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Une vie spirituelle normale débouche immanquablement sur le salut des âmes. A sa base, elle est une communion profonde avec Dieu et s’exprime par un profond désir. Deux textes bibliques offrent aux chrétiens une perspective merveilleuse :

« Dieu les a prédestinés à être semblables à l’image de son Fils ».

Romains 8/29

« …ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à Lui ».

I Jean 3/2-3

Mais le souhait intense d’un enfant du Seigneur n’est-il pas d’approcher au maximum cette ressemblance dès ici-bas ? Comme l’expriment les paroles de ce vieux cantique :

Te ressembler Jésus, c’est mon espoir suprême ;
Penser, agir, aimer toujours plus comme toi
’. 

Ce désir ne peut se concrétiser qu’à travers une vie de prière personnelle constante. Si la prière commune permet de rencontrer Dieu ensemble et d’assurer une vraie cohésion fraternelle, seule la prière individuelle peut nous amener à vivre dans l’intimité du Seigneur : un cœur à cœur avec Lui.

Elle doit être entretenue afin d’éviter le piège de la routine. Le texte d’Ephésiens 15/19 n’est pas écrit pour une application collective seulement : « Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ».

Nous devons considérer cet autre aspect nécessaire :

« Que Dieu accomplisse par sa puissance tous les desseins bienveillants de sa bonté, et l’œuvre de votre foi ; ainsi le nom de notre Seigneur Jésus sera glorifié en vous ».

(II Th. 1/11-12)

Dans la mesure où le nom de Jésus pourra se répandre autour de nous, il sera glorifié.

Quelqu’un a dit : ‘L’évangélisation séparée de la vie spirituelle est semblable à une exploitation dans un désert sans eau’.

Si notre vie avec Dieu n’est qu’une connaissance enfouie, elle demeure distante de sa personne et nous plonge dans une illusion trompeuse.

Avant d’atteindre les sommets de la gloire, notre vie spirituelle individuelle et collective doit toucher les perdus.

Laurent Van de Putte

Dans toutes les Saintes Ecritures et particulièrement dans les psaumes, le Seigneur Jésus est prophétisé. Nous y découvrons son caractère, sa détermination à nous bénir, les souffrances qu’il dut affronter en descendant parmi nous, tous ses combats rencontrés portant la marque de la victoire. Jésus n’a jamais connu la défaite. Gloire à son Saint Nom.

« Voici, ils sont aux aguets pour m’ôter la vie ; des hommes violents complotent contre moi, sans que je sois coupable, sans que j’ai péché, ô Eternel ! »

(Ps. 59/4)

Dès les premiers jours de sa naissance, alors qu’il n’était qu’un bébé couché et emmailloté, le roi Hérode « envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire » (Mat. 2/16). Jusqu’où pouvait mener chez cet homme les privilèges humains, la crainte de perdre le pouvoir de la royauté ?

Plus tard, lorsqu’il fut mort, un autre Hérode de la même famille voulut aussi le tuer, celui que Jésus traita de renard (Luc 13/31).

Dès le début de son ministère, ce furent les personnes de sa propre ville qui attentèrent à sa vie. Nous lisons :« Ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne afin de le précipiter en bas » (Luc 4/29).

A réitérées fois, les scribes et les pharisiens complotèrent contre lui, usant de tous les artifices pour le condamner à mort. « Quand ils se concertent ensemble contre moi, ils complotent de m’ôter la vie » (Ps. 31/14).

Les souverains sacrificateurs Anne et Caïphe ordonnèrent instamment son arrestation ; ils étaient prêts à tout, même à payer le prix d’une trahison ; d’ailleurs, c’est ce qu’ils firent avec Judas l’Iscariote.

Pilate, la plus haute autorité politique des lieux se joignit au pouvoir religieux et à la folie aveugle et meurtrière d’une populace déchaînée. Après une parodie de jugement, la condamnation fut sans appel. Comme c’était une coutume de relâcher quelqu’un le jour de la fête de Pâque, le choix fut prompt, entre Jésus, le Fils du Père, et Barabbas (Bar qui signifie ‘fils’ et Abba qui signifie ‘père’, mais de quel père !), c’est le meurtrier qui eut la vie sauve.

Au-dessus de tous ces hommes intervenus à des moments différents, un ennemi invisible, réel, constamment présent, et plus puissant qu’eux, suivit le Seigneur à chaque pas de son ministère. Il tenta Jésus dans le désert, juste après son baptême, puis dans les villes et les villages, dans les synagogues ou dans les rues. Satan se dissimula derrière les démons et derrière certains hommes, attendant toujours le moment favorable pour attaquer l’œuvre rédemptrice du Sauveur. N’était-il pas caché derrière ceux qui essayèrent de faire descendre Christ de la croix ? (Mat. 27/42)

Merci Seigneur pour notre délivrance si chèrement acquise.

Laurent Van de Putte

Comment mieux exprimer l’union d’une âme chrétienne avec le Seigneur qui l’a sauvée si ce n’est par ce merveilleux verset du Cantique des cantiques : « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui » (Cant. des c. 2/16). Le fruit des premières expériences nous amène rapidement à comprendre cela. Ensuite, une vie de partage avec sa personne change la chronologie de notre propos. Nous disons maintenant : « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi » (Cant. des c. 6/3). L’aspect possessif fait place à un heureux abandon dans ses bras d’amour. Quelle évolution entre ces deux versets !

A la base de ces déclarations, il a fallu une expérience dépassant notre compréhension. En nous rendant compte que tout homme est pécheur, « qu’il n’y a pas un juste, pas même un seul » (Romains 3/10), il nous était difficile d’imaginer une telle union. Puis, ce furent des échanges journaliers. Une rencontre réelle dans la prière et la lecture des Saintes Ecritures nous apportèrent un début de connaissance de sa nature divine. Bien vite, notre appréciation se transforma en admiration, en un véritable élan d’émotion. Après une analyse et une profonde réflexion, notre décision fut prise. Rien ne nous contraignait. Au contraire de tous les systèmes religieux humains, le Seigneur nous laissait libres de lui dire : oui ou non.

Voici donc décrits quelques fondements constituant une vie chrétienne normale.

Nos pays occidentaux furent marqués autrefois par un christianisme qui s’est en partie désagrégé au fil du temps. Une multitude de propositions tellement éloignées de la vérité nous occultait le vrai caractère de Dieu. Il est difficile de le connaître dans ce qui nous est présenté aujourd’hui. Où est la foi ? Où entendre proclamer le véritable Evangile ? Nos fêtes chrétiennes sont vidées de leur substance. Les premiers disciples auraient-ils pu imaginer un Noël sans Jésus, Pâques sans la notion de la résurrection, un christianisme sans Christ ?

Il est temps pour chacun de retrouver les bases conformes à la volonté du Seigneur afin de vivre en paix, de vivre dans la joie, dans la liberté retrouvée, dans la sécurité et l’espérance assurée de la vie éternelle. Tous sont conviés.

Lorsque sur la demande du Seigneur, les serviteurs vont partout, jusqu’au long des chemins et des haies pour apporter son invitation, ce sont tous les types de personnages qu’ils rencontrent : du plus mauvais au meilleur, de l’individu le plus dépravé à l’âme la plus belle.

Tous sont personnellement concernés par le salut. Il vous faut simplement répondre : oui.

Laurent Van de Putte

Voir, entendre et comprendre, ou ne pas vouloir voir, entendre et comprendre.

C’est souvent le cas d’une multitude de personnes : celles qui acceptent et celles qui refusent. Tous les siècles ont connu ces prises de position.

Au jour du baptême de Jésus, « une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Mat. 3/17). Evénement extraordinaire ! Pourtant, aucun des Evangiles ne signale une réaction de la part des personnes présentes. A laisser penser qu’ils n’étaient que tous les deux, Jean-Baptiste et Jésus.

Vers la fin de sa vie ici-bas, au milieu de la foule, alors que Jésus disait : « Père, glorifie ton nom, une voix vint du ciel : Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. La foule qui était là et qui avait entendu, disait que c’était un tonnerre. D’autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus dit : Ce n’est pas à cause de moi que cette voix s’est fait entendre ; c’est à cause de vous » (Jean 12/28-30). Dieu aurait-il un langage confus ? Ne serait-il pas capable de se faire comprendre ?

Qui rechercha les motifs amenant Noé à construire une arche ?

Souvent, les prédicateurs admirent la nature qui les entoure et déclarent : C’est une Bible ouverte.

Le prophète Esaïe s’écrira : « Toute la terre est remplie de sa gloire ! » (Es. 6/3)

Quant à l’apôtre Paul : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées… Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous…» (Rom. 1/20-23).

Ne pas vouloir voir, entendre, comprendre et croire.

C’est le refus d’un monde qui imagine s’appartenir à lui-même et s’oppose à ceux qui croient. Ainsi, une constante dualité traverse les âges : Caïn contre Abel, Goliath contre David, Barabbas (mot qui signifie fils du père) contre Jésus, le véritable Fils du Père, etc.

Est-il normal d’aimer les chaînes lorsque nous pouvons en être délivrés ? Préférer l’obscurité des ténèbres à la lumière de la vie ? Se complaire dans l’erreur et le mensonge lorsque gratuitement la vérité nous est offerte ? Est-ce sagesse ou folie que de refuser tout ce qui pourrait contribuer à la qualité de notre vie, à sa sécurité, à son salut, et à l’assurance d’une éternité heureuse ? Que voulez-vous, chacun a son libre-arbitre.

Laurent Van de Putte

« Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est parée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints »

(Apo. 19/7-8)

Peut-on imaginer une jeune fille quittant un travail salissant, se revêtir d’une robe immaculée sans être passée quelques instants dans une salle de bains ?

Avant de rencontrer son futur époux, le roi Assuérus, Esther s’engagea dans tout un processus de préparation. Le responsable Hégaï, un symbole du Saint-Esprit, lui fournit les choses nécessaires pour sa toilette et sa subsistance (Est.2/9). Il la fit vivre dans le meilleur appartement à sa disposition.

En tant qu’enfant de Dieu, il est des lieux que nous ne pouvons plus fréquenter. Nous avons besoin d’une demeure où le péché n’a plus sa place. Vivre dans une atmosphère de paix et de pureté est indispensable. Pouvoir fermer notre porte aux intrigues et aux potins du monde. Même si cet endroit est réduit, y prier, louer et rencontrer notre Père céleste, dans la liberté, voilà la plus merveilleuse des demeures.

Pendant douze mois, Esther prit soin de sa toilette dont six mois avec de la myrrhe, une résine utilisée pour l’huile sacrée et pour le parfum. Les femmes l’employaient aussi afin de se purifier et de parfumer leurs vêtements.

Quant à sa nourriture, quelques paroles du Seigneur Jésus nous éclairent sur le sujet. Il prenait tout ce qui lui était présenté, mais Il dira à ses disciples : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas… Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre » (Jean 4/32-34).

Esther ne devait pas seulement être pure mais également agréable et belle. Elle passa six autres mois en s’oignant d’aromates, de parfums et de plantes (Est. 2/12) que les femmes portaient dans des sachets ou dans des boîtes suspendues à leur ceinture. Elle faisait brûler des parfums, en enduisait sa chevelure, et les utilisait aussi pour les soins de son corps.

Lorsqu’arriva le jour de la présentation au roi, elle ne souhaita se parer d’aucun bijou ou objet de ses préférences. « Elle ne demanda que ce qui fut désigné par Hégaï » (Est. 2/15). Qui pouvait mieux connaître que lui les désirs du roi ?

Qui peut savoir ce qui est agréable à Jésus mieux que le Saint-Esprit ?

A travers cette histoire, Esther nous offre la meilleure des conduites à tenir. Elle est un exemple pour chaque chrétien appelé à rencontrer le Seigneur pour une éternité de bonheur et de félicité.

Laurent Van de Putte