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Depuis plusieurs années déjà, une enquête révélée sur le journal ‘Le Pèlerin’ donnait le nombre de français croyant à la résurrection : Un sur dix, chiffre atteignant 13 %  dans le milieu catholique. Tout simplement effrayant ! Où en sommes-nous aujourd’hui ? La France peut-elle prétendre encore être une nation chrétienne ? Pourtant, combien d’hommes et de femmes se gargarisent de science-fiction, jouent à croire en des mondes extraterrestres. Ils acceptent de quitter en pensée la dimension étroite du contexte quotidien pour meubler leur esprit de personnages fictifs, mais, dès qu’il s’agit de la résurrection de Jésus-Christ sans laquelle tout l’édifice spirituel est anéanti, ils se ferment plus ou moins hermétiquement.

Chrétiens et résurrection : deux mots absolument indissociables. Ne pas accepter la résurrection, c’est faire du terme chrétien une enveloppe vide de toute substance vivante, de foi, de perspectives et de possibilités éternelles glorieuses.

La mort du Seigneur sur la croix a permis que soit réglé le problème du péché, de l’impureté humaine. Il appartient à chacun d’accepter cet acte divin comme un don d’amour, de grâce et de pardon.

Mais que serait cette mort de Jésus sans finalité libératrice, sans débouché sur la vie, sans le rétablissement d’un bonheur détruit ? A quoi sert-il de fermer les portes de l’enfer pour les âmes croyantes si celles du ciel ne doivent jamais s’ouvrir ? Une œuvre sans but ? Où seraient la Puissance et la Gloire de Dieu ?

« Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures ; il a été enseveli , et il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures » (I Cor. 15/3-4).

« S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés… » (I Cor. 15/13-18). Sans résurrection, c’est le mot ’perdu’ qui peut envahir notre ouïe et nous poursuivre où que nous soyons..

Combien chaque membre demeuré fidèle à son Seigneur et Sauveur doit plus que jamais proclamer le message salvateur, entonner un chant d’espérance, annoncer la délivrance.

Que des trompettes spirituelles puissent sonner la victoire possible sur toutes les dégradations qui voudraient toucher notre société.

« La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi » (I Jean 5/4). Jésus est vivant ! Il est ressuscité !

Laurent Van de Putte

« Dieu vous a choisis dès le commencement… » (II Thes. 2/13),

Pour quoi ?

– « Pour le salut par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité », le vôtre et celui d’autres personnes, quelques soient leur couleur, leur race ou leur croyance actuelle.

– Pour une gloire qu’Il veut partager avec chacun de ses enfants, gloire manifestée par toutes sortes d’actions dans les cieux et sur la terre, bénédictions, délivrances, miracles, et les œuvres du Saint-Esprit accomplies au travers d’un Moïse, d’un Elie, d’Elisée, Pierre ou Paul, selon les circonstances.

– Pour que les vrais chrétiens, fidèles et sanctifiés, deviennent la fiancée de son Fils en attendant d’être son épouse avec laquelle Il pourra, au travers de l’éternité, engendrer des œuvres nouvelles. N’oublions pas que Jésus demeure pour tous les temps la Parole créatrice.

– Pour vaincre à travers ses rachetés l’ennemi de tous les hommes, des saintes créatures célestes (anges, archanges séraphins et autres personnages), l’ennemi juré de Dieu, Satan, le Lucifer ancien et ses hordes démoniaques, afin de libérer totalement le monde spirituel pour parvenir à la liberté, au bonheur, à une véritable explosion de la vie véritable.

 

Afin que ce programme d’une ampleur dépassant tout ce qui pourrait humainement se concevoir soit réalisé, Jésus, la Parole éternelle, est venu ici-bas, est né dans la chair d’un homme, a grandi, pleuré, prié, aimé, lutté et souffert. « Il s’est dépouillé Lui-même en prenant une forme de serviteur… Il s’est humilié Lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Phil. 2/7-8). Celui qui fut injustement condamné est sorti vainqueur du tombeau, ressuscité, vivant pour toujours, ayant reçu « le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père ».

C’est également cet aspect de gloire sans mesure que le bien-aimé Seigneur désire partager avec ceux qu’Il aime et qui l’aiment.

Au regard d’un avenir d’une telle dimension, nous comprenons pourquoi un homme comme Moïse a supporté tant de difficultés, fait face à d’exceptionnels problèmes, malgré un âge où tant de personnes ont tendance à baisser les bras. « Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Héb. 11/10).

Un architecte. Un artisan, un ouvrier, un technicien, quelqu’un qui produit, qui enfante. Tel est notre Dieu. D’un monde informe, chaotique, comme un tohu-bohu, peuplé d’hommes ravagés par le péché, Il crée un œuvre pure, sainte et éternelle. Grande est sa puissance !

Laurent Van de Putte

Si des villes telles Bethléem, lieu de la naissance de Jésus, Nazareth, là où Il vécut la majeure partie de sa vie terrestre, Cana pour son premier miracle, Capernaüm et la démonstration de puissance à travers les nombreuses délivrances opérées, sont des villes touchées par une certaine célébrité, Césarée,  moins connue, vécut aussi un moment d’une importance capitale.

Comme beaucoup de personnes furent étonnées, voire stupéfaites, lors de la destruction inattendue du mur de Berlin, la destruction d’un mur de séparation plus important eut lieu à Césarée sans que le monde d’alors s’en aperçoive, le mur qui séparait le peuple d’Israël de tous les chrétiens de la terre.

Divinement averti et préparé, l’apôtre Pierre répondit à l’invitation de Corneille pour se rendre dans cet endroit. Attendu par ce chef militaire romain entouré de sa famille et de quelques amis, l’apôtre  accepta d’entrer dans sa demeure, bravant ainsi la coutume juive pour laquelle se lier à un étranger ou pénétrer dans sa maison était interdit. L’Evangile annoncé connut un impact glorieux provoquant l’étonnement de Pierre et des quelques frères qui l’avaient accompagné. L’Esprit de Dieu descendit sur ces païens comme sur les juifs au jour de la Pentecôte. « Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens » (Act. 10/45). Ces premiers païens étaient sauvés. C’est à cet instant que, sans un bruit fracassant, le mur de séparation plus solide et important que tous ceux que nous pouvons connaître s’écroula pour ce temps et l’éternité. Comme quoi de grandes manifestations divines ne sont pas toujours spectaculaires. Tous les hommes du monde pouvaient voir s’ouvrir en grand les portes du salut, Israël, les portes de l’unification. « Vous, autrefois païens dans la chair,… souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privé du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car Il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation,… afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix…» (Eph. 2/11-18). A la croix, Jésus mourait pour la destruction de ce mur ; à Césarée, nous pouvions contempler les premiers effets de cette glorieuse bénédiction.

Depuis des siècles, le peuple d’Israël est opprimé, frappé, condamné à l’exil, et pourchassé par les nations, Comment détruire une haine aussi violente enracinée depuis tant de générations ? La réconciliation entre le monde et le peuple juif ne peut réellement s’opérer durablement qu’en Jésus-Christ.

Laurent Van de Putte

Je vis dans des assemblées où le chant des cantiques est agréable, les chorales excellentes, les moments de prière spirituels, les prédications édifiantes, la fraternité encourageante, mais CELA NE ME SUFFIT PAS. Ces valeurs deviennent secondaires si l’Evangile n’est pas proclamé dans chaque rue de nos villes et villages de France et jusqu’aux extrémités de la terre.

Le siège confortable offert par notre église est un moyen de repos où nous renouvelons nos forces spirituelles. Cependant, sachons nous lever pour accomplir notre mission et nous impliquer réellement corps et âme en faveur du salut des autres.

L’apôtre Paul écrivait en sous-entendant : si la chose est possible « Je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair.» (Rom. 9/3). Paul était donc un homme prêt à tout perdre pour la libération des siens. Ce remarquable état d’esprit lui a permis de prêcher l’Evangile dans toute l’Asie Mineure et jusqu’en Italie. Depuis vingt siècles, ses écrits contenus dans le Nouveau Testament parlent toujours au monde entier.

Chaque enfant de Dieu est détenteur d’un ministère ici-bas : serviteur de Christ, ambassadeur auprès des âmes qui nous entourent. Ne demandons pas à quelques élus d’effectuer l’œuvre inhérente à l’ensemble. Au moment du combat, la trompette ne sonne pas seulement pour quelques vaillants soldats mais pour le rassemblement de toute l’armée.

Les témoins de l’Evangile n’ont pas à présenter une étude systématique de la doctrine biblique à chaque personne rencontrée. Faire manger une nourriture solide à un nouveau-né ne l’aidera pas à vivre, au contraire. Une invitation à venir partager une heure de détente à la réunion s’avère fréquemment bien suffisant. La Samaritaine n’a pas tenu de longs et fastidieux propos aux gens de la ville de Sychar. Un simple « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait »  permit à plusieurs personnes de découvrir la foi en Jésus-Christ.

L’heure est venue d’aller dans les moindres sentiers, même le long des haies, dans les quartiers luxueux comme dans les quartiers à risques afin d’y annoncer la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ.

Laurent Van de Putte

Ah si ton sang, si ta mort, si ta vie
Rien n’est impossible à Dieu
Quand j’ai vu tes mains
My tribute
Saisis ma main craintive
C’est à l’ombre de tes ailes
Oui j’ai besoin de Jésus
Ta parole
Amour sans fin
J’ai quitté le ciel
Sur la croix, il est mort pour moi
Ton nom
L’amour du Christ
Le temps de la grâce
Ma maison là haut
Sur la croix
Seigneur attire
Digne es-tu / A toi la gloire