Archives par mois :août2022

hi archyive

« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? »

(Rom 8/31)

Non qu’il n’y aurait plus personne contre ses enfants : ce serait plutôt le contraire selon l’expérience !

Mais quelque soit celui qui serait contre nous, si Dieu est pour nous, tout est bien pour nous.

L’inverse est vrai, Dieu interroge :

« Ton cœur sera-t-il ferme, tes mains auront-elles de la force dans les jours où j’agirais contre toi ? »

(Ezéchiel 22/14)

Qu’Il agisse « contre »… nous devrions être saisis de vertige. Car si tel est le cas, qu’aurions-nous à faire valoir ?

Aucune science, aucune vaillance, aucun courage, aucun effort, aucune technique ne suffirait dans cette séquence qui verrait Dieu agir « contre ».

L’immense statue d’une splendeur extraordinaire que Nébucadnetsar vît en songe représente bien des empires humains, avec toute leur gloire. (Daniel 2)

Pourtant une pierre, une simple pierre frappe cette statue et la met en pièces.

Toute construction humaine se trouve balayée car Dieu s’est en quelque sorte levé pour agir « contre ».

« Qu’ils bâtissent, je renverserai ! »

(Malachie 1/4)

Par nature ennemis de Dieu par nos pensées et nos œuvres, voici qu’en Jésus se présente l’appel à la réconciliation, pour que cette dernière se transforme en communion. Notre réponse est faite de repentance envers Dieu et de foi en Jésus-Christ.

Alors, Dieu devient « pour » nous.

Précieuse communion !

Pascal Collet

Des pilotes de la compagnie Ethiopian Airlines se sont endormis et ont raté leur atterrissage.

C’était le 15 Août, durant le vol reliant Khartoum à Addis-Abeba.

Lorsque l’avion s’est approché de l’aéroport d’arrivée, il n’a pas entamé sa descente.

Le contrôle aérien a bien essayé de contacter l’équipage sans succès.

C’est la déconnexion du pilote automatique qui a déclenché l’alarme sonore, l’appareil ayant dépassé la piste d’atterrissage, tirant enfin les pilotes de leur sieste.

Comme quoi confier son existence à des humains même qualifiés n’est pas sans risque, celui d’une simple sieste en l’occurrence.

Dieu a son repos ; celui-ci n’est toutefois pas consécutif à une fatigue mais à un travail achevé (Gen2/2).

Le Psaume 121 pourrait presque être appelé le psaume du gardien, tant cette pensée de Dieu le montre comme celui qui garde est présente.

Or le début du verset 4 affirme : « Voici, il ne sommeille ni ne dort… »

Même dans son repos, il n’est jamais déconnecté de la réalité : la nôtre.

Vigilant, attentif, concerné, il ne laissera pas le sommeil l’emporter hors des besoins et dangers des siens, quels qu’ils soient.

Nous avons raison de lui confier notre destinée !

Pascal Collet

…Celui de Dieu comme l’écrit David au Psaume 65, verset 10.

La France avec ses 10 000 fleuves et rivières semblait bien pourvue et « à l’abri ».

Mais voilà que nous voyons le niveau de nos fleuves baisser au point que les bancs de sables apparaissent plus que l’eau, certains canaux de navigation fermer, et l’eau inexistante par endroit, avec des lits complètement asséchés…

Alors, ce ruisseau de Dieu plein d’eau, il nous parle !

Comment, pour l’homme de l’Orient qui est David, mieux décrire la richesse, la générosité, l’abondance et finalement la vie  (« l’eau, c’est la vie : ») de Dieu qu’en empruntant cette image d’un ruisseau ?

Cette grâce n’est pas d’hier, ni d’un avenir espéré ; elle n’est pas soumise aux aléas, impondérables, circonstances …elle est de jour comme de nuit, d’hiver comme d’été

Nul besoin d’espérer une saison de pluie ; d’échafauder des retenues d’eau…

Elle était, elle est, elle sera.

Poursuivons l’image : la terre est fertilisée, détrempée par les pluies ; les sillons du cultivateur sont arrosés, le germe est béni (versets 10 et 11)

Les plaines même du désert sont abreuvées et les collines sont ceintes d’allégresse (v13).

Le ruisseau de Dieu est plein d’eau !

Pascal Collet

L’actualité nous a montré des fumées, dont le proverbe dit qu’elle n’est pas sans feu !

Effectivement !

Fumée inquiétante (« la circulation est bloquée, la fumée est dans la zone de ma maison » ), toxique, envahissante, propagée loin des zones de feu, rendant l’atmosphère irrespirable…

Le texte biblique en évoque d’autres.

La fumée de l’embrasement de la Babylone dernière (Ap18/9 ; 19/3). Ainsi donc ce grand système politico-économico-religieux de la fin des temps est appelé à connaitre une destruction soudaine.

Une fumée de tourment (Ap 14/11)

Ce tourment est celui des adorateurs de l’antichrist, le « pôle inversé » des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus. Cette fumée fait suite à l’embrasement de la colère divine, elle-même succédant à la longue période d’une grâce offerte librement et généreusement en Jésus.

Cette fumée est présentée comme « aux siècles des siècles »… 

Que chacun s’empresse donc de venir à Jésus qui nous délivre de la colère à venir (1 Thes 1/10), et rejoignant les saints, sauvés par grâce, rachetés par l’œuvre de la croix, offrant leurs prières à Dieu comme un parfum d’agréable odeur, symbolisés par la fumée des parfums (Ap 8/4).

Fumée bienfaisante celle-ci ….

Pascal Collet

Un très brillant élève avait vu tous ses vœux pour entrer en classe préparatoire scientifique refusés par la « machine » Parcours sup.. La réponse souvent entendue par lui et les siens aux démarches et questions fut la suivante : « Personne n’y peut rien, c’est la machine qui décide ! »

Les algorithmes sont donc souverains….

C’est la machine qui décide…

Il y a un paradoxe concernant notre destinée :

  • D’une part, l’œuvre nécessaire n’a été accomplie par aucun de nous ; mais elle a été réalisée : « Tout est accompli » (Jean 19/20) fut prononcé par Jésus, et Lui seul. Sur la croix, et ceci est tout sauf un hasard.
  • D’autre part, bien qu’étant qualifiée de « sans force » (Rom 5/8), il nous appartient de choisir.

Quelle solennelle parole que celle prononcée d’abord à l’égard d’Israël, mais aussi valable pour nous : « …j’ai mis devant toi la vie et la mort…choisis la vie… » (Deut 30/19)

Notre destinée dépend donc entièrement de ce qu’un Autre a accompli pour nous, et de notre choix.

Aucun algorithme n’interviendra.

La machine est inopérante.

On ne peut par dire : « Personne n’y peut rien ».

En même temps, le plus bas tombé est accepté, s’il le veut, alors que le juste à vues humaines est refusé : part de la grâce au moyen de la croix de Jésus.

Alors, choisis la vie !

Pascal Collet