debout!

Les « debout » de Luc 21/36, dans le grand jour, le rendez-vous à ne pas manquer auront tous été… relevés! C’est une évidence! Ni leur force propre, ni leur caractère ne peut l’expliquer.

Jésus relève!

Pascal Collet