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hi archyive

Les prévisions sont difficiles, surtout quand elles concernent l’avenir… » écrivait un humoriste!

Vous voudriez bien savoir comment cela finira, n’est ce pas?

Et si nous pouvions connaitre dès maintenant l’épilogue de cette crise sanitaire?

La Bible n’est pas pour le disciple de Jésus l’équivalent de la boule de cristal ou du tarot de la cartomancienne…

C’est Le livre de la révélation de Dieu!

Mais Dieu, justement? Connaissant la nature humaine capable de dire après l’évènement: « je le savais bien… », Il dit d’abord:

« Dès longtemps, j’ai fait les premières prédictions, elles sont sorties de ma bouche et je les ai publiées: soudain, j’ai agi, et elles se sont accomplies…Je t’ai annoncé dès longtemps ces choses, je te les ai annoncées avant qu’elles arrivent… »

Esaïe 48/3-5.

Les prévisions de Dieu sont donc des prédictions sûres!

Nostradamus? Paco Rabanne? L’horoscope du jour? Sans peine, Dieu relève le défi:

« Qui a comme moi fait des prédictions (qu’il le déclare et me le prouve !), depuis que j’ai fondé le peuple ancien? »

Esaïe 44/7

Il y a là une grande paix, qui est la paix de la foi.

« J’ai confiance en mon Seigneur, le long du chemin… »

Pascal Collet

A travers toutes les générations, constant fut le désir des hommes de voir une représentation du divin, de la toucher, de la contempler, et de la prier. L’histoire du veau d’or au temps de Moïse en est la plus éloquente des illustrations. Parti sur le mont Sinaï à la rencontre de Dieu afin de recevoir ses instructions, le prophète tarda à revenir au regard d’un peuple toujours impatient. S’adressant au futur sacrificateur Aaron, les Israëlites lui dirent : « Fais-nous des dieux qui marchent devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Egypte, nous ne savons ce qu’il est devenu » (Ex. 32/1). Ils oubliaient que le Seigneur était avec eux et les assistait depuis le début de leurs étapes dans le désert.

Les miracles les plus puissants et les bénédictions journalières sombrent vite dans la mémoire humaine, qu’elle soit individuelle ou collective.

Tel Aaron, des serviteurs faibles se lèveront toujours pour accéder aux appels des peuples en leur accordant un culte selon leur demande. Les anneaux d’or qu’hommes et femmes portaient à leurs oreilles furent promptement offerts, fondus dans un moule, et transformés en la figurine d’un veau. « Israël ! Voici ton dieu qui t’a fait sortir du pays d’Egypte… Demain, il y aura fête en l’honneur de l’Eternel ! » (Ex. 32/4-5)

Certains diront : ‘Peu importe la forme ou le nom donné, le principal est de célébrer, de remercier et d’adorer avec foi. Pour la forme, toutes les possibilités sont permises, même les plus dégradantes si elles s’expriment avec ferveur’. C’est dans cet état d’esprit que se manifesta la prostitution sacrée.  ‘Pour le ou les noms honorés, qu’ils soient appelés Shiva, Allah, Eternel, Amon, Jupiter ou Mahomet, Jésus ou Bouddha, c’est la foi qui compte. Ainsi, toutes les religions existant dans le monde se rejoignent afin de former une grande unité’.

Face à cet œcuménisme accueillant, nous constatons avec peine que ‘le veau d’or est toujours debout’.

La conclusion de ce dérapage spirituel du peuple d’Israël fut tragique. Le Dieu unique et éternel, plein d’amour et de bonté, laissa s’enflammer sa colère et causa la mort de beaucoup d’hommes. « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu » (Gal. 6/7). Il ne se prête pas à toutes nos formes d’expressions. La confusion n’a pas sa place dans le vrai domaine spirituel. On ne mélange pas la foi et les diverses croyances, les demandes du Seigneur et chacune de nos coutumes, la sainteté et le péché, sa gloire et les pratiques douteuses. On ne place pas sur un pied d’égalité Jésus le Sauveur et n’importe quelle divinité. La vraie relation avec Dieu se concrétise, non pas en représentations et erreurs, mais en esprit et en vérité.

« Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité ».

(Jean 4/24)

Laurent Van de Putte

Quelle est la raison principale de votre vie ?

Tout en respectant son corps, sa santé, en donnant quelques conseils pour cela, l’apôtre Paul n’accordait pas tant d’importance à sa vie humaine, sa vie bio, sa vie dans la chair. Vers la fin de son pèlerinage terrestre, il n’hésitera pas à la remettre en cause en disant :

« Est-ce utile pour mon œuvre que je vive dans la chair ? Que dois-je préférer ? Je ne sais. Je suis pressé des deux côtés : J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur »

(Phil. 1/22-23)

Ne disait-il pas aux anciens de l’église d’Ephèse :

« L’Esprit-Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent. Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie comme si elle m’était précieuse pourvu que j’accomplisse ma course avec joie »

(Act. 20/23-24)

Ces questions présentent plusieurs aspects de ses convictions.

  • Sa foi en Jésus, en sa Parole, en son action et ses promesses.
  • Une certaine notion de sa personne. Il écrira : « Je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis » (I Cor. 15/9-10).
  • Tout en étant conscient de son infériorité, l’importance de son rôle chrétien à accomplir sur la scène de ce monde sera capitale à ses yeux.
  • Ses nombreuses déclarations au sujet de la vie éternelle comme étant : un don gratuit de Dieu (Rom. 6/23), réservé à ceux qui Le cherchent (Rom. 2/7), pour ceux qui croient en Lui (I Tim. 1/16) ; une vie éternelle promise dès les temps anciens (Tite 1/2), reçue comme un héritage (Tite 3/7).
  • Son engagement inébranlable présenté dans une de ses principales déclarations : « Maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort ; car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Phil. 1/20-21).
  • Son engagement sans mesure. Il n’est pas nécessaire de lire longtemps ce qui le concerne pour découvrir une partie de la somme considérable de travail effectué, les conditions difficiles rencontrées et la teneur de sa consécration exemplaire. Au-delà de l’œuvre elle-même, il agit premièrement pour la gloire de Dieu sans la moindre perte de temps.

Ne soyons pas de ceux qui usent et perdent des instants précieux de leur courte vie en s’affairant à des choses inutiles. La distraction n’est pas toujours un repos favorable.

Laurent Van de Putte

Dans notre désir de servir Dieu, tout en étant conscient de nos limites et des possibilités que le Seigneur nous a données, n’hésitons pas à placer la barre un peu haut. Ayons une vision de l’œuvre que nous n’atteindrons peut-être jamais, mais qui nous aidera en nous tirant toujours un peu plus loin.

Le Seigneur nous donne un exemple de cette manière de penser.

« Dieu ne veut qu’aucun homme périsse, mais que tous arrivent à la repentance » (II Pi. 3/9) si nécessaire pour échapper à la perdition. Néanmoins, dans sa prescience, il sait que ce but ne sera jamais atteint. Un jugement et une condamnation toucheront malheureusement des multitudes. Tout en déplorant ces faits à venir, notre Seigneur use de patience et continue à frapper inlassablement à la porte des cœurs.

Quelqu’un a dit : ‘Vous n’irez jamais plus loin que votre vision’. Tout votre être doit tendre vers cela. Un pasteur affirmait fréquemment : ‘Le ministère sera comme un bras levé ; il ne pourra aller plus haut que si le corps se lève’. 

‘Vouloir arriver, c’est avoir déjà fait la moitié du chemin’ (A. Capus).

Une saine ambition doit accompagner celles et ceux qui veulent témoigner en faveur du salut des âmes.

Analysons nos motivations ; rendons-les pures, précises et capables de nous conduire vers l’efficacité. Joignons-y notre affection, le désintéressement de nous-mêmes ; n’ayons de regard que pour le bien d’autrui et pour la gloire de Dieu. Ainsi, nous serons dans les conditions les plus favorables pour recevoir l’assistance du Saint-Esprit tellement puissant et miraculeux face à toutes les situations. Ajoutez également votre ardente prière adressée au Père dans le nom de Jésus et vous verrez se réaliser les promesses divines.

Nous pourrons lui dire : « Je célèbre ton nom, à cause de ta bonté et de ta fidélité, car ta renommée s’est accrue par l’accomplissement de tes promesses. Le jour où je t’ai invoqué, tu m’as exaucé, tu m’as rassuré, tu as fortifié mon âme » (Ps. 1382-3).

Ecoutez les paroles de ce cantique :

Ton appel retentit, Seigneur,
Nous répondons avec joie !
Oh ! Viens régner sur nos cœurs,
Afin que tu nous emploies.

Laurent Van de Putte