Archives par mois :septembre2019

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Afin de s’épanouir dans une vie spirituelle équilibrée, plusieurs aspects demeurent indispensables :

– La fréquentation d’une église active, saine et sainte, alimentée par une onction puissante du Saint-Esprit,

– La communion fraternelle apportant l’entraide souvent nécessaire sans être toujours démonstrative et la chaleur d’une affection profonde,

– L’enseignement donné par des hommes qui se tiennent réellement devant Dieu,

– L’engagement dans des actions de témoignage ciblant les personnes de nos villages et de nos villes en vue du salut.

Mais, sans vouloir établir des chiffres statistiques plus ou moins aléatoires, nous avons été à même de constater que les chrétiens les plus solides entretiennent, fortifient et font évoluer leur vie dans la régularité d’un culte individuel journalier, culte incluant, outre la prière, une étude personnelle, attentive et suivie des Saintes Ecritures. Avec l’assistance du Seigneur, ils ont appris à préparer et faire pénétrer sérieusement dans leur cœur et leur esprit la nourriture quotidienne de leur âme. Nous avons là le besoin le plus impérieux de tous les moyens mis à notre disposition par le Seigneur.

Pour des hommes éloignés d’un lieu de culte par les contraintes géographiques, des personnes âgées ne pouvant plus se déplacer quoique jouissant de toutes leurs facultés mentales et intellectuelles, comment pourront-ils tenir sur cette terre où rode l’ennemi de nos âmes ? Cassettes audio et vidéos présentant les meilleurs prédicateurs n’y suffiront pas, visites à domicile des frères et sœurs en la foi les mieux engagés non plus, mais un tête-à-tête avec le Seigneur et sa Parole les maintiendra prêts et fermes pour le grand jour de la rencontre définitive.

Ayant commencé dans l’enthousiasme et la joie, qui voudrait terminer dans une forme de religiosité et de lassitude insatisfaisantes ?

Eprouvé par des jours et des nuits de labeur, de combats et de persécutions diverses, parvenu assez près de la fin de son œuvre ici-bas, quoiqu’emprisonné dans les geôles infectes de cette époque, l’apôtre Paul écrira : « Je cours vers le but ». Non pas : j’essaye d’aller au bout du voyage, d’y parvenir le moins difficilement possible… mais, « oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Phil. 3/13-14). Par la foi, Jacob, mourant, reçut la force d’adorer Dieu appuyé sur l’extrémité de son bâton. (Héb. 11/21). Ce sont là des exemples encourageants pour chacun de nous.

Laurent Van de Putte

Combien de personnes se replient sur elles-mêmes, s’entourent d’une véritable coquille et deviennent imperméables à tout ce qui peut leur être dit. Est-ce la crainte d’être agressées ? Réagissent-elles ainsi parce qu’elles se considèrent comme étant vulnérables ? Un homme rencontré récemment affirmait à qui voulait l’entendre : ‘Je ne crois en rien. Je doute de tout.

Je doute même de ce que je vois.’ Eh bien non, il nous est possible d’être maîtres de nos doutes et d’orienter notre confiance. Face à une quantité de promesses pour ce temps, pour soi-même, pour les autres, pour la vie quotidienne, pour l’âme et l’esprit, même pour le corps, des millions de personnes ont simplement cru ce qu’affirme Dieu dans sa Parole : la Bible. Ils sont devenus témoins de bénédictions les plus inattendues. Une seule expérience pourrait être qualifiée de coïncidence, mais non pas des milliers et des milliers. Il est écrit d’un personnage respecté par des gens du monde entier, orientaux comme occidentaux, je parle d’Abraham, qu’il ne douta point par incrédulité. Nous concevons qu’il est possible de douter par manque de connaissance, par manque d’expériences, parce que cela semble trop beau pour être vrai, mais cette position négative peut changer promptement. On peut douter par indifférence vis-à-vis des promesses qui pourraient nous élever et nous rendre véritablement libres. Quel dommage ! On peut volontairement demeurer dans le doute par crainte de la moquerie, crainte d’un engagement qui va bouleverser notre standard de vie, par affection pour certaines pratiques ou vices destructeurs. On peut douter parce que la vérité nous fait peur. Sachons que la vérité n’est pas une thèse parmi d’autres, c’est une personne. Jésus a pu affirmer : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Cette unique vérité peut nous affranchir de toutes les servitudes.

Avouez que les doutes engendrent rarement des fruits de réussite et de bonheur.

Maitrisez-les et pénétrez sur le terrain de la confiance. Placez-vous dans les souhaits de Jésus-Christ en votre faveur. C’est un premier pas. Très vite, il vous démontrera que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. Ce n’est que dans ce climat de foi que de nombreuses découvertes vous ouvriront des horizons remplis d’espoir.

Laurent Van de Putte

Combien de chrétiens se sont appliqués ce verset des Saintes Écritures : « Toutes mes sources sont en toi » (Ps. 87/7).

Comme eux, j’ai saisi cette parole à plein cœur pour ma vie.

A l’origine, elle fut proclamée par des personnes heureuses : « Ceux qui chantent et ceux qui dansent s’écrient : Toutes mes sources sont en toi ». C’est une déclaration de valeur pour l’équilibre de notre existence et pour sa progression spirituelle. Mais, ne prend-t-elle pas une importance capitale dans nos moments de difficultés ?

Jusqu’à quel point utilisons-nous ces sources divines ?

– Lors d’une situation de conflit ou de peine nécessitant un grand besoin de consolation, sombrons-nous dans une dévorante dépression où courons-nous vers la source correspondant à notre problème ? Le Saint-Esprit n’est-il pas l’aide et le consolateur par excellence ?

– Si certaines conditions viennent nous priver du service que nous accomplissons pour le Seigneur, comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul, arrêté et jeté en prison. Garderons-nous notre force, notre paix et notre enthousiasme ? Notre vie dépend-t-elle de Dieu ou de son service ? Ne lui fallait-il pas demeurer à un degré spirituel de qualité pour quitter la prédication et pouvoir écrire les épîtres dont l’inspiration parfaite en fit ce que nous appelons : La Parole de Dieu ?

– Qu’une maladie humainement irrémédiable nous frappe avec des effets secondaires plus humiliants les uns que les autres, quelle sera notre première et plus importante démarche ? Quelle sera celle qui monopolisera le plus notre confiance : Dieu et sa puissance, ou la science médicale dont nous ne pouvons pas négliger les bienfaits, la qualité de ses recherches et la disponibilité de ceux qui la servent ?

– Chaque être est amené à rencontrer une ou plusieurs périodes de deuil, parents, enfants, conjoints et amis, laissant des cicatrices qui ne s’effacent jamais. Permettons-nous au Seigneur de les adoucir au plus vite afin de laisser place à la poursuite sereine de notre pèlerinage pour transformer nos épreuves en un témoignage favorable vis-à-vis de ceux qui connaissent la même situation ?

« Toutes mes sources sont en toi » n’est pas une parole à saisir une fois pour toutes.

Il nous faut de temps en temps la remettre sur notre table de méditation afin d’en conserver et d’en améliorer la teneur au cours de notre vie ici-bas.  

Laurent Van de Putte