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Beaucoup de mots ont été dits et écrits concernant la foi. Au-delà de toutes les définitions, elle n’est valable que dans la qualité de son orientation, et celle-ci, c’est la foi en Dieu.

Mais en quel Dieu ? Nous savons qu’il est unique.

« Il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses, et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes » (Rom. 8/6). Malheureusement, les hommes se sont édifiés et représentés de telles images correspondant à leurs divers souhaits, trop souvent les moins nobles !

Notre réel besoin n’est-t-il pas de le connaître dans sa vraie nature ?

Comment donc faut-il entendre la foi en Dieu ?

C’est principalement la foi dans le Père avec toutes les notions qui le caractérisent : l’amour, la tendresse, la fidélité, la volonté d’éduquer et de faire croître les enfants qu’il chérit.

Pour l’approche, la connaissance de sa personne et la concrétisation de ses buts à notre égard, il nous croire en Jésus.

– La foi en Jésus dont le nom signifie Sauveur. C’est la réception de son salut, l’anéantissement de toutes les barrières qui pourraient s’y opposer.

– La foi en Jésus-Christ, le Messie, l’envoyé, dont le plan de rétablissement et de bénédiction est élaboré et annoncé depuis des temps.

– La foi dans le sang purificateur de Jésus versé à la croix. L’assurance d’un plein pardon.

– La foi en son nom. C’est la porte ouverte à l’exaucement de la prière et à la puissance libératrice indispensable.

– La foi en sa Parole. Nourriture, enseignement, direction et certitude d’une arrivée assurée.

– La foi dans le Saint-Esprit, le seul capable de pallier à toutes nos insuffisances pour nous permettre de parvenir au port désiré.

En grec : ‘pistis’ signifie foi et fidélité.

C’est cette orientation qui donne son sens à la foi. La vraie foi n’est pas seulement une croyance, mais une fidélité envers Dieu dont nous devons être plus que les éléments d’une création, mais des enfants attachés à leur Père céleste.

En attendant d’être avec lui dans le ciel, notre vie ici-bas doit en être chaque jour la démonstration.

« Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Héb. 11/1).

Laurent Van de Putte

Beaucoup de commentateurs bibliques s’entendent pour interpréter la description de l’action du Seigneur Jésus dans les paroles du prophète Esaïe : « Car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir les cœurs brisés, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance… pour consoler les affligés…» (Es. 61/1-3).

Considérons aussi le pourquoi de l’action du Saint-Esprit dans ces paroles pour notre siècle. A l’exemple des premiers disciples au jour de la Pentecôte, les chrétiens d’aujourd’hui peuvent connaître la même onction, mais ne doivent-ils pas également en réaliser les buts ?

‘J’ai été baptisé du Saint-Esprit’ n’est pas un titre de gloire mais le moyen donné par Dieu pour accomplir sa mission. Que celles et ceux qui recherchent cette onction ne se méprennent pas ; elle comporte toujours la responsabilité de chacun pour une consécration au service des personnes ici-bas, particulièrement des malheureux pour leur apporter la bonne nouvelle du pardon et du salut en Jésus-Christ, la nécessité de nous approcher de ceux dont le cœur a été brisé par les aléas de l’existence, des captifs entravés dans les chaînes de leurs diverses passions, des personnes prisonnières de leurs principes erronés, voire de leurs croyances et pratiques basées sur l’erreur, des affligés pour leur apporter une consolation d’essence divine, un encouragement capable de briser la déprime, de communiquer une atmosphère de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange tel un habit spirituel au lieu d’un esprit abattu.

Cette action nous fait toucher toutes les couches de la société, même celles que nous ne souhaiterions peut-être pas rencontrer.

Ce n’est pas dans la chaleur de notre chambre ou dans le calme de notre bureau personnel qu’il est possible d’accomplir une telle mission. Jésus n’a-t-il pas été critiqué parce qu’Il fréquentait les buveurs et les gens de mauvaise vie ? (Mat. 11/19) N’était-Il pas éloigné de l’environnement de sainteté qu’Il connaissait dans le ciel avant de venir sur cette terre d’impuretés ? De ces pécheurs, de ces misérables, de ces injustes, de ces condamnés comme celui qui mourut près de lui sur le bois d’une croix, Jésus voulait en faire une plantation de l’Eternel pour servir à sa gloire, un véritable jardin de délices pour la joie de son Père.

Questions. Vous qui souhaitez être remplis du Saint-Esprit, analysez sérieusement vos raisons ? Vous qui avez reçu cette onction, comment la faites-vous fructifier ? Quels sont les motifs vous poussant à la voir renouvelée ?

Réponse principale. La gloire de Dieu et le salut des âmes. La propagation de la Vérité et de ses effets, la mise en évidence du sacrifice de Jésus, de sa victoire et de sa résurrection.

Laurent Van de Putte

Il est vrai que la maladie peut être fréquemment la conséquence du péché, des excès, d’un manque de discipline, d’une absence d’hygiène : nourriture inappropriée, passions avilissantes, drogues, tabac, alcool contribuent aux déficiences physiques, à la destruction de notre organisme, à une issue que tant de personnes souhaiteraient retarder. La maladie n’est pas toujours une conséquence du péché. La Bible ne dit-elle pas : « …et s’il a commis des péchés… » (Jacq.5/14-15). Comme la pluie ou l’orage frappe les maisons sans distinction, la maladie n’épargne pas les enfants de Dieu.

Cette possibilité de guérison présentée par Jacques nécessite plusieurs conditions faciles à respecter :

– Que le malade « appelle les anciens de l’église ».

C’est une démarche réfléchie, sérieuse, précédée d’une remise en ordre de notre vie spirituelle si cela est nécessaire. Elle demande à être prêt à abandonner ce qui doit l’être et remettre en valeur des éléments indispensables : la prière, la consécration, le témoignage.

Nous sommes loin d’une attitude trop fréquemment constatée dans certaines églises : A l’issue d’une réunion, quand des anciens pratiquent l’onction d’huile sur une personne malade, d’autres chrétiens s’approchent sans préparation.  ‘Profitons de l’occasion !’ Cette démarche risque d’être sans résultat positif.

– « Que les anciens prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ».

Une double action : La prière à Dieu au nom du Seigneur dans la pensée de son éclatante victoire obtenue à la croix du Calvaire, et l’onction d’huile symbolisant le revêtement de l’Esprit de puissance et de force apportant un des fruits de cette victoire prophétisée par Esaïe : « Ce sont nos souffrances qu’Il a porté, c’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé… et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Es. 53/4-5).

– « La prière de la foi sauvera le malade ».

La seule foi des anciens ou la foi du malade réunie à la leur ?

Ne soyons pas de ces personnes passives qui attendent tout uniquement des autres sans apporter leur part de contribution. N’imitons pas la sangsue des Proverbes qui a deux filles : « Donne. Donne » (Prov. 30/15).

– « … et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné ».

Quelle victoire à notre portée ; quelle possibilité de délivrance nous est offerte !

Combien de chrétiens ont ainsi fait reculer la frontière du départ et mis à profit une période de temps prolongée afin de continuer à servir et glorifier le Seigneur !

Laurent Van de Putte

Elle est solennelle et remplie de promesses la parole que le Seigneur adresse aux chrétiens concernant l’obéissance : « Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer ; ta postérité serait comme le sable, et les fruits de tes entrailles comme les grains de sable ; ton nom ne serait point effacé, anéanti devant moi » (Es. 48/18-19). Pour la question de postérité, il est évident que ce langage nous porte surtout vers les âmes que nous pouvons amener vers Jésus par notre témoignage.

Tant que nous sommes enfants, la soumission à des règles peut nous paraître inutile et contraignante. Il est tellement tentant de s’asseoir sur une pelouse interdite, de traverser une rue pour gagner quelques mètres sans emprunter les lignes protégées qui nous obligent à effectuer un détour. Avec le temps et l’expérience, nous réalisons l’importance de ces obligations qui nous protègent et nous aident à grandir et nous préparent pour une existence où les repères s’avèrent indispensables. L’orientation et la réussite de notre vie terrestre dépendent beaucoup de l’obéissance.

Il en est de même pour l’enfant de Dieu, le chrétien sauvé par grâce. Il se doit d’obéir totalement à la Parole du Seigneur. La moindre entorse est nuisible à sa destinée ici-bas, même à son éternité. Qui souhaiterait seulement être sauvé comme au travers du feu ? « Le feu éprouvera l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (I Cor. 3/14-15).

C’est un plein salut que nous souhaitons connaître.

L’apôtre Paul voulait amener les non-juifs à l’obéissance de la foi (Rom. 1/5). Il travaillait afin qu’ils parviennent à une obéissance complète à l’exemple de Jésus-Christ notre Sauveur dont il est dit : « …ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’Il fut Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes… » (Héb. 5/7-20).

Une mise en garde de l’apôtre Pierre accompagnée d’un conseil indispensable nous aident pour la vie présente : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : vous serez saints car je suis saint » (I Pierre 1/14-15).

Cette obéissance demandée par le Seigneur n’est pas contraignante, bien au contraire, elle nous ouvre les portes d’une réelle liberté pour vivre ici-bas pleinement malgré tous les obstacles que nous pouvons rencontrer.

Laurent Van de Putte