Archives par mois :mai2024

hi archyive

C’est la dernière phrase du verset 5 du Psaume 36.

On devrait donc l’avoir en horreur !

Ce qui est un préalable utile pour le vaincre, évidemment !

Le mal : choux à la crème ou serpent venimeux ?

Le mal là-bas très loin : en Syrie, au Yémen…

Et le mal si proche : les miens… et moi-même !

Le « mal mauvais », et « le péché mignon », expression trompeuse !

Serions-nous rudes avec le prochain et miséricordieux avec nous-mêmes ?

Trop rare semble être ce cri du cœur : « Misérable que je suis ! … » (Rom 7/24)

Nous serions-nous accoutumés ?

Aurions-nous normalisé le mal ?

Mais ce cri du cœur précité a aussi ouvert la voie à la révélation du salut en Jésus-Christ, de telle sorte que le cri se transformera en louange : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur » (v25)

Et non seulement le salut, mais la vie nouvelle du salut dans laquelle notre conscience est ré-étalonnée selon Dieu et où nous apprenons que la loi du péché et de la mort qui semblait inexorable, n’est pas la seule : il y a, en Jésus, une loi dont les causes produisent les effets. 

C’est la loi de l’Esprit de vie (8/2).

« Amis du Seigneur, haïssez le mal » (Ps 97/10)

Pascal Collet

« Tous tes alliés t’ont chassé jusqu’à la frontière, tes amis t’ont joué, t’ont dominé, ceux qui mangeaient ton pain t’ont dressé des pièges et tu n’as pas su t’en apercevoir ! »

Abdias 7

Quelle scène terrible, doublement : des hommes à qui l’on faisait confiance sont des trompeurs, et le moment vient où « le trompé » réalise avec stupeur qu’il a été dupé.

Tes alliés… tes amis… tes compagnons (manger le pain ensemble) …

A qui donne-t-on notre confiance et sur quelle base ?

Il ne s’agit pas de devenir paranoïaque ou soupçonneux maladivement, mais d’allier la prudence du serpent à la simplicité de la colombe (Mat 10/16).

Un compagnon, un proche a accompli à l’égard de Jésus la prophétie du Psaume 41/10 : « Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain lève le talon contre moi. »

Avec le texte biblique, imaginons la scène : lors du dernier souper, première alerte pour Judas quand Jésus annonce, chose inouïe, que l’un des 12 le livrera (Jean 13/21) ; mais le meilleur est à venir : le traître est celui à qui Jésus donnera le morceau trempé (v26) : il le donne à Judas…

Ce n’est pas Judas le traître, comploteur caché qui va surprendre Jésus, mais c’est Jésus qui a surpris Judas !

Pascal Collet

C’est la promesse d’Esaïe 61/3.

Cette promesse était adressée aux affligés de Sion.

La joie : c’est facile ! pourrait dire quelqu’un.

Il est vrai que le disciple a de solides raisons de se réjouir : son salut acquis par grâce,

L’amour divin qu’il découvre

Les promesses divines

Les bienfaits, secours, interventions de Dieu

La gloire à venir…

Certes. Et donc : réjouissons-nous dans le Seigneur !

Mais la joie n’est pas toujours aussi « facile », évidente.

Que penser de celle mentionnée par l’apôtre Pierre et qui peut exister même dans les outrages pour Christ (1 Pierre 4/14) ?

Il ne s’agit pas d’être heureux à cause des outrages mais malgré ceux-ci.

Comment expliquer ce comportement chez des non–masochistes ?

L’Esprit de Dieu est l’explication, et ce contexte montre bien sa gloire !

Pierre l’avait vécu lui-même : battu de verges, souffrant donc dans sa chair, comme aussi de l’injustice flagrante, nous le trouvons avec les autres apôtres « joyeux » (Act 5/40/41).

Aurions-nous voulu le plaindre qu’il nous aurait probablement écouté poliment, mais en réalisant que nos paroles ne servaient en réalité à rien : l’onction de l’Esprit, l’onction de joie était son partage.

Que cette joie de Dieu soit aussi notre force !

Pascal Collet

Puissance de Dieu, justice de Dieu, bonté et même sollicitude de Dieu : tout est dans ce Psaume 33

Sa puissance : je ne résiste pas au plaisir de citer le verset 2 en d’autres versions :

  • « Car Lui Il a parlé et la chose a été, Il a commandé et elle s’est tenue là. »
  • « Il dit, tout est, Il ordonne, tout né. »

La « chose » ne peut rien faire d’autre que de comparaitre ; pourquoi ? Dieu a commandé !

Quelle Parole que celle de Dieu !

Et quel Dieu que celui à qui il suffit de parler pour créer, sans effort.

L’homme fabrique, Dieu crée pourrait-on dire encore !

Pour ce qui est de notre destinée, vaut-il mieux fabriquer notre spiritualité, à notre mesure, ou permettre à Dieu de créer, par exemple l’homme nouveau (Ep 2/10) qui ensuite va grandir selon l’image de son créateur : quel programme (Col 3/10) ?

L’être humain n’est pas une « chose » pour reprendre ce verset 9. Avec les « choses », Dieu n’a aucun problème car Il dit et ….

Avec les êtres humains ?

Comprenons que notre part est de recevoir Sa parole telle qu’elle est, de nous y soumettre, d’y placer notre confiance et… cela arrivera.

C’est une bonne part !

Pascal Collet