Archives par mois :novembre2015

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Etre rattaché à une société ou à un club quel qu’il soit, c’est être affilié.

Combien de personnes recherchent ce qui pourra rompre leur solitude, leur mal-être, souhaitent s’épanouir, se divertir, s’enrichir intellectuellement, moralement, spirituellement. Pour cette raison, nombre de regroupements différents se sont constitués, allant du meilleur au pire. Quelle surprenante légion représentent les propositions offertes par le moyen d’Internet.

Aujourd’hui, sans quitter sa demeure, l’homme a la possibilité d’assouvir ses souhaits les plus nobles comme ses fantasmes les plus sordides.

Soyons suffisamment sages pour arrêter nos choix.

La prudence nous invite à considérer nos fréquentations selon des critères de valeur pour ne pas être victimes, par la suite, de situations regrettables et préjudiciables.

La Bible nous apporte des conseils d’une logique irréfutable :

« Ne fréquente pas l’homme colère, ne va pas avec l’homme violent, de peur que tu ne t’habitues à ses sentiers, et qu’ils ne deviennent un piège pour ton âme » (Prov. 22/24-25).

« Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal » (Prov. 13/20).

L’apôtre Paul ajoutera ces propos : « Ne vous y trompez pas, les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (I Cor. 13/33).

 

Une autre possibilité dérive de la même racine de mot : filiation, devenir filles et fils, filles et fils de Dieu. Acceptons de faire nôtre l’action du Seigneur Jésus lors de sa venue sur cette terre. Suivons la voie qu’Il nous trace pour accéder à cette position imméritée :

« Vous serez fils du Très-Haut » (Luc 6/35).

«  Ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout-Puissant » (II Cor. 6/18).

« Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père. Ainsi tu n’es plus esclave mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu » (Gal. 4/6-7).

C’est ainsi que nous rejoignons le fraternel cortège de toutes celles et ceux qui ont obtenu la même filiation, fruit de la grâce et de l’amour divin.

Nous sommes actuellement en chemin vers le royaume de notre Père, tout au bonheur de retrouver les bien-aimés frères et sœurs qui nous ont précédés.

Grandes et encourageantes sont les promesses de notre Sauveur et Seigneur.

Laurent Van de Putte

« Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins » (II Cor. 13/1).

– Les fautes restées secrètes.

Pour une faute connue d’une seule personne, nous ne recevons l’accusation qu’avec prudence et n’agissons que sur des bases réfléchies et sérieusement analysées.

N’oublions pas que Dieu se plait à pardonner, à sauver, à prendre patience. Par une accusation publique hâtive, ne risquons pas de divulguer un péché que le Seigneur voulait discrètement pardonner. Un jeune chrétien vint me confier des pratiques que j’eus peine à croire. Il était brisé. Dévoiler son péché devant l’église était-il dans le plan de Dieu ? Fallait-il interrompre instantanément ses responsabilités vis-à-vis de la jeunesse amenant les chrétiens à poser des questions ? Alors je lui dis : ‘Je vais prier pour toi et n’en parlerais pas. Que le Seigneur te pardonne est le plus profond de mes souhaits. Mais si tu te vautres à nouveau dans ta faute, Dieu permettra qu’elle soit connue de tous’.

– Les fautes à dévoiler. Pouvons-nous demeurer silencieux lorsque les péchés portent directement et violemment atteinte à autrui ? Pouvons-nous nous taire en apprenant que telle personne tue et viole ? N’est-ce pas se rendre complice ? Le secret confessionnel ne doit-il pas s’effacer devant le droit pénal ? Je comprends le déchirement de cœur des personnes appelées à dénoncer l’un de leurs proches impliqué dans des cas semblables.

– Deux ou trois témoins suscités par Dieu. Leurs propos ne peuvent pas être occultés. Le péché n’est pas un accident mais un état nous obligeant à prendre position.

– Les fautes touchant au témoignage de l’église contraignent parfois à manifester une discipline qui attriste chacun des membres, un éloignement temporaire amenant le coupable à réaliser ce qu’il a perdu dans cette situation de solitude spirituelle. Malheureusement, nous rencontrons parfois des chrétiens ‘plus spirituels’ qui cherchent une quantité d’excuses afin de minimiser le cas ou le déplacer sur d’autres personnes. Ceux qui confondent sentiment et sentimentalisme, sensibilité et sensiblerie sont un handicap difficilement contrôlable.

– Témoins suscités par le Diable Ils existent également et sont parfois nombreux. Rappelons-nous l’histoire de la femme adultère que les scribes et les pharisiens amenèrent devant Jésus afin de le surprendre et l’accuser (Jean 8/3-6). Les mauvaises intentions de témoins semblables ne résistent pas devant la vérité qui est en Jésus-Christ.

Tout ce qui précède doit être sérieusement analysé afin que nos relations après pardon soient vécues dans l’entière volonté de Dieu, pour la paix de l’église et le retour du repentant dans les conditions les plus favorables.

Laurent Van de Putte