Archives par mois :août2016

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Affaiblie par le mal qui la frappait depuis douze ans déjà, n’ayant plus de moyens financiers après avoir tout dépensé auprès des médecins qui n’avaient pas la connaissance de nos hommes de science actuels, celle que nous appelons la femme à la perte de sang osa traverser la foule pour s’approcher de Jésus en pensant : « Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie » (Mat. 9/21). En réalité, ce n’est pas exactement le mot guéri qu’elle utilisât mais : je serai sauvée (dans un sens très fort). Elle savait que, selon la loi de son époque, sa maladie la rendait impure. Tout ce qu’elle touchait devenait impur : le siège sur lequel elle s’asseyait, les divers objets qu’elle utilisait étaient souillés. Le récipient de terre tenu entre ses mains devait être brisé ; le récipient de bois rincé dans l’eau (Lév. 15/12).

Plus que la délivrance de son corps, la femme ne souhaitait-elle pas celle de son âme ? Elle savait qu’en osant toucher le vêtement de Jésus, elle lui transmettait son impureté.

Comment voyait-t-elle le Seigneur ? Que discernait-t-elle en Lui ? Certainement plus que le prophète de Nazareth dont tout le monde parlait. Pourquoi pas le Sauveur venu prendre nos impuretés,  notre condamnation, et nous accorder la délivrance ?

Nous comprenons la crainte qui l’a saisie lorsque Jésus, « se retournant au milieu de la foule, dit : Qui a touché mes vêtements ? » (Marc 5/30).

Il lui apporta deux réponses en rapport avec sa démarche de foi : « Ma fille, ta foi t’a sauvée (sôzô = sens fort pour le salut), et sois guérie (hygiès = se trouver mieux, se trouver bien) de ton mal ».

Elle obtint ainsi le salut de son âme et la guérison de son corps.

 

Lors de leur rencontre avec Jésus, combien d’hommes et de femmes n’ont eu pour demande que la guérison du corps. Que nous sert-il d’obtenir une délivrance physique si c’est pour continuer à vivre dans les impuretés du péché ?

« Mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu éternel » (Mat. 18/8).

Dans notre monde, sous une forme ou une autre, des milliers d’hommes et de femmes prient Dieu pour la guérison de leur corps. Heureux sont ceux qui connaissent une véritable délivrance à la suite d’une intervention divine, mais heureux surtout celles et ceux qui acceptent le pardon de leurs péchés et le salut éternel de leur âme.

Nous avons été créés esprit, âme et corps ; le Sauveur ne veut pas nous rétablir en partie seulement, mais tel Il est ressuscité, tels Il désire nous prendre auprès de Lui.

Laurent Van de Putte

Comment vous représentez-vous l’église locale ?

Quelle dimension lui accordez-vous ?

La cohésion, la communion spirituelle profonde, le zèle et la détermination de ses membres, la fraternité sans faille malgré les particularismes de chacun, offrent un témoignage pour le moins étonnant.

Dès leur origine, les assemblées présentaient un exemple à suivre pour toutes les communautés actuelles. Ainsi, au temps de l’apôtre Pierre, on pouvait écrire : « L’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit. » Actes des Apôtres 9/31.

Elle est une famille où toutes les tranches d’âge sont représentées : bébés, petits enfants, adolescents, jeunes gens, adultes et vieillards. L’absence d’une de ces catégories est une carence à considérer. Un manque de jeunesse par exemple. Il serait dommage que nos enfants soient obligés d’aller chercher uniquement dans le monde actuel les amitiés impossibles dans l’église parce qu’ils ne seraient que deux ou trois représentants de leur génération. Aujourd’hui, un nombre surprenant de filles et de garçons sont prêts à tenter une expérience avec Dieu si nous leur témoignons, et cela, dans tous les pays du monde, même dans les campagnes de nos régions et les divers quartiers de nos villes.

Lors de l’ouverture d’une œuvre, une belle jeunesse constitua l’auditoire de base. Chacun pria avec le pasteur demandant à Dieu de faire parvenir leur groupe à l’équilibre souhaitable des âges. Par la suite, ce même pasteur se rendit compte que les jeunes gens provenaient d’un même milieu social. Conscient de cet état de fait, il se rendit dans les quartiers qualifiés de « défavorisés, difficiles », en proie à tant de violences et de déprédations. Il y rencontra la jeunesse dans son milieu habituel, n’hésitant pas à annoncer l’Evangile dans des caves d’immeubles à plusieurs issues. Craignant les descentes de police, certains participants pensaient pouvoir ainsi faciliter leur fuite. Une moisson d’âmes a vu le jour.

Une église idéale doit représenter toutes les couches sociales de la ville où elle est implantée.

Notre assemblée est-elle parvenue à ce stade ?

Voilà un défi à relever auquel chacun des membres doit participer.

Seul un esprit d’assoupissement ou de vaine satisfaction pourrait nous amener à baisser les bras.

Laurent Van de Putte

Nous sommes entrés dans une période de grâce pour notre monde entier. La mort et la résurrection de Jésus-Christ offrent un nouveau calendrier. Malheureusement, beaucoup n’en prennent pas conscience ou refusent carrément de le savoir.

Combien de temps cela durera-t-il ? Nul ne peut le dire. Cette période existe déjà depuis 2.000 ans et connaîtra sa fin. Constatons que les hommes font tout pour la réduire, ne serait-ce que sur le plan écologique à tous les niveaux. Le respect pour notre planète n’existe pratiquement plus. Les lieux de vacances en sont une triste illustration. De multiples déchets signalent les passages fréquentés. Et sur le plan spirituel, la situation n’est pas meilleure. L’incrédulité, la moquerie et le péché font tout pour provoquer la colère divine. Aux dires de certains, notre XXIème siècle devait devenir religieux. C’est une vérité dans le sens où l’individu est déifié comme jamais. La religion du bien, de la morale, de l’espérance en la bonté de l’homme de demain n’est qu’une vaste utopie susceptible d’aveugler un peu plus les esprits déjà bien enténébrés.

Pourtant, au travers des âges, la grâce et le pardon sont signalés par des millions de voix. Le prophète Esaïe en publiait la venue (Es. 61/2). Jésus les cite dès le début de son ministère terrestre dans la synagogue de Nazareth (Luc 4/19).

Nous sommes tous concernés par cette période et pouvons en être les heureux bénéficiaires.

Mais, qu’est-ce que la grâce ? Que signifie être graciés par Dieu ?

C’est une mesure de clémence au profit d’un coupable. Plus qu’un délai des juges remis à un débiteur, c’est l’effacement total d’une dette accordé gratuitement.

« La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2/11). L’apôtre Pierre écrira qu’elle est la véritable (I P. 5/12).

« Vous qui étiez morts par vos offenses, Il (Jésus) vous a rendus à la vie avec Lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses. Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient… en le clouant à la croix » (Col. 2/13-14).

C’est une grâce accompagnée de miséricorde et de paix (II Jean 3).

De plus, il faut mettre ce mot au pluriel car innombrables sont les faveurs du Seigneur. L’apôtre Pierre parlera « des diverses grâces de Dieu » (I P. 4/10).

Demandez-les, acceptez-les, recevez-les pour votre bien et celui de tous ceux qui vous entourent. Entrez personnellement dans cette période toujours puissamment bénie pour ceux qui placent leur confiance dans le Sauveur et Seigneur.

Laurent Van de Putte