Archives par mois :octobre2023

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Les lecteurs de la Bible le connaissent bien tant son histoire est célèbre : Zachée (Luc 19 /1-10)

Cette attitude toute simple (courir), ces 4 mots pleins de banalité n’en disent-ils pas cependant beaucoup ?

Sur la valeur de Jésus (qu’il ne connaît pas encore !) et l’empressement qu’il faut manifester à son égard.

L’histoire aurait pu ne jamais exister : Jésus est pressé par la foule, et Zachée est de petite taille.

Pour certains : fin de l’histoire ! Mais pas pour Zachée : il veut voir Jésus. (v2)

Que faire ? « II courut en avant…« 
Cette course est étrange : quand on est chef, il ne sied pas de courir.
Quand on est riche, non plus.
C’est une atteinte à la bienséance de l’époque, mais Zachée n’en a cure :il veut voir Jésus.

Le voilà rapidement grimpé sur le sycomore ; s’il a couru en avant, il va courir de haut en bas : « il se hâta de descendre » à l’invitation pressante de Jésus, Celui qui est justement venu chercher et sauver ce qui est perdu.

Jésus cherche le perdu ; le perdu Zachée cherche Jésus : la rencontre était inévitable, et elle aboutira au salut de Zachée.

« II courut en avant…« 
Quel magnifique témoignage concret en faveur de la valeur de Jésus, rendu par un homme qui n’a découvert cette valeur qu’après coup !

Trop de tergiversations, trop d’hésitations, trop de procrastination, trop d’irrésolution, trop de bras baissés rapidement…

Que Jésus soit l’objet de nos élans !

Pascal Collet

Ce témoignage est empreint d’émotion et de reconnaissance.

Il fut donné par une adolescente du lycée Gambetta à Arras, présente pour rendre hommage avec des milliers d’autres à Dominique Bernard, professeur, tué 2 jours plus tôt aux abords de l’établissement.

La chose est rare et mérite d’être soulignée : que quelqu’un s’interpose dans un danger pour préserver l’existence ou la santé ou la tranquillité d’un prochain dénote d’un courage certain et d’un souci de l’autre qui fait du bien quand il existe.

Ces mots simples sont aussi exactement ceux qui décrivent l’œuvre de Jésus.

« …Il s’est donné Lui-même pour nos péchés… »

Galates 1/4

« …Il s’est donné Lui-même en rançon pour tous. »

1 Timothée 2/6

« …Il s’est donné Lui-même pour nous… »

Tite 2 /14

« …Il a donné sa vie pour nous… »

1 Jean 3/16

Et, pour que la chose déjà inouïe soit la plus précise possible, la Bible ajoute que ce don de Lui-même fut un sacrifice sanglant librement consenti :

« Christ nous a aimés et s’est livré Lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice.. »

Ephésiens 5/2

« …après avoir offert une seul sacrifice pour les péchés.. »

Hébreux 10/12

Jésus fut donc sacrifié ; Il fût l’offrande volontaire.

Mais qui est-Il ? Un humaniste ? Un bienfaiteur ? Un altruiste ?

Il est l’innocent, le parfait, le saint, le juste, le Fils même de Dieu !

Et c’est Lui qui a donné sa vie pour nous !

L’hommage rendu à un homme pour un tel acte de bravoure est légitime mais que répondons-nous au don de Jésus ?

Il a donné sa vie pour nous.

Pascal Collet

En lisant le chapitre 3 de l’épitre aux Colossiens, ce fut le commentaire qui jaillit : « Ce chapitre 3 commence au ciel et se termine à la cuisine. » (Ou tout autre lieu de travail domestique !)

Quelle belle harmonie !

Le disciple de Jésus ne vit pas sur Mars ; il est en phase avec le réel de l’existence.

Mais, sa source est à part, comme son identité.

Recevant la nouvelle du Christ crucifié pour ses péchés, le voilà uni au Christ ressuscité et glorifié. Vraiment uni !

Rien de mystique ici : Jésus vint sur la terre il y a 2000 ans ; Il est maintenant élevé et Le croire et L’aimer amène notre cœur là où Il est maintenant.

Le cœur « en haut », les pieds sur terre !

Ce disciple va-t-il s’échapper de ses obligations terrestres ?

Non !

Épouse, mari, enfants, « serviteurs » (esclaves de l’époque) affrontent leur réalité.

Ils « font » (v17 ; 23), ils sont actifs, responsables, impliqués, mais ils agissent dans la dépendance du Seigneur Jésus, et cela colore leur existence « couleur ciel » !

Du ciel à la cuisine…

Pascal Collet

Il y a quelques jours, une expédition scientifique examinant le glacier d’Arcouzan au Mont Valier en Ariège a repéré et récupéré un sac à dos. Quelques preuves permettent de dater sa présence en ce lieu à 40 ans.

Pendant longtemps, recouvert par la glace, il a été invisible. Il y a 2 ans encore (date de la dernière expédition), il n’apparaissait pas aux regards.

Mais avec la fonte continue du glacier, ces dernières années, le voilà qui réapparaît…

…et combien d’autres choses oubliées, laissées ou enfouies vont-elles aussi redevenir visibles pour la même raison ?

Ceux qui pensant rendre invisible l’objet ou la preuve d’un délit l’ont enfoui en montagne, sachant que neige et glace le recouvriraient, doivent commencer à s’agiter…

Ce fait divers m’a rappelé cette parole de Dieu par le prophète Michée, décrivant le pardon par Dieu des fautes : « …tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés. » Michée 7/19.

Quand on sait la grande profondeur des fosses marines, loin de la surface des océans…

Bien sûr, ce n’est qu’une image mais elle est parlante : les fautes pardonnées le sont vraiment, totalement ; elles sont « tout au fond », là où nul ne peut les retrouver.

Alors, enfouir pour cacher, tel Moïse (Ex 2/12), ou avouer à Dieu pour qu’Il pardonne ?

Que vivent la repentance, l’aveu, la confession, et le pardon divin « vivra » lui aussi.

Tout au fond !

Pascal Collet

Tite est un homme privilégié : Dieu, oui Dieu, le Tout Puissant, a mis quelque chose de Lui, Dieu, dans son cœur.

L’humain qui expérimente cela vit une part excellente : quelle faveur cela représente de trouver dans son propre cœur ce qui vient de Dieu.

Nous sommes plus habitués avec ce qui vient de nous-mêmes : nous tournons en rond.

Ou bien, alternative sinistre mais bien réelle, le cœur humain s’ouvre à l’adversaire qui y met lui aussi ce qui vient de lui : « Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur… » (Act 5/3)

Pas rempli « au hasard » : il eut une ouverture pour Satan, et cette ouverture était en l’occurrence l’hypocrisie, la dissimulation.

Citons encore le célèbre Judas, à propos duquel il est écrit que le diable a mis dans son cœur le dessein de livrer Jésus (Jean 13/2). Ici, l’ouverture fut sa cupidité qui l’avait rendu voleur.

D’où la question : qui met quoi dans notre cœur ?

Avec soin, choisissons la provenance : Dieu, le diable, nous-mêmes.

Il faut savoir ouvrir et fermer la porte du cœur à bon escient : Jésus peut frapper (Ap 3/20). Qu’Il soit toujours (même dans la correction) le bienvenu.

Il mettra ce qui correspond à sa nature sainte et aimante, par sa parole.

« Hors d’ici » (Es 30/22) pouvons nous dire ;

ou : « Que mon bien-aimé entre dans son jardin. » (Cantique des cantiques 4/16)

Pascal Collet