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En janvier dernier Greg Becker, le directeur de la Silicon Valley Bank était plein d’enthousiasme pour 2023 : « Nous sommes optimistes parce que notre boule de cristal est un peu plus claire » disait-il.

Mais le 10 mars, cette banque était déclarée … en faillite !

La boule de cristal ne fonctionne pas !

Avec ironie, on pourrait presque dire : « Quelle perspicacité ! »

Avec sérieux, il faut en revenir à un constat lucide : l’être humain se trompe même lorsqu’il est convaincu (et convaincant !) ; il ne sait pas grand-chose ; l’avenir ne lui appartient pas… !

« Nous trafiquerons et nous gagnerons » disent les êtres humains (Jac 4/13). Comme nous aimons ces affirmations, qui sonnent à nos oreilles comme des promesses de lendemain meilleur.

A cela Dieu répond : « Vous ne savez pas ce qui arrivera demain… » (Jac 4/14) ; et invite qui le veut à la modestie réaliste du verset 15.

Qui connait l’avenir ? Celui qui est le commencement et la fin, l’alpha et l’oméga (Ap 1/8), changeant (si nous le voulons bien) notre présent, il peut seul nous assurer de l’avenir.

Dans des temps obscurs, troublés, violents, Dieu promettait à son peuple que ses projets étaient de paix, et qu’il leur donnerait un avenir (Jér 29/11).

L’évangile peut sans peine reprendre ce dessein à son compte.

Pascal Collet

Il était l’un des douze : il avait donc été appelé par Jésus.

Puis, il devint traître (Luc 6/16) pour être le guide de ceux qui ont saisi Jésus (Act 1/16).

Comme toute trahison, celle-ci fut minutieusement cachée. A la suite de l’incident de Béthanie, Judas va trouver les prêtres juifs afin de leur livrer Jésus (Marc 14/10).

Avec quelles précautions !

Chut ! Silence !

Se cacher ! Vérifier que personne ne le sait ! Accord secret !

Voilà, c’est fait !

Un soir, Jésus rassemble les 12 dans la chambre haute pour un dernier repas, pendant lequel il instituera la Cène.

Mais voilà que Jésus, troublé en son esprit, annonce que l’un des 12 le livrera (Jean 13/1).

Quel saisissement, n’est-ce pas ?

Puis, dans la clairvoyance qui est sienne, le voilà qui donne le morceau de pain trempé à…. Judas.

Le traître qui avait tout préparé pour prendre Jésus par surprise est donc totalement pris au dépourvu quand il est désigné (Jean 13/25-26).

Qui a surpris l’autre ?

« Seigneur, à ton regard de flamme, rien n’est couvert, rien n’est caché.. » dit justement le cantique.

Et le disciple qui le chante ajoute, car il veut marcher avec ce Seigneur jusqu’au bout : « …qu’il pénètre au fond de notre âme et qu’il juge en nous le péché. »

Pascal Collet

Le titre du journal traduisait l’espoir de supporters, fondé sur le talent d’un joueur.

Hélas, l’équipe de ce joueur perdit le match et fut donc éliminée de la compétition.

En théorie, tout était possible ; dans la réalité, ce fut l’échec et la déception.

Cette parole en évoque d’autres, bibliques, pour les disciples.

Le « Si tu peux !… » dit par Jésus au père de l’enfant possédé (Marc 9/22-23) est une exclamation faite de surprise et de répréhension.

La suite du récit le montre : Jésus pouvait !

Les contemporains le questionnent : « Par quelle autorité fais-tu ces choses et qui t’a donné cette autorité ? » (Mat 21/23).

Des choses étaient donc faites et ils les avaient vues se réaliser. Des choses étranges, incompréhensibles rationnellement inexplicables. L’impossible était quelquefois devenu réel.

Jésus usait du pouvoir de pardonner et du pouvoir de guérir (Mat 9/6).

Son affirmation finale, faite à la toute fin de son ministère sur la terre : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mat 18/18) est soutenue par tout ce qui avait précédé… et aussi par tout ce qui a suivi.

L’être humain peut-il être pardonné ?

Le disciple peut-il vivre en triomphant du mal ?

Peut-il vivre sans crainte au milieu de tant de choses inquiétantes et inconnues ?

Rencontrons Jésus dans les pages du Saint Livre et disons : « Avec Lui, tout est possible ! »

Pascal Collet

Le mot m’était inconnu jusqu’alors !

Il désigne des agents chargés d’identifier les personnes trop alcoolisées (par exemple dans les salons), de les réhydrater et de les raisonner pour leur éviter d’aller trop loin.

Voir tous les efforts consentis pour tenter d’éviter les conséquences trop graves aux nombreux « désordres de vie » donne le vertige… Nous allons mal !

L’ivresse physique est de la débauche (Ep 5/18).

Et l’ivresse morale, mentale ?

« Soyez sobres » est-il écrit à plusieurs reprises dans la Bible (1 The 5/6 ; 1 Pi 4/7 ; 5/8).

C’est-à-dire en état d’y voir clair, avec une perception des choses (et des dangers) exacte, avec une volonté « en état de marche » et une capacité de marcher droit.

Quant à la situation évoquée par la coupe d’étourdissement donnée par Dieu (Ps 60/5 ; Es 51/22), faut-il que celui qui la boit soit allé loin dans sa révolte et son entêtement !

Empressons-nous à notre tour de dire : « …tu ne la boiras plus ! »

« ..Revenu à leur bon sens » écrit Paul à Timothée (2 Tim 2/26).

C’est une conséquence bénie de la repentance : le retour au bon sens, c’est la fin de l’ivresse spirituelle, du mélange, de la confusion, d’une vision voilée, d’un pas chancelant.

Qu’ils redeviennent sobres !

Pascal Collet