Archives par mois :décembre2020

hi archyive

Jésus fut conçu de la vierge Marie par le Saint-Esprit (Mat. 1/18). Ceci nous permet de le considérer dans sa double nature : Fils de l’Homme par Marie, Fils de Dieu par le Saint-Esprit. Il est né à Bethléem en tant que Fils de l’Homme ; nous pouvons également dire qu’il est venu ici-bas en tant que Fils de Dieu (Mat. 1/23 – Es. 7/14). Il existait déjà avant que le monde fut en tant que Parole créatrice. Comme le Saint-Esprit, il est un aspect de la nature divine. « Dieu dans ces derniers temps nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde. Il est le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, il a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très-hauts » (Héb. 1/2-3). Il possède donc cette double nature, celle d’ici-bas et celle du ciel. Il parle très bien le langage des hommes ; en même temps, il est la Parole de Dieu faite chair (Jn 1/14). Il connaît les ténèbres qui couvrent la terre ; il est simultanément la lumière de la vie (Jn 8/12). Il endure et combat les puissances infernales agissant dans le monde, tout en étant la paix, la pureté et la sérénité du ciel.

Au regard de ces quelques propos, nous comprenons que seul Jésus peut accomplir le rôle d’un parfait ambassadeur. Aucun autre personnage terrestre ou céleste n’a la position ou la possibilité de réconcilier le Dieu saint et l’homme pécheur.

Ajoutons que dans le sacrifice purificateur du Calvaire, par Jésus, le Père fut entièrement impliqué. L’apôtre Paul dira : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses » (II Cor. 5/19).

Des prophètes de grande valeur, des conducteurs spirituels exceptionnels ou des religieux divers remplis de bonne volonté peuvent essayer de nous montrer la direction, le chemin de la vie véritable, les étapes successives à suivre, les conditions à accepter ; aucun n’a pu et ne pourra nous faire franchir le voile qui sépare le céleste du terrestre.

Répétons donc cette parole de l’apôtre Pierre : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Act. 4/12).

Nous pouvons nous infliger les plus grandes souffrances, passer notre existence à soulager les plus pénibles détresses, manifester un altruisme faisant de nous l’homme le meilleur de notre génération, passer des heures à genoux dans la prière, la solitude et le silence d’une retraite, rien ne peut remplacer l’œuvre du Sauveur sur la croix, la grâce de Dieu, et l’action bénéfique du Saint-Esprit. La gratuité de notre salut demeure irremplaçable..

Laurent Van de Putte

Être poursuivi par le risque de perdre un emploi ; plus grave encore, connaître les vicissitudes du chômage ; expédier des dizaines de C.V. suivis d’un refus, quand ce n’est pas d’un silence décourageant, voilà le lot de tant de nos concitoyens. Les efforts louables des organismes sociaux tels restos du cœur, repas et hébergement de nuit, médecins offrant de leur temps pour soigner gratuitement, et tant d’autres moyens d’assistance plus ou moins connus ne peuvent totalement entraver ou vaincre des tourments justifiés.

Dans cette situation, une des paroles de Jésus est susceptible de provoquer la surprise, et chez certaines personnes, une révolte momentanée si elles ne lisent qu’une partie de ses propos. « Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez ou ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Luc 12/29-31).

Le temps est venu de réaliser une expérience avec le Seigneur et de voir se concrétiser ce qui semble impossible. Sans vouloir offenser qui que ce soit, comptez-vous parmi ceux qui ne se sont pas souciés de lui lorsque tout allait bien ? Je vous invite à changer d’attitude dans l’épreuve présente.

Nous retrouvons ces problèmes à travers tous les âges passés. Pourtant, la Bible commente bien des délivrances, plus surprenantes les unes que les autres, vécues par des gens communs, preuve que Dieu ne fait acception de personne. Au temps du prophète Elie, en pleine période de famine ravageant cruellement le pays, nous voyons une femme veuve ramasser du bois pour faire cuire sa dernière poignée de farine avec le peu d’huile qui lui reste. Au prophète qui lui demande un morceau de pain, elle répond : « Je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils ; nous mangerons après quoi nous mourrons. Elie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Car ainsi parle l’Eternel : La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point… » I Rois 17/12-15). Et il en fut ainsi.

En tant que chrétiens, nous croyons à cette histoire pour plusieurs raisons :

  • « Dieu est pour nous le Dieu des délivrances » (Ps. 68/21).
  • « Jésus-Christ est le même, et hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Héb. 13/8).
  • Ce que sa bouche à dit, sa main l’accomplit.
  • « J’ai été jeune, j’ai vieilli ; et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain » (Ps. 37/25).

Seigneur, « donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » (Mat. 6/11).

Laurent Van de Putte

Une assurance enracinée. Pour accomplir l’action qui lui est départie, le chrétien a besoin d’une sérieuse préparation et d’une assurance enracinée en la grâce et la puissance de Dieu qui veut lui accorder une réelle sécurité. Rendre témoignage, annoncer la bonne nouvelle à des personnes athées, superstitieuses ou enferrées dans leurs traditions ancestrales sans qu’elles en aient analysé la teneur, peut nous faire affronter un difficile combat spirituel, parfois violent et inattendu. Nous ne devons pas nous comporter comme le peuple d’Israël lors d’un certain conflit. Il s’entêta à vouloir combattre ses ennemis sans être dans les conditions nécessaires malgré l’avertissement de Moïse. « Ne montez pas ! car l’Eternel n’est pas au milieu de vous… Ils s’obstinèrent…Alors descendirent les Amalécites et les Cananéens qui habitaient cette montagne ; ils les battirent et les taillèrent en pièces » (No. 14/39-45).

Connaissons bien la provenance de notre assurance. Ce sentiment de sécurité, cette intime conviction n’est jamais une garantie de succès lorsqu’elle exprime la confiance en soi-même.

Une assurance bien nourrie. Cette assurance est alimentée par les conseils et les promesses de la parole de Dieu, par une connaissance du message à apporter, par des prières exaucées, par une expérience de vie constante avec lui et le désir de le servir auprès des âmes, lui et lui seul, en étant certain d’être accompagné par l’action puissante et la présence du Saint-Esprit. Lors de la traversée du désert, Moïse ne disait-il pas : « Si tu ne marches pas toi-même avec nous, ne nous fais point partir d’ici » (Ex. 33/15).

Une assurance mise en commun. Quand Pierre et Jean sortirent d’un emprisonnement parce qu’ils avaient osé prier au nom de Jésus pour la guérison d’un paralytique de naissance, ils allèrent vers les leurs. Le danger encouru leur fit adresser, tous ensemble, une requête particulière : « Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus… Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole avec assurance » (Act. 4/23-31).

Une assurance qui n’hésite pas à s’appuyer sur les moyens humains les plus faibles. Lorsque David marcha contre Goliath, il refusa de porter l’armure de Saül ; sa fronde lui suffisait (I Sam. 17/39-40), comme la mâchoire d’un âne pour Samson face aux Philistins (Jug. 15/15) ou un aiguillon à bœuf pour Schamgar (Jug. 3/31). Ainsi, la gloire des victoires ne pouvait revenir qu’à l’Eternel.

« N’abandonnez donc pas votre assurance à laquelle est attachée une grande rémunération » (Héb. 10/35). Œuvrez toujours pour la conserver.

Laurent Van de Putte

Nous avons beau nous extasier devant un nouveau-né, l’apôtre Paul nous plonge dans une réalité déconcertante en écrivant aux Corinthiens que dès sa conception, l’homme est semé corruptible, méprisable, plein de faiblesse et corps naturel. Ceci représente au plus près l’image du terrestre. C’est pourtant si beau un bébé !

Corruptible, périssable. Il n’est pas nécessaire d’attendre son dixième anniversaire pour nous rendre compte que l’enfant est capable de mentir, de se mettre en colère, de manifester des actions égoïstes. Il affiche bien vite au grand jour toutes les tares que nous constatons chez les êtres adultes.

Méprisable, sans honneur. Malgré la nature la plus douce que nous trouvons chez certains, l’empreinte de l’innocence s’atténue bien vite. Il a tôt fait de ne plus croire au père Noël.

Faible, infirme. Sur le plan physique, aujourd’hui comme hier, beaucoup oscillent entre la faiblesse, la maladie et une croissance difficile.

Corps charnel, psychique, sujet à bien des appétits en gestation capables de lui être contraires lorsque devenu adulte, il se laissera guider par sa propre nature.

Le rôle des parents est de favoriser chez l’enfant une croissance physique, mentale, morale et intellectuelle le préparant à l’avenir toujours rempli d’incertitude, d’essayer de développer en lui cette capacité de libre arbitrage qui assure une réelle possibilité de choix sans lui imposer leurs propres conceptions, d’en faire un homme ou une femme prêt à affronter la vie d’ici-bas. Ce fut certainement l’éducation que reçut Jésus par Marie sa mère et Joseph, son père adoptif.

A l’âge de douze ans, il les surprit en manifestant son libre arbitre (Luc 2/49). Ceci ne nous empêche pas de lire : « Il leur était soumis… Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2/51-52).

Nous devons agir pour qu’arrivé à l’âge où il peut comprendre certaines réalités spirituelles, il puisse choisir réellement cette proposition du Seigneur : quoique semé méprisable, ressusciter glorieux, semé infirme, ressusciter plein de force, semé corps animal, ressusciter corps spirituel au jour de sa rencontre définitive avec le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

La joie de contempler un bébé nouveau-né, fruit d’un échange d’amour, devra bien vite nous enjoindre à considérer notre responsabilité pour son devenir.

« Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant (les éduquant, les avertissant, corrigeant leurs fautes et bridant leur passion ‘Bible On’line’) et en les instruisant dans le Seigneur » (Eph. 6/4).

Laurent Van de Putte