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… dispositif lancé en avril 2022 par l’assurance maladie permettant aux assurés sociaux de consulter des psychologues.

Les professionnels conventionnés sont aujourd’hui débordés : les français ne vont pas bien.

Adultes et jeunes, actifs ou non… les gens viennent pour des problèmes qu’on ne voyait pas avant.

Beaucoup sont donc loin de « l’état prospère de l’âme » mentionné par l’apôtre Jean (3 Jean 2).

Tant de pressions, d’inquiétude, de mauvaises nouvelles, de désordres en tous genres aussi.

« Guéris mon âme »

(Ps 41/5)

Cette parole n’est pas adressée à un homme spécialiste (comment va son âme à lui ? son existence à lui ?) mais à Dieu.

L’âme peut donc être malade aussi bien que le corps…

Elle peut aussi être guérie !

« Il guérit ceux qui ont le cœur brisé et Il panse leurs blessures »

(Ps 147/3)

Celui qui en quelques mots perce la carapace, les secrets, le cœur, la honte de la femme samaritaine ne peut-il rien pour nous ?

Les préceptes divins, dont le psalmiste écrit qu’ils sont ses conseillers (Ps 119/24) ne peuvent-ils pas être la relation d’aide la plus efficace ?

Le baume de l’amour divin dans la vérité divine ne peut-il pas s’appliquer à toutes les blessures ?

Que prospère notre âme !

Pascal Collet

« La première fois que je me suis couché dans une tranchée, j’étais horrifié par les vers de terre… après une semaine, je ne prêtais même plus attention aux souris qui courraient sur mon buste et sur mon visage… »

D’un combattant ukrainien…

Un étudiant en médecine disait quant à lui que la première fois qu’il a assisté à une autopsie, il a dû précipitamment sortir pour vomir. Mais une semaine plus tard, ça ne lui faisait plus rien…

On s’habitue à tout…

…même au mal, même au pire.

D’abord on le combat : c’est un agresseur après tout ; nous aspirons à autre chose.

Puis, chemin faisant, c’est comme s’il nous apprivoisait et nous en faisons notre compagnon, bien que le salaire du péché soit (toujours) la mort (Rom 6/23).

Est-ce là finalement, qui plus est dans un temps saturé du mal, la voie courante ?

Le message alors serait donc de ne plus prêter attention aux valeurs morales, et plus généralement à tout ce qui pourrait nous culpabiliser.

Ou alors… une prise de conscience, qui sera double : d’abord refuser la fatalité du mal auquel on s’habitue. Nécessaire mais pas suffisant.

« Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rom 7/24) c’est-à-dire de l’emprise mauvaise.

Ceci est un soupir pour vivre « autre chose », et cette « autre chose » sera une révélation neuve, fraîche, évidente de l’issue que chacun peut trouver en Jésus-Christ quant à l’emprise mauvaise.

La perspective change : on apprend à « s’habituer » à Jésus, sa présence, sa victoire, sa personne, ses ressources.

Pascal Collet

Ce mot est souvent alléchant n’est-ce pas ?

Même si le rêve qu’il évoque se transforme en cauchemar, car l’être humain peut être séduit.

En l’occurrence, ici, nulle séduction, mais un constat fait par le psalmiste.

J’insiste : un constat, pas un espoir, un but à atteindre. La réalité l’a amené à ce constat.

Quel est-il ?

Il faut le lire dans la 13ème strophe du Psaume 119, soit les versets 97 à 104.

…Plus sage que ses ennemis

…Plus instruit que mes maîtres

…Plus d’intelligence que les vieillards

Le psalmiste, tel que nous le percevons dans ses écrits, est suffisamment humble pour ne pas se rengorger ou exagérer : la chose est ainsi !

Quel avantage n’est-ce pas ?

Et donc quelle parole, que la Parole de Dieu ! Car c’est elle qui produit ces « plus » !

Précieux trésor !

Valeur inestimable et non quantifiable mais réelle, jusque y compris dans l’existence quotidienne. Ces « plus » s’y réfèrent ; nous sommes avec le psalmiste dans le concret.

Par exemple, il a des ennemis.

Comment faire avec eux ? Comment agir ?

La source de la Parole de Dieu lui donne une sagesse supérieure à la leur.

La laisserons nous fermée ?

La négligerons-nous ?

Que plutôt, assidument, nous la fréquentions et qu’elle nous façonne et nous enrichisse.

Pascal Collet

C’était son surnom. De son nom : James Harrison.

Pourquoi ce surnom ?

Son sang avait la particularité de contenir une substance rare, l’immunoglobuline anti-D avec laquelle on fabriquait un traitement préventif à la maladie hémolytique des fœtus et du nouveau-né.

Très peu de personnes ont ces anticorps alors qu’ils étaient particulièrement nombreux chez lui.

Pendant 60 ans, il a donné son plasma, plus de 1100 fois et a permis de sauver l’existence de plus de 2 millions de bébés : toutes les 2 semaines depuis 1967 il a donné 800 millilitres de plasma sanguin.

L’homme au bras d’or est décédé le 17 février à 88 ans.

Un bienfaiteur généreux a donc cessé de l’être, par la force des choses.

On aimerait que ce genre de bienfaits n’ai jamais de fin…

… ce qui est le lot du grand bienfaiteur divin !

Instituant la Cène pour les Siens, il dira bien que son sang va être répandu pour d’autres (Luc 22/20) comme son corps sera donné pour d’autres (Luc 22/19).

La croix est le don suprême pour sauver notre vie.

Mais ce qui la suit est inouï : « J’étais mort et voici je suis vivant aux siècles des siècles »  (Ap 1/18), dit Jésus.

Il a été mort ! Le fait fut soigneusement constaté.

Dieu l’a ressuscité. Pour un salut sans fin, lui.

« … étant toujours vivant… » voilà ce qui différencie le fils de Dieu de tout autre, fut-il un bienfaiteur comme l’homme aux bras d’or.

Adorons-Le !

Pascal Collet

Pour Dieu.

Une scène de la vie courante de l’époque, dans laquelle Abraham montre de la considération, de l’empressement pour la personne de Dieu.

3 visiteurs ; la chaleur du jour ; l’hospitalité traditionnelle : un peu d’eau, un morceau de pain.

Mais est-ce suffisant pour ces visiteurs ? Non.

Il sera donc ajouté des gâteaux « faits maison » avec la meilleure farine ;

un plat de viande avec un veau tendre et bon ;

de la crème et du lait.

Sans rechigner, sans traîner non plus : Abraham court, va promptement vers Sara, court encore à son troupeau… toujours dans la chaleur du jour (au moment de la sieste bienvenue ???)

Et tout cela, à… 99 ans !!!

(La lecture se trouve au chapitre 18 de la Genèse, les versets 1 à 8).

Le cœur qu’il faut donc pour ces 3 visiteurs « hors norme » : 2 anges et Dieu Lui-même !

Ce cœur-là n’est pas parfait, mais il est conforme au « vis-à-vis » divin.

« … souvent nos tiédeurs te désavouent… » dit un cantique.

« Que sa vue (Jésus) enflamme tous ses combattants et soutienne l’âme des plus hésitants » dit un autre…

Le cœur qu’il faut.

Pascal Collet