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Combien sont prêts à sacrifier des valeurs considérables pour l’apparence.  Que cache cet aspect extérieur qui représente rarement la réalité dans notre monde souvent trompeur?

Chacun connaît ces deux phrases significatives : ‘Tout ce qui brille n’est pas or’ et ‘L’habit ne fait pas le moine’.

Moïse enseignait le peuple d’Israël en disant, entre autres paroles : « Vous n’aurez point égard à l’apparence des personnes dans vos jugements ; vous écouterez le petit comme le grand ; vous ne craindrez aucun homme, car c’est Dieu qui rend la justice » (Deut. 1/17).

Jésus tiendra des propos similaires : « Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice » (Jean 7/24).

Le jour de l’appel à la royauté du jeune David, le prophète Samuel se trompait en considérant son frère aîné Eliab : « Certainement, l’oint de l’Eternel est ici devant lui. Et l’Eternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté… L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur » (I Sam. 16/7).

Dans les temps de la fin, face à la multiplication des porteurs de doctrines erronées, souvenons-nous de cette parole du Maître : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Mat. 7/15-16).

Paul ajoutera : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (II Cor. 11/13-14).

Si l’apparence peut être vue sous un jour négatif, elle cache aussi parfois des valeurs glorieuses. Parlant de la venue du Seigneur sur la terre des hommes, Esaïe à prophétisé : « Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée, il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire » (Es. 53/2). Pourtant, les fils de Koré pourront chanter : « Tu es le plus beau des fils de l’homme » (Ps. 45/3).

Parlant de sa propre attitude au milieu des chrétiens de Corinthe, l’apôtre Paul écrira : « Moi, humble d’apparence quand je suis au milieu de vous, et plein de hardiesse à votre égard quand je suis éloigné… » (II Cor. 10/1).

Que nos appréciations, nos jugements, nos réactions ne se conforment jamais aux seules apparences. Nous risquerions des erreurs regrettables.

Souvenons-nous de ce proverbe arabe ‘Ne jugez point le grain de poivre d’après sa petite taille, goûtez-le et vous sentirez comme il pique’.

Laurent Van de Putte

Dans la lettre envoyée par le Seigneur à l’assemblée de Philadelphie, il est écrit : « Je connais tes œuvres. Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer » (Apo.3/8).

Qui que vous soyez, doux ou violent, chrétien ou incrédule notoire, sérieux ou moqueur, où que vous soyez, dans la chaleur d’une maison cossue ou dans l’isolement d’une cellule de prison, vous pouvez faire vôtre cette parole divine : « J’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer ». Cette porte de délivrance et de salut découvrant un horizon de liberté possède un nom célèbre. Jésus dira aux disciples qui le suivent : « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages » (Jean 10/9).

Dans les temps anciens, la porte revêtait quelques notions importantes. Les affaires étaient traitées à la porte principale des villes. La justice y était rendue. Entrer ou sortir n’était pas évident pour le coupable.

Aujourd’hui et depuis son sacrifice pour chacun de nous, Jésus est devenu la porte du pardon, du relèvement et de la liberté sans contrainte. Il est vraiment le Sauveur de ceux qui s’attendent à Lui. « C’est maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (II Cor. 6/2).

Comme fut fermée la porte de l’arche après que Noé et les siens soient entrés, la porte des bienfaits divins deviendra infranchissable. La sagesse aura fini de crier son message d’appel à la repentance. Aucun prédicateur ne frappera plus à la porte intime des cœurs.

Quelqu’un a dit : ‘La patience a ses limites’ ; celle de Dieu a les siennes. Des siècles d’attente et d’invitation à venir au pied de la croix pour y recevoir le pardon de nos péchés, la possibilité pour chacun de parvenir à la connaissance de la vérité au moyen de l’Evangile amplement diffusé, l’assistance invisible mais tellement réelle du Saint-Esprit pour éclairer nos consciences avec efficacité… Stop ! On ne se moque pas de Dieu. Le temps de cette terre sera bientôt révolu. Les chrétiens véritables, ceux qui ne le sont pas de nom mais de fait, connaîtront les joies de leur destinée éternelle.

Aujourd’hui, la porte est encore ouverte. Vous pouvez vous rallier à la foule bienheureuse des fidèles, passer comme le disent les Saintes Ecritures « de la mort à la vie » (Jean 5/24), des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour recevoir, par la foi en Jésus, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés » (Act. 26/18).

Grandement ouverte ou totalement fermée ; il n’y a pas de demi-mesure.

Laurent Van de Putte

O mort, où est ta victoire ?

Actuellement, comme pendant les périodes de guerre, la vie semble avoir bien peu de valeur. La mort rôde jusque dans les cours d’école. Où sont les jeux innocents d’autrefois ?

Pendant les affrontements opposant deux, trois ou plusieurs pays, l’homme seul, au milieu d’une multitude s’engouffrant vers le trépas, ressent en général la peur. Elle vient terrasser les plus braves. Le désir de fuir pour tout abandonner, ou l’attente immobile de la mort qui atteint tous ceux qui l’entourent le lie dans une toile d’épouvante.

Parlant de ce sujet, Jésus apporta ce surprenant propos à ceux qu’Il appelle ses amis : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus » (Luc 12/4). Pour accepter une telle parole, n’est-il pas nécessaire de posséder une vision élargie dépassant le cadre de la situation présente ? Il faut être pénétré profondément de plusieurs réalités : celle de la résurrection possible, de la vie éternelle, de notre appartenance à Dieu lorsque nous faisons partie des amis du Sauveur, de son plan collectif et individuel, de son amour et de sa puissance face à toutes les tragédies, si difficiles soient-elles.

Beaucoup d’hommes affirment crânement ne pas craindre la mort. Sommes-nous certains que leur déclaration soit au niveau de la réalité de leur pensée ? Personnellement, j’en doute.

Comment la mort n’engendrerait-elle pas la peur si nous ne sommes pas établis sur des certitudes et sur une espérance sérieuse, inébranlable ?

Chaque fois que je rencontrais une dame de mes connaissances, celle-ci accompagnait immanquablement sa salutation de ces mots : ‘Ah ! Le jour de ma mort sera le plus beau jour de ma vie !’ Ceci jusqu’au moment où je lui répondis : ‘Je vais donc prier pour que cela survienne bien vite.’ Dès lors, sa phrase habituelle ne fut plus jamais prononcée. Elle croyait trop au résultat possible de la prière.

Combien est encourageante la suite des propos de Jésus : « Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ? Cependant, pas un d’eux n’est oublié devant Dieu. Et même les cheveux de votre tête sont comptés. Ne craignez donc point ; vous valez plus que beaucoup de passereaux » (Luc 12/6-7).

« Ne vous affligez pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance » (I Thes. 4/13).

« Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance (Jér. 17/7).

En écrivant à Tite, l’apôtre Paul parlera de « la foi des élus de Dieu et de la connaissance de la vérité qui est selon la piété, lesquelles reposent sur l’espérance de la vie éternelle promise dès les plus anciens temps par le Dieu qui ne ment point » (Tite 1/1-3).

« Ayez foi en Dieu » (Marc 11/22). Faites-Lui confiance.

Laurent Van de Putte