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Pour beaucoup, le terme ‘apocalyptique’ est toujours synonyme de catastrophe à grande échelle ; un mot qui évoque la fin du monde d’après le dictionnaire ‘Petit Robert’. La fin de quel monde ? Certainement pas du monde chrétien, au contraire.

L’Apocalypse, dernier livre de la Bible transmis par l’apôtre Jean, est encore voilé en bien des domaines quoique certains auteurs se targuent de vouloir l’interpréter dans le détail. Même si les sceaux fermant cette révélation étaient totalement ôtés, aurions-nous suffisamment de mots et d’expressions pour décrire ce qui dépasse le langage humain le plus élaboré ?

Il demeure le prélude d’un monde nouveau. Un des premiers mots d’introduction est le terme ‘heureux’ (Apo. 1/3). « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche ».

Outre la description d’une condamnation justifiée vis-à-vis de ceux qui rejettent le Créateur, le Sauveur, Seigneur, Père et Dieu rempli d’amour et de bienfaits pour chacun, nous y trouvons dépeint la personne glorifiée de Jésus (chap. 1). Des mises en garde et des conseils pour la vie de l’homme d’aujourd’hui (chap. 2 et 3). La rencontre avec des personnages célestes parce que la porte du ciel est ouverte à ceux qui croient (chap. 4). Des chants, des louanges, une célébration d’un niveau jamais atteint (chap. 5).

D’autres chapitres fourmillent de motifs d’expériences à venir. Le chapitre 7 révèle ceux qui ont lavé leurs robes dans le sang de l’Agneau. Le 11ème décrit l’élévation victorieuse de deux témoins fidèles jusqu’à la mort. « Ils entendirent du ciel la voix qui leur disait : Montez ici » (v. 12). Il montèrent à la vue de tous leurs ennemis. Les rachetés de l’Agneau du chapitre 14. L’invitation au festin de ses noces (chap. 19). La merveilleuse découverte des nouveaux cieux et de la nouvelle terre des chapitres 20 et 21.

Oui ! Comment oser ajouter un mot aux merveilles de ce Livre ?

Comment présenter l’infini dans notre langage réducteur ?

A la lecture de ces récits, nous puisons des encouragements, du bonheur et de l’espérance en abondance.

Où sont les détracteurs de Dieu qui décrivent l’Apocalypse comme un avenir sans espoir ? Sans espoir pour qui ? Pour eux certainement à moins qu’ils ne se repentent de leurs péchés et se présentent devant le Seigneur en invoquant le Nom de Jésus. Les portes de la grâce sont toujours largement ouvertes.

Le chrétien se prépare pour ces bénédictions sublimes. Il s’enthousiasme face à ces réalités indestructibles.

Laurent Van de Putte

Combien d’hommes et de femmes veulent être serviteurs du Seigneur sans posséder de solides bases de connaissance spirituelle. Leurs motivations sont louables. Face aux détresses rencontrées, l’émotion gagne leur cœur, un profond désir de soulager les victimes et de partager leur fardeau les engagent dans une action méritoire. Mais, cette volonté manifeste suffit-elle pour leur accorder les indispensables moyens ?

Un premier pas vers la réussite nous est témoigné par l’apôtre Paul. Par les salutations adressées dans ses lettres, il définit en partie quelques points concernant son appel.

– Paul, le persécuteur de l’Eglise qui mettait en prison les chrétiens et combattait leur foi. Suite à son expérience sur le chemin de Damas, il eut une repentance profonde suivie d’une conversion indiscutable après sa rencontre avec Ananias. Après avoir reçu l’imposition des mains, il recouvrit la vue, fut baptisé et rempli du Saint-Esprit (Act. 9/10-19).

– Serviteur (doulos = esclave) du Christ Jésus (Phil. 1/1). Une disponibilité totale au service du Seigneur Jésus permet de répondre réellement aux besoins rencontrés afin que le Maître manifeste sa puissance libératrice. Pour se présenter comme un serviteur efficace auprès des personnes de nos sociétés si diverses, sachons être un ‘doulos’ à l’école de Dieu.

– Apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts (Gal. 1/1). Témoin de la personne du Père avec ce que cela peut signifier sur le plan spirituel, et de la résurrection du Sauveur.

– Par ordre de Dieu notre Sauveur et de Jésus-Christ notre espérance (I Tim. 1/1). Un envoyé porteur des directives les plus glorieuses.

– Par la volonté de Dieu pour annoncer la promesse de la vie (II Tim. 1/1). Mis à part pour annoncer l’Evangile de Dieu (Rom. 1/1). Au moyen de cette parole, Dieu « nous a donné tout ce qui contribue à la vie » (II Pi. 1/3).

– Pour la foi des élus et la connaissance de la vérité conforme à la piété (Tite 1/1).

Appelés, non par nos propres aspirations, mais avec une sérieuse base de repentance et de conversion, remplis du Saint-Esprit, partageant une connaissance vivante et expérimentée de la Parole de Dieu concernant la vérité conforme à la piété ainsi que l’espérance et tout ce qui contribue à la vie, assistés par Dieu lui-même dont les promesses correspondent à toutes les nécessités de l’homme, qu’elles soient morales, physiques ou spirituelles, nous pouvons, seulement dans ces conditions, être envoyés selon une volonté divine qui dépasse toutes les motivations personnelles.

Laurent Van de Putte

Quelque soit le service auquel le chrétien est appelé et quelle que soit son importance, il doit être accompagné d’un élément qui lui est propre, en rapport avec sa fonction. « Que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi ; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère ; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité ; que celui qui préside le fasse avec zèle ; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie » (Rom. 12/6-8).

– La prophétie en accord avec la foi. C’est plus que de la confiance, mais l’accompagnement d’une connaissance approfondie de la Parole de Dieu, travaillée et entretenue jour après jour dans un esprit d’étude et de prière.

– Pour le ministère, l’enseignement ou l’exhortation, ne soyons pas comme ces chrétiens qui dispersent leurs capacités dans toutes sortes d’activités, même si elles sont spirituelles. Ces bien-aimés finissent toujours par porter atteinte à la qualité de leur action, porter atteinte à leur propre personne, à leurs relations familiales et à l’œuvre de Dieu.

Nos journées ne durent que vingt quatre heures. Chacun doit prendre les moments nécessaires à la vie fraternelle, familiale et personnelle. Il faut également du temps pour « recharger ses batteries spirituelles ».

– Donner avec libéralité. Le fait d’avoir le privilège d’apporter une assistance appropriée parce nous possédons quelques biens est louable. Donner avec générosité, avec largesse mais surtout avec une pleine libéralité, c’est-à-dire : à titre entièrement gratuit. Simplicité, candeur, sincérité, honnêteté mentale dit la Bible.

– La présidence en accord avec le zèle. Actif en montrant le chemin. Elle n’est jamais une position qui nous permet de mettre en demeure les autres d’agir, mais elle est pour celui qui préside l’engagement à se conduire comme un modèle à suivre. Le Seigneur montra l’exemple en se ceignant d’un linge pour laver les pieds de ses disciples. « Jésus qui savait qu’il s’en allait à Dieu, se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint » (Jean 13/3-6).

Il fut dans cette action le symbole d’un merveilleux modèle d’humilité et de service.

– La miséricorde faite avec joie. La bonne volonté vis-à-vis des affligés, des blessés du chemin de l’existence ici-bas, le désir ardent d’aider avec compassion, amour divin.

L’exercice de la miséricorde s’accomplit avec une joie calme, sereine, réconfortante. Elle n’a pas de rapport avec un enthousiasme bruyant. Nous n’encourageons pas une personne en frappant sur ses blessures récentes, sur ses cicatrices encore douloureuses.

Laurent Van de Putte

Lorsque Jean-François Champollion déchiffra les hiéroglyphes, il voyagea des mois au milieu des pyramides et des tombeaux des pharaons. Il fut saisi d’un désir de quête spirituelle et confia sa protection, ses recherches, sa vie aux multiples dieux dont il rencontrait l’histoire. Mais parmi le résultat de ses découvertes remplissant des milliers de pages et de croquis, la traduction d’un papyrus placé à côté du chevet où il mourait fut trouvé par sa fille. Il peut profondément nous surprendre. « Un Dieu semblable à la lumière s’est manifesté. Il vivra toujours ».

Un petit bout de papyrus apparemment perdu aux yeux du monde parmi tous les vestiges de cette extraordinaire civilisation égyptienne comptant ses centaines de temples, ses milliers de statues, de figurines et ses objets précieux ; un petit morceau de papyrus qui nous parle d’un Dieu unique.

La révélation de Dieu ne nécessite pas toujours une manifestation spectaculaire. Parlant du Sauveur du monde, il est écrit le concernant bébé, jeune garçon et adulte :

« Vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2/12).

« Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2/52).

« Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire » (Es. 53/2).

« Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur, et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse (Mat. 21/5).

Un homme revêtu par des soldats d’un manteau de pourpre, ayant sur sa tête une couronne d’épines et portant un roseau dans sa main droite (Mat. 27/27-29).

Un homme élevé sur une croix au milieu de deux malfaiteurs.

Cette façon d’être révélé démontre vraiment la transcendance de Dieu et l’inutilité de tous les artifices employés ici-bas pour que triomphe la cause de sa Parole. L’histoire des réveils spirituels vécus dans divers pays au travers des âges ne mentionne pas le décorum dont certains prédicateurs s’entourent pour annoncer l’Evangile. L’homme aime le clinquant ; le Saint-Esprit n’en a aucunement besoin. Lorsque la voix céleste retentit pour inviter le cœur à la repentance, les yeux se tournent vers l’intérieur et font abstraction de ce qui se déroule à proximité.

Un petit bout de papyrus suffit pour que le témoignage traverse des millénaires et manifeste l’erreur des fausses célébrations, la vanité des multiples dieux dont les hommes s’entourent

Laurent Van de Putte