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Arrêtons-nous maintenant sur les policiers. Après avoir perçu dans la housse mortuaire des gémissements, leur sidération ne les a pas empêchés d’accomplir quelques gestes salutaires pour accompagner « le retour à la vie » du mort, en attendant le retour des secours médicalisés. Quand ces derniers sont arrivés sur place, ils ont constaté que l’homme était en vie et stabilisé. Le supérieur hiérarchique des policiers a donc réclamé pour eux un avancement exceptionnel.

Pourquoi pas ?

Et Jésus ?

Le Dieu de la vie, celui qui ramène le fils de la veuve, la fille de Jaïrus et son ami Lazare à une vie normale ?

Celui qui, ayant connu les affres de la mort n’a pas pu être retenu par elle : « Christ est mort pour nos péchés…il a été enseveli, et il est ressuscité le 3ème jour selon les écritures. » (1 Cor 15/3-4)

C’est quand même tout autre chose que le travail d’accompagnement réalisé par les policiers, non ? Une récompense pour des hommes valeureux et rien pour Jésus ?

« Dans les rangs de la police, l’évènement force l’admiration, » écrit un journaliste.

Mais alors, pourquoi ne pas admirer aussi Jésus ?

Et même d’abord Jésus.

Hélas, comme dans un temps reculé, force est de constater qu’il n’y a pas de place pour lui. Nos héros sont humains ou mythiques.

Il est toutefois possible que dès maintenant, notre langue soit l’interprète de nos cœurs pour confesser que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Phil 2/9-11)

Pascal Collet

C’est un fait rarissime, inexplicable médicalement qui consiste dans le retour à la vie de quelqu’un dont la mort avait été constatée.

C’est ce qui s’est passé pour un éboueur le 23 mars dernier. Vers 6 heures du matin, en début de tournée, il fait un malaise cardiaque. Inanimé, il est pris en charge par le SAMU puis, après un intense massage cardiaque, déclaré mort, l’écran du moniteur le confirmant.

Des policiers mettent le corps dans un sac mortuaire et attendent l’arrivée des pompes funèbres. Mais voilà que vers 7h 30, ils entendent des gémissements : le mort revit !

C’est le phénomène de Lazare.

L’expression vient bien du récit biblique : Lazare, un ami de Jésus, mourut puis fut ressuscité par Jésus (Jean 11), mais cela 4 jours après avoir été mis au tombeau.

Comme le fils de la veuve de Naïn (Luc 7/11-15), la fille de Jaïrus (Luc 8/54-55), Lazare fut donc ramené à la vie, et en pleine forme puisque nous le retrouvons à un souper le jour avant la Pâque (Jean 12/1), ce qui n’est pas le cas de notre éboueur dont le pronostic vital est très défavorable.

Jésus ne s’est pas « amusé » à opérer quelques résurrections parmi tous ceux qui sont décédés pendant son ministère terrestre. Le cours « normal » des choses n’a été bousculé que rarement, mais il l’a été.

Pourquoi ?

Nous devons connaitre la divinité de Jésus, la réalité de son pouvoir, même sur l’ennemi ultime : la mort.

C’est bien comme le Dieu Sauveur qu’il offre le salut qui lui aussi est une résurrection morale, spirituelle : l’être humain passe de la mort à la vie (1 Jean 3/14)

« Que tes morts revivent !
Que mes cadavres se relèvent ! »

(Esaïe 28/19)

Pascal Collet

On le savait : une dégradation lente de la santé peut être occasionnée par ce que l’on mange : trop salé ou trop sucré…

Des complications brutales et soudaines, la mort même peuvent aussi avoir pour cause une certaine alimentation, et les processus qui la guident.

Fromages, pizzas, chocolats… listérias, bactéries E.coli, salmonelles…

« Ils mettent du poison dans ma nourriture. » (Ps 69/22), traduit aussi par « fiel », « plante vénéneuse » (Osée 10/4).

Intentionnellement ou non.

Et notre âme ? Elle peut être intoxiquée par ce que nous lui donnons à ingurgiter : nos yeux et nos oreilles alimentant nos pensées ont un potentiel béni ou maudit.

Jésus parle d’une nourriture qui au premier abord, a paru quelque peu mystérieuse à ses disciples : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas » (Jean 4/32)

Il parle de son âme, eux pensent à son corps.

Qu’elle peut bien être cette nourriture ?

C’est, poursuit Jésus, de faire la volonté de Dieu et d’accomplir son œuvre (Jean 4/34).

La chose n’est pas présentée ici comme une mission à accomplir (bien que ce soit juste), mais comme une nourriture de l’âme. On pressent déjà qu’elle sera saine, solide, fortifiante.

A ce moment là, elle n’est pas encore connue des disciples, humains habitués à faire leur volonté, mais ils la découvriront, et la mettront « au menu » de leur vie et de la marche chrétienne.

Quelle nourriture !

A tous, bon appétit !

« Old Masters », œuvre de l’artiste espagnol Oriol Vilanova, est une veste. Exposée au Musée Picasso, elle a été dérobée par une mamie de 72 ans le 7 mars dernier. Cette veste a été retrouvée chez elle mais raccourcie de 30 cm : la dame l’avait fait mettre à sa taille !

Jésus exhorte une église attiédie à acheter de Lui des vêtements blancs (Ap 3/18).

Acheter ; le vol est ici impossible ! Mais acheter de Lui : il y a un coût, il n’est pas financier mais spirituel. Pour certains le coût représenté par la repentance est insupportable ! C’est pourtant le même Seigneur Jésus qui donne à l’église / l’épouse de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur (Ap 19/8).

Que les vêtements de Jésus soient devenus resplendissants et d’une blancheur unique (Marc 9/3) lors de sa transfiguration, nous le comprenons bien : il est ici dans l’éclat de sa divinité, de sa propre nature.

Que des hommes et des femmes pécheurs de nature, mais sauvés puissent paraître revêtus d’éclat et de pureté, c’est l’œuvre de la grâce.

Notre justice ressemblait à un vêtement souillé (Es 64/5), rien d’autre que la grâce ne peut convenir. Ce vêtement spirituel, ajusté à la mesure de Christ l’est également à la nôtre : nul besoin de retouches.

« Je me réjouirai en l’Eternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; car Il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance… »

(Es 61/10)

Pascal Collet