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Qui pourrait prétendre être objectif dans tous les domaines ? Il lui faudrait quérir une dimension tellement au-dessus de nos capacités, qu’elles soient morales, mentales, intellectuelles ou spirituelles !

L’objectivité exige une analyse toujours approfondie car, comment définir des réalités abstraites ou concrètes que nous ne connaissons pas ?

Elle s’avère pourtant nécessaire pour ne pas nous laisser entraîner dans des sentiers d’erreurs toujours regrettables. Ne risquons-nous pas d’être quelquefois victimes d’un préjugé distillé par quelques bonimenteurs possédant l’art de la persuasion ?

Au-dessus de nos préjugés et de nos appréciations, l’objectivité demande une totale impartialité. Education, us et coutumes, idées religieuses et lois diversement appliquées d’un pays à un autre peuvent interférer sur notre objectivité et ne représentent pas toujours des critères favorables ; ainsi est affectée l’étude des faits et des comportements.

Que d’atteintes à la personne le manque d’objectivité n’a-t-il pas suscité ! Par exemple, écoutons tout ce qui est dit concernant Jésus. Présenté souvent comme un personnage de légende ou un homme de rébellion, un buveur et un mangeur, un ami des voleurs et des pécheurs, un simple prophète de son temps, un personnage qui veut se faire passer pour Dieu, etc. Et pourtant, Jésus était et demeure ce qu’il est.

Quand Moïse questionna Dieu avant de rencontrer son peuple en Egypte, le Seigneur lui fit une surprenante réponse : « Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui suis ». Et il ajouta : « C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle ‘Je suis’ m’a envoyé vers vous » (Ex. 3/14).

Par la révélation de sa parole, Dieu peut seul nous offrir la connaissance de la vérité et permettre de voir se développer en nous l’objectivité si nécessaire. Jésus, l’envoyé du Père, la Parole faite chair, a pu dire : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14/6).

L’objectivité n’est pas une fin en elle-même. A quoi servirait-elle alors ? Elle ressemblerait à certaines inventions qui n’ont aucun but et aucune utilité.

Elle est indispensable pour atteindre des objectifs.

Pénétrés d’une foi réelle dans le Seigneur, après nous être abandonnés entre ses bras d’amour et avoir accepté la conduite de son Saint-Esprit, nous évoluons vers des buts à atteindre pour la durée des temps qui sont accordés ici-bas à chacun, et pour notre avenir éternel.

Merci au Seigneur pour sa présence et son enseignement quotidien.

Laurent Van de Putte

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications » (Phil. 4/6). En votre faveur, croyez qu’Il peut inverser le cours de ce qui est établi quand vos souhaits sont nobles et purs pour la gloire de son nom et pour l’établissement de son œuvre.

Est-ce naturel qu’un homme de cent ans puisse procréer avec une femme de quatre vingt dix ans ? (Ge. 21/1-7). « Sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé puisqu’il avait plus de cent ans et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point par incrédulité au sujet de la promesse » (Rom. 4/19). La foi triomphe !

Est-il concevable qu’un homme puisse intercéder pour qu’un aspect du système planétaire arrête son évolution ? En présence des enfants d’Israël, Josué parla à l’Eternel et dit ensuite : « Soleil, arrête-toi (sois silencieux, muet) sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon » (Jos.10/12-13). « Et le soleil s’arrêta et la lune suspendit sa course ». Extraordinaire !

Lorsque le roi Ezéchias fut à l’article de la mort et souhaita une prolongation de vie, il demanda un signe. « Alors Esaïe, le prophète, invoqua l’Eternel qui fit reculer l’ombre de dix degrés sur les degrés d’Achaz où elle était descendue » (II Rois 20/11).

L’apôtre Paul apporte une terrible constatation en disant aux chrétiens d’Ephèse : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon le train de ce monde » (Eph. 2/1-2). MAIS… Nous pouvons ajouter ce grand MAIS. Jésus n’est-Il pas venu marcher à contre-courant pour nous sauver ? Ainsi, dans une société en route vers ses choix, les chrétiens cheminent aujourd’hui sur le sentier de la vie.

Qu’aurait signifié pour vous le petit nuage vu par le serviteur du prophète Elie ? Nuage « comme la paume de la main » pour le serviteur ; annonce de la fin d’une sécheresse destructrice pour le prophète Elie (I Rois 18/41-45).

L’incrédulité, même une certaine forme de logique humaine, ne peuvent l’emporter sur la foi en Dieu. Elle est tellement supérieure et efficace. « La main de l’Eternel serait-elle trop courte ? » (No. 11/23)

Le Dieu des miracles est capable d’inverser le cours des choses en faveur de ses enfants. En tant que Créateur, tout lui appartient. Il peut réaliser ce qu’Il veut pour le bien de son peuple ; planter ou arracher, faire naître ou faire mourir, garder ou jeter, déchirer ou coudre. Tout est dans son droit.

Nous pouvons vaincre nos obstacles. Disons une fois de plus : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel ? » (Gen. 18/14)

Laurent Van de Putte

Combien certains adversaires de l’Evangile manifestent d’habileté pour tenter de déstabiliser les enfants de Dieu. L’apôtre Paul écrira : « …demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires… » (Phil. 1/27-28).

Divers moyens d’intimidation sont employés :

– Le nombre. « Madian, Amalek, et tous les fils de l’Orient étaient répandus dans la vallée comme une multitude de sauterelles et leurs chameaux étaient innombrables » (Jug. 7/12). Le Seigneur offrit à son peuple l’encouragement et la délivrance nécessaires (Jug. 7/9-23).

– La crainte due à la jeunesse. « Je suis jeune… c’est pourquoi j’ai craint, j’ai redouté de vous faire connaître mon sentiment » (Job 32/6). C’était aussi vrai pour Tite et Timothée auxquels l’apôtre écrira ; à Timothée : « Que personne ne méprise ta jeunesse », et à Tite : « Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise » (Tite 2/15).

– Le savoir. Jésus dira : « Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques, qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues… » (Luc 22/46).Ces hommes honorés pour leur connaissance auraient pu déstabiliser les apôtres, hommes du peuple, sans instruction, mais leurs expériences spirituelles et leur consécration constituaient un véritable bouclier protecteur.

– L’éloquence. Combien d’hommes furent capables de subjuguer des foules par leur habileté dans les discours. L’éloquence peut nous interpeller, mais tient-elle devant la vérité analytique ? L’apôtre Paul n’en avait pas besoin. Ses opposants pouvaient dire : « Présent en personne, il est faible, et sa parole est méprisable » (I Cor. 10/10). Ceci ne l’a pas empêché d’accomplir en quelques années une œuvre sans mesure.

– La stature. Le jour où le prophète Samuel devait désigner David comme futur roi d’Israël, il fut impressionné face à la stature physique d’Eliab, son frère aîné. Dieu lui dit : « Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté » (I Sam. 16/7). Un Goliath, géant, homme de guerre depuis l’enfance, ne peut pas résister devant un jeune et simple berger rempli du Saint-Esprit..

– La crainte de voir dévoiler publiquement nos points faibles ainsi que d’autres diverses menaces constituent des armes contre lesquelles Dieu veut protéger ses enfants.

L’onction brise toujours le poids des intimidations, quelles qu’elles soient

L’intimidation n’a pas de prise dans un cœur entièrement voué à son Sauveur et Seigneur.

Laurent Van de Putte

Lors de leur traversée du désert, les hébreux furent une malheureuse illustration de l’infidélité. Quand leurs mauvaises actions amenaient le jugement, « ils revenaient et se tournaient vers Dieu. Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, que le Dieu Très-Haut était leur libérateur » (Ps. 78/34-35). En certaines périodes, alors qu’ils étaient éloignés du Seigneur, ils continuaient pourtant à le chanter, à célébrer ses louanges, à lui dirent : Nous t’aimons, « mais ils le trompaient de la bouche, et ils lui mentaient de la langue ; leur cœur n’était pas ferme envers lui, et ils n’étaient pas fidèles à son alliance » (Ps. 78/36-37). « Que de fois ils se révoltèrent contre lui dans le désert ! Que de fois ils l’irritèrent dans la solitude ! Ils ne cessèrent de tenter Dieu, et de provoquer le Saint d’Israël » (Ps. 78/40-41).

Ils oubliaient tout l’amour et les œuvres que le Maître avait manifestés en leur faveur pour les protéger lors des difficultés rencontrées. « Ils ne se souvinrent pas de sa puissance, du jour où il les délivra de l’ennemi, des miracles qu’Il accomplit en Egypte et de ses prodiges dans les campagnes de Tsoan » (Ps. 78/42-43).

N’est-ce pas là un des aspects de la religiosité de certaines personnes ?

Logiquement, qu’étaient-t-ils en droit d’attendre ?

Quelques paroles du psaume 78 démontrent les traits d’un Dieu rempli de bonté malgré une telle attitude. Nous lisons : « Toutefois, dans sa miséricorde, Il pardonne l’iniquité et ne détruit pas ; il retient sa colère et ne se livre pas à toute sa fureur. Il se souvint qu’ils n’étaient que chair, un souffle qui s’en va et ne revient pas » (v. 38-39).

En lui, nous pouvons découvrir la compassion à l’égard de chacun, la persévérance pour retenir une sentence justifiée à cause de nos rebellions, de notre rejet de sa personne, de notre arrogance et de nos péchés.

Sa plus grande expression d’amour n’est-elle pas l’expiation de nos fautes par le sacrifice de Jésus ?

Le fait que Dieu se souvienne de notre faiblesse, de notre petitesse, nous qui ne sommes qu’un simple souffle semblable à un soupir passager, ajoute un éclat à sa grandeur.

Face à une telle situation, un besoin de complet rétablissement s’avère urgemment nécessaire. N’oublions pas que l’infidélité commence souvent par un manque de constance, une sorte de relâchement spirituel, une pratique devenue habituelle. Notre vie sans le Maître prend des vacances apparemment reposante.

Face à de telles circonstances, une sincère repentance, un nouvel engagement, et le souhait profond de glorifier le Seigneur sont des sentiments qui doivent intensément animer chacun.

Cet état d’âme précédera une espérance nouvelle, un revêtement de puissance, un véritable renouveau et la joie d’une réelle liberté retrouvée.

Laurent Van de Putte