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Dieu a commandé (ou ordonné) la bénédiction, la vie pour l’éternité (Ps 133/3 littéralement).

Des hommes reçoivent et exercent ce genre de pouvoir qui leur permet d’ordonner : un officier romain, centenier, ordonne à un soldat d’aller et il va, ou à un autre de venir et il vient (Mat 8/8).

Ce centenier en tire, d’ailleurs une conclusion juste concernant l’exercice de l’autorité par Jésus, manifestant ainsi une grande foi (v10).

Dieu donne des ordres aux nuées (Es 5/6) ; aux anges qui obéissent (Ps 103/20) ; tout comme les vents (Ps 148/8).

L’exécution est imparable !

Comme aussi à la parole de Jésus : son ordre prononcé quelquefois sous la forme d’une menace (face au mal) est suivi d’effet : la fièvre s’en va (Luc4/39), ainsi que le démon (Marc 9/25-26).

« … Il ordonne et la chose existe. » (Ps 33/9)

A Lui le règne !

Au Psaume 133 précité, nous avons un ordre : Dieu a ordonné.

Mais cet ordre est quelque peu différent des exemples cités : il concerne la bénédiction et la vie.

Dieu peut donc les ordonner pour les donner !

Les rassemblements fraternels doivent demeurer des rassemblements spirituels : veillons-y.

Et veillons également puisque Dieu fera ce qu’est annoncé dans ce Psaume, à ne pas « passer à côté » de l’accomplissement dans nos vies de l’ordre divin.

Pascal Collet

« Vous savez où je vais et vous en savez le chemin » dit Jésus à ses disciples (Jean 14/4).

Qui ne discernera dans cette parole une réalité à saisir, une direction à prendre ?

Le ciel est d’abord la demeure de Dieu, celle des anges mais aussi surprenant que cela puisse paraitre, il est aussi destiné à accueillir des êtres humains, rachetés, lavés, pardonnés, justifiés, sanctifiés.

Celui qui, à plusieurs reprises dit : « Suis-moi » nous y a précédé, pour que nous le rejoignions !

J’irai !

Telle est notre réponse.

Ce fut la réponse de Rébecca (Gen 24/58).

Cette jeune fille qui n’avait rien demandé, rencontre Eliezer serviteur d’Abraham et écoute son témoignage. Elle voit également une partie des richesses du père et du fils Isaac.

Que va-t-elle faire ?

Va-t-elle comme son père et son frère dire qu’elle ne peut parler ni en mal ni en bien ? (Verset 50).

Réponse de Normand ?

Va-t-elle comme sa maman réclamer « une dizaine de jours » comme délai ? (Verset 55).

J’irai.

C’est clair, net, posé.

Elle quitte donc son existence d’avant, porté par un témoignage sérieux.

J’irai.

Puisque Jésus me propose sa présence ici-bas par le Saint Esprit, puis sa présence « là-haut » pour l’éternité : moi aussi, j’irai.

Pascal Collet

Des profondeurs ; du fond de l’abîme (Ps 130 /1).

Là où les ressources humaines ne sont d’aucun secours face aux profondeurs de la détresse.

Sensation de se noyer… Psaume 69 /2-3

Terreur éprouvée… Psaume 69/15

Là, le prophète Jérémie a osé invoquer Dieu, juste après avoir confessé qu’il était perdu (La 3/53-55)

Et quel témoignage, issu des profondeurs : « Au jour où je t’ai invoqué, tu t’es approché, Tu as dit : Ne crains pas ! » (verset 57)

Dieu s’est approché… Si bas pourtant!

Il a sa demeure en haut (Ps 113 /5), mais il relève l’indigent du fumier (113 /7).

Jésus est venu… C’est à dire qu’il est descendu (Jn 3/13).

Du trône très élevé jusqu’à nous, très bas.

Et quelquefois au fond de l’abîme.

Il n’est de fosse trop profonde qu’il ne puisse y agir.

Confiance et invocation!

Pascal Collet

La réalité était là mais tellement surprenante que peut-être le psalmiste a eu besoin de se pincer pour vérifier qu’il voyait bien… ce qu’il voyait !

C’est l’indication du Psaume 126.

L’exil avait pris fin, et Dieu en était l’acteur majeur (2 Chr 36/22-23).

Un roi païen tint le « second rôle », son esprit ayant été réveillé par Dieu.

Ce fut une joie forte, communicative, teintée d’étonnement et de reconnaissance à Dieu. Une joie faite de rires (« notre bouche était pleine de rires… »).

Se la remémorer n’était pas être passéiste.

Mais ce souvenir, loin de déboucher sur la nostalgie donnait un élan à la foi pour le présent et l’avenir : des captifs devaient encore revenir,

Et plus généralement, tout évènement pouvant être assimilé à des semailles en pleurant trouverait dans l’histoire biblique une grande espérance.

Les semailles pouvaient être pour le laboureur un temps empreint de gravité, voire de larmes : perdre le peu qui restait au grenier en le jetant en terre, sans garantie absolue de récolte…

Certaines semailles sont coûteuses mais la réalité de la moisson suivra.

Une joie remémorée peut être une joie redemandée.

Pascal Collet