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En quelques décennies, la parole donnée par les hommes a perdu grandement de son authenticité. Lorsqu’au tribunal un juge demandait aux divers témoins d’un procès : « Dites : Je le jure ». Combien de personnes n’osaient jamais trahir la vérité de leurs propos, même si cela leur était préjudiciable. La crainte accompagnait la parole prononcée.

Pour une transaction quelconque ou pour une promesse de vente, parfois des années à l’avance, on se tapait dans la main. « Oui ! Je te vendrais ce terrain ou cette maison dans six ou sept ans ». Le geste apparemment anodin devenait un engagement définitif qui ne serait jamais trahi. Point besoin de protocole d’accord porteur de signatures à chaque page ou à chaque erreur d’écriture. Passer devant un notaire serait la dernière démarche. La parole donnée était capitale.

Quel changement aujourd’hui ! Les doutes ont envahi bien des propositions. Jusqu’où peut-on faire confiance ? A qui se fier ? Ne devons-nous pas ajouter constamment une mesure de prudence préventive ?

Il n’en est pas de même quant à ce que Dieu promet. Sa parole demeure vraie et inébranlable. Elle s’accomplit à la lettre près.

« Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni un fils d’homme pour se repentir. Ce qu’Il a dit, ne le fera-t-Il pas ? Ce qu’Il a déclaré, ne l’exécutera-t-Il pas ? » (No. 23/19)

Lorsqu’un chef de l’armée romaine aborda Jésus pour la guérison de son serviteur, ce militaire manifesta sa foi en la Parole du Seigneur : « Dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. » (Mat. 8/8). Il y a une autorité dans la parole.

Au petit matin, quand Pierre revint d’une pêche infructueuse, il répondit au Seigneur qui l’invitait à jeter à nouveau les filets : «  Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet » (Luc 5/5).

L’obéissance à la Parole de Dieu dirige toujours les promesses vers leur réalisation.

Elles n’ont rien perdu de leur puissance et deviennent agissantes en faveur de ceux qui invoquent le Sauveur avec sincérité. Elles sont vraies et d’une étonnante efficacité.

Ce que sa bouche a dit, sa main l’accomplit, même si des siècles nous séparent de ces encourageants propos.

La Parole de Dieu est droite (Ps. 33/4), éprouvée (Ps. 18/31), et vivante (Héb. 4/12) ; elle demeure éternellement (I Pi. 1/25).

Heureux celui qui accepte de dire aujourd’hui : O Seigneur, pour le bien de ma vie et celle de mes proches, de mes amis, révèle-moi Tes Paroles. Fais de moi un auditeur attentif.

L. Van de Putte

Ne pas croire à la résurrection annule toutes les bénédictions chèrement payées par le Seigneur venu sur la terre. Son abaissement volontaire, sa condition de coupable affrontant le jugement divin, sa condamnation aboutissant à cette mort substitutive en notre faveur sont authentifiés par sa victorieuse résurrection. « Si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent ceux qui sont morts en Christ sont perdus » (I Cor. 15/17-18).

Le péché a subi le verdict de la justice. La grâce et le pardon triomphent de la condamnation. Un seul est mort et une multitude d’hommes et de femmes sont désormais vivants pour l’éternité. Le sang pur de Jésus a effacé la dette. Les plus belles perspectives peuvent être envisagées. Rien ne peut faire obstacle aux promesses divines, hormis notre libre arbitre. Comme pouvaient le dire les disciples d’Emmaüs : « Le Seigneur est réellement ressuscité ».

Notre liberté de décision peut être contestée par des esprits opposés, par des personnes souhaitant s’immiscer dans notre conscience ou nos états d’âme, des « amis qui nous veulent du bien », mais dans ce domaine spirituel, nous avons la faculté de décider nous-mêmes. Le salut est individuel. L’espérance d’une entrée dans la gloire est personnelle. On ne peut croire ou ne pas croire pour nous, aimer ou ne pas aimer pour nous. Notre âme est un terrain privé sur lequel nous invitons ou chassons qui nous voulons avec l’aide du Seigneur, le Maître de toutes les délivrances. Même les démons de l’enfer perdent leur autorité vis-à-vis de nous.

Suite à cette résurrection, l’ascension de Jésus démontre sa détermination à œuvrer pour offrir aux chrétiens un élargissement des circonstances d’ici-bas, et une dimension touchant à sa propre nature. Tel Il est, tel nous serons.

« Nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme Lui-même est pur » (I Jean 3/2).

Nous demeurerons, vivrons, et agirons avec Lui. Les limitations que chacun connaît ici-bas ne sont pas à comparer avec les conditions vécues par les personnages célestes. Une vie différente et un monde nouveau se préparent. L’installation dans notre demeure éternelle est proche. Jésus atteste ces vérités et dit : « Oui, je viens bientôt » (Apo.22/20).

Indescriptible est l’espérance chrétienne. C’est ici-bas que les espoirs sont trop beaux pour être vrais.

L’incarnation de Jésus, sa mort et sa résurrection, sont les gages de notre bonheur éternel.

Laurent Van de Putte

Les personnes capables de donner une partie de leurs organes vitaux en faveur d’un malade méritent une bonne mesure d’admiration. Physiquement, elles s’appauvrissent pour enrichir de plus faibles. Elles sont un peu dans le même état d’esprit que ces hommes prenant à leur compte des erreurs qu’ils n’avaient pas commises, des actions malhonnêtes qu’ils n’avaient pas pratiquées.

Moïse intercédant pour un peuple coupable : « Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que Tu as écrit » (Ex. 32/32).

Esdras lorsqu’il apprit la désobéissance des Israélites dès son arrivée à Jérusalem : « Au moment de l’offrande du soir, je tombai à genoux, j’étendis les mains vers l’Eternel, mon Dieu, et je dis : Je suis dans la confusion, et j’ai honte, ô mon Dieu, de lever ma face vers toi ; car nos iniquités se sont multipliées par-dessus nos têtes, et nos fautes ont atteint jusqu’aux cieux. Depuis les jours de nos pères, nous avons été grandement coupables… » (Esd. 9/5-8). Nos iniquités, nos fautes depuis les jours de nos pères ! Comme si c’était les siennes.

Daniel, sa longue et déchirante prière dans laquelle il prend des parts qui ne lui reviennent pas : « Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés… A nous la confusion de face… » (Dan. 9/5-19).

Plus près dans le temps, l’apôtre Paul : « Je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères » (Rom. 9/3).

Et au-dessus de tous, Jésus qui a porté les souillures du monde jusqu’à mourir sur un bois d’infamie. Malgré les douleurs insupportables du Calvaire, un des deux brigands crucifiés en même temps que le Seigneur confessera dans un souffle : « Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal » (Luc 23/41).

Toutes les valeurs d’entraide, de services rendus gratuitement, de générosité au point de se dépouiller pour assister les pauvres, les malades, les personnes brisées, sont dépassées par le sacrifice de Jésus. Non seulement Il a offert sa vie en sacrifice, mais encore son honneur, tout ce qui fait la grandeur de sa personne.

Bien plus que de donner en abondance, Il se donne Lui-même pour une humanité qui ne le mérite pas.

Ne devons-nous pas consacrer un certain temps à considérer, réfléchir sérieusement et analyser un sujet semblable ?

Jésus s’est substitué pour chacun de nous.

Laurent Van de Putte

Que pensez-vous d’un bâtisseur qui disposerait gratuitement d’une pierre de fondement plus solide que le granit, pierre d’angle unique et de grande valeur, éprouvée à travers les âges, et qui la rejetterait pour la remplacer par un matériau ordinaire et de solidité négligeable ?

Laissons chacun exprimer son appréciation.

C’est là l’image d’une nation ou simplement d’une personne qui repousse le Seigneur Jésus comme fondement de sa vie.

Lors de sa défense devant le Sanhédrin, Pierre aura le courage de dire : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez » (Act. 4/11).

Dans sa première lettre écrite des années plus tard, il lancera un invitation à chacun de ses lecteurs par ces paroles : « Approchez-vous de Lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu » (I Pierre 2/4).

De grand prix, don de grâce, solide, unique, éprouvé et éternel, tel est le Seigneur que beaucoup rejettent et remplacent par toutes les propositions du monde.

Pourquoi se contenter d’un ersatz fréquemment chèrement monnayé lorsque nous pouvons disposer du meilleur offert gratuitement ?

Dans un même ordre de pensée, pourquoi poser sa maison sur le sable lorsque nous avons la possibilité de la fonder sur le roc ? (Mat. 7/26)

Alors, comment se plaindre lorsque le vent, la pluie ou la tempête dévastatrice arrivent et opèrent leur œuvre de destruction ? Et comme un comble, certains dirigent un doigt accusateur vis-à-vis du Très-Haut considéré comme étant à l’origine des désastres matériels et spirituels d’ici-bas !

Cette pierre rejetée a pris sa place dans l’édifice que représente l’Eglise de Jésus-Christ, Eglise appelée à devenir l’Epouse de l’Agneau. Cette assemblée en voie d’achèvement sera établie sous un nouveau ciel, sur une nouvelle terre, car notre terre actuelle aura disparu  (Apo. 21/1).

« …Toutes ces choses doivent se dissoudre…les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront…mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (II Pierre 3/13).

La paix et le bonheur règneront dans une dimension dépassant toutes les possibilités de l’imagination humaine.

Remplis d’admiration, nous pourrons dire joyeusement :

« C’est de l’Eternel que cela est venu. C’est un miracle à nos yeux » (Ps. 118/23).

« Dieu parle, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde » (Job 33/14). Soyons plus attentif !

Laurent Van de Putte

Lire Romains 8:3,4,5,9,13 et Galates 5:16-25

Marcher selon l’Esprit ou vivre selon l’Esprit. Vivre selon = la source; marcher selon = les eaux qui en découlent.

Marcher selon l’Esprit est opposé à marcher selon la chair ou vivre selon la chair.
-Quelle est la signification de l’expression ?

  •  » selon » : c’est être en accord avec
    Ici, le Saint Esprit est considéré comme la personne de référence qui gouverne et conduit le comportement. On pourrait dire: selon l’orientation que l’Esprit communique.

D’après plusieurs traductions, nous avons:

  • suivre les suggestions de l’Esprit
  • suivre ses injonctions (=des ordres)
  • suivre ses indications
  • sous la direction de l’Esprit
  • sous l’impulsion du Saint Esprit

Donc, le Saint Esprit oriente, exhorte, suggère, indique, impulse … étant entendu que l’impulsion, la direction, l’injonction, la suggestion, l’indication du Saint Esprit sont celles de Dieu lui même et donc pas « à inventer » ou à confondre avec nos pensées; mais c’est bien la volonté de Dieu telle que révélée dans la Parole.

  •  » par » Lire Galates 5:25 : la puissance qui agit : c’est possible par son action

Donc, nous avons avec les deux expressions la conformité à la volonté de Dieu, et l’ action efficace

  • Marcher selon l’Esprit : cela concerne nos pensées, nos habitudes, notre style de vie, tout ce qui caractérise une personne.
    Ainsi, nous pouvons dire que marcher selon l’Esprit, c’est rechercher l’accord, l’harmonie avec ce qui est agréable à l’Esprit de Dieu ET le laisser agir en nous pour parvenir au résultat.
    Marcher selon l’Esprit est non seulement opposé à la marche selon la chair , mais aussi à une marche « selon l’homme », ou « tout humaine » (La Colombe) 1Corinthiens 3:3b
    C’est donc la définition de la vie chrétienne elle même ! C’est l’expérience et l’expression du salut, c’est à dire du fait d’être sauvé.

 

-L’arrière plan général :

Nous sommes dans la dispensation du Saint Esprit. Son effusion à la Pentecôte a inauguré ce temps.

Voyons l’œuvre du Saint Esprit en 4 grands traits :

  • La relation du Saint Esprit avec le Christ glorifié. Il est lié à l’homme parfait qui est dans les cieux (Jésus), c’est Jésus qui est sa vision, son but, sa passion. Il est comme consacré à Jésus pour établir toutes choses en relation avec Lui.
    Jean 15:26, 16:13-14
  •  Un changement de l’être humain.
    Intimement lié à la 1er œuvre, voici la seconde : le Saint Esprit veut opérer une transformation totale dans l’homme, initialement par la naissance d’en haut, puis progressivement par  la sanctification de l’Esprit
  • un peuple appelé à être en union de vie avec Christ Matthieu 16 :18.
    Peu de temps après cette parole, Jésus est retourné dans la gloire. C’est le Saint Esprit qui agit sur terre en poursuivant l’œuvre initiée par Jésus. Ainsi, le Saint Esprit amène à l’existence  l’église, corps de Christ, travaille à rendre ce peuple conforme à son chef avant de lui amener (il est le « divin Eliézer », serviteur d’Abraham, mandaté pour chercher et ramener une épouse pour son fils)
  • La mission de l’église dans le monde
    Le Saint Esprit envoie, fortifie l’Eglise car c’est elle qui est l’instrument oint pour la mission de « présenter », faire connaître, Jésus 2Corinthiens 3:3
    Cette vocation est en péril : on observe l’intrusion d’un pouvoir financer et ses dérives, des puissances d’en bas, art, social, psychologie, esprit du monde,… et tout ce qui est de l’homme (opposé à l’Esprit de Dieu)

Galates 5:25

La marche selon l’Esprit est donc la manifestation de la vie par l’Esprit. Cette vie doit d’abord se recevoir et s’accueillir.
Jean 10:10 Cette vie, c’est la vie éternelle, appelée aussi la vie spirituelle. 1 Jean 5/11

  • Le point de départ : la nouvelle naissance. Jean 3/3-7
    Avec notre naissance naturelle, nous sommes « morts » car « étrangers à la vie de Dieu. » Ephésiens 4 :18. C’est là l’une des définitions les plus justes de la perdition. On peut être brave, apprendre les préceptes moraux…mais sans la vie de Dieu….on est mort!
    Il FAUT donc naître de nouveau, c’est à dire être régénéré, être engendré.
  • Comment naître de nouveau ?
  • Jean 16:8-11 : la conviction du Saint Esprit :
  • De péché : c’est à la base le péché d’Eden ou l’indépendance par rapport à Dieu : Ils ne croient pas en moi, puis les fautes morales
  • De justice : celle du Seigneur prouvée par sa résurrection et son ascension
  • De jugement : la croix comme défaite du diable
  • Actes 11:18 La repentance c’est à dire le changement de pensées, de mentalité…

Voyons l’exemple de Corneille Actes 10 :12 mais il était encore« étranger  à la vie de Dieu ». Curieusement, la repentance n’est pas nommée dans le récit d’Actes 10 mais elle y était par la soif de leurs cœurs qui les ont amené à boire la Parole au fur et à mesure de son annonce.

  • Jean 3:8 Le vent, c’est l’Esprit. (Comparez : Ezéchiel 37:9). L’Esprit, c’est donc bien le fait d’avoir la vie.

Et pour que l’expérience selon ou par l’Esprit soit complète : lisons Jean 1:33, Actes 1 :8, 2:33. Non pour être sauvés mais pour servir Jésus et marcher pleinement selon l’Esprit.

 

  • Tout est dès l’origine de et par le Saint Esprit. Notre part, c’est de ne pas lui résister quand il convainc
  • Ceci est un point de départ incontournable pour la suite : marcher selon l’Esprit.

 

Les textes lus en Romains 8 et Galates 5  mentionnent une opposition. Voyons Romains 8:5a, 8a, 13a et Galates 5:17. Voilà ce qu’est la chair. Il faut ensuite la reconnaître.

1- Ce mot a différentes significations :

  • Genèse 2:21 : Ici ; il s’agit de la partie physique de l’être humain, le complément du sang (la chair et le sang) et des os « Un esprit n’a ni chair ni os comme vous voyez que j’ai » Luc24:39. C’est donc le corps. C’est le sens d’Hébreux 2:14
  • Il peut s’agir de l’être humain Actes 2:17
  • « Être une seule chair », c’est être un. Ou « un cœur de chair » selon Ezéchiel, c’est à dire un cœur perméable à la parole de Dieu. C’est le contexte qui décide.
  • Dans nos textes de début, la chair désigne la nature humaine 1Corinthiens 2:14. « L’homme naturel… » C’est, selon le grec, « psuchikos » celui qui n’a pas le Saint Esprit et qui est donc livré à lui-même. Cette nature est insoumise à la volonté de Dieu Romains 8:7 ; issue de la chute en Eden, c’est à dire déchue, corrompue, assujettie au péché.

Quelques portraits :

1Corinthiens 6:9-10,

2Timothé 3:1-5,

Tite 3:3,

2Pierre 2:9b : les injustes v10 ; 12-14

Les lecteurs de la Bible n’ont pas de problèmes avec ces portraits là, ils correspondent manifestement à la chair.

Mais voyons en d’autres :

Luc 18:9 ; v11 et 12,

Jean 3:3,

Actes 22:3

Pourquoi aussi ces portraits ?

Jean 3:6. Selon Parole vivante : La naissance naturelle ne transmet que la vie humaine naturelle. Seule une naissance spirituelle peut transmettre la vie de l’Esprit.

Ainsi, et d’après les textes, l’homme naturel peut évoluer vers l’immoralité, le dérèglement… ou vers la religion…

La chair peut être éduquée ou déréglée, raffinée ou grossière,  aimable ou méchante, religieuse ou irréligieuse. Mais: « ce qui est de la chair EST chair ».
-Qu’en est-il chez le chrétien ?

Remarque : la nouvelle naissance n’a pas anéanti la chair. Elle est aussi désignée par l’expression « le vieil homme » :

Romain 6:6,

Ephésiens 4:22,

Colossiens 3:9

Ce vieil homme est en opposition à  l’homme nouveau, issu de la nouvelle naissance.

C’est ce que révèle Galates 5:17 b: Il y a conflit entre chair et Esprit, la neutralité est impossible

  • C’est la nature humaine issue de la chute et donc assujettie au péché, l’homme livré à lui-même.
  • Ceux qui sont nés de nouveaux sont rendus participants à la nature divine (sans devenir des petits dieux). La chair est encore présente, désignée par « le vieil homme« . L’opposition entre la chair et l’Esprit, entre le vieil homme et l’homme nouveau est nette, irréductible : Romain 8:3-4 Il y a une alternative, donc d’un choix à faire.
  • Reconnaître la chair est indispensable pour en triompher :
  • Romain 7:14 Ce constat a précédé le v25 et tout le chapitre de Romain 8
  • 1Corinthiens 3 :3
  • Galates 5:19 : manifestes, évidentes. Voyons d’autres traductions :

On les connaît les œuvres de la chair.

On sait bien comment se manifeste l’activité de notre propre nature.

En effet, un comportement inspiré par l’être instinctif est facile à reconnaître ;

On sait bien de quoi est capable l’homme livré à ses penchants naturels.
Et il est vrai que rien dans la description ne peut être imputé à l’influence du Saint Esprit.

Galates 5/19-21 (Parole vivante): En effet, un comportement inspiré par l’être instinctif est facile à reconnaître ; on sait bien de quoi est capable l’homme livré à ses penchants naturels. Ce sont d’abord les pensées impures, la sensualité, l’immoralité, l’indécence, le libertinage, l’adultère, la débauche. C’est ensuite l’adoration de faux dieux, les superstitions, l’occultisme, la sorcellerie et la magie. Puis ce sont les inimitiés, les discordes et les querelles, la jalousie, le mauvais caractère, les accès de colère, les intrigues, les cabales, les rixes, les rivalités inspirées par des ambitions égoïstes et aboutissant à des dissensions et des scissions dans l’Église. C’est l’esprit de parti, le sentiment d’être seul dans la vérité, ce sont les fausses doctrines et leur cortège de divisions. C’est la haine, l’envie, l’ivrognerie, la gloutonnerie, les beuveries, les ripailles et autres excès de ce genre. Je ne puis que répéter ce que j’ai déclaré jadis à ce sujet : celui qui commet de telles actions n’a aucune part à l’héritage du royaume de Dieu.

Nous avons des indications similaires en Ephésiens 4 et Colossiens 3:5 et suivants

La chair inclut

la sensualité,

la sexualité mais n’est pas limitée à cela

                   Il y a également :

                                                           La superstition
                                      le rapport à l’autre

                                                           Le manger et le boire

                                                           et les choses semblables…

 

  • Ces indications sont une aide, un repère. Reprendre le contexte de Galates 5:16. Le v17 rappelle qu’il faut choisir.
    Les versets 19 à 21 nous permettent d’identifier la chair pour marcher selon l’Esprit.
  • v21b : « Ceux qui commettent » Le verbe décrit une pratique habituelle.
  • Faut-il s’en accommoder ?
  • Ou bien est-ce une sorte de diversion ? : l’autre a, par son comportement, provoqué notre réaction charnelle. Cette œuvre évidente de la chair se trouverait de ce fait quasiment excusée !
  • Le monde de Paul (et du Saint Esprit) est bien le monde réel, le nôtre aussi, donc propice à l’idolâtrie, à la sensualité, aux mauvaises réactions. C’est dans cet environnement là que le disciple apprend à marcher selon l’Esprit.

 

Il nous faut loyalement reconnaître la chair quand elle se manifeste.

Nous verrons ce que Dieu a prévu pour que nous en triomphions,

   mais ce programme ne « marche » que si on l’applique,

   et on ne l’applique que si on reconnaît la chair dans ses manifestations.

Galates 5:19a 

La chair c’est la nature humaine insoumise à la volonté de Dieu.
Il y a les œuvres évidentes et d’autres qui le sont moins et dont il nous faut aussi triompher.

– Philippiens 3:3-7 : mettre sa confiance en la chair

Il s’agit d’autre chose que  Galates 5. Et pour comprendre, nous avons l’exemple même de Paul quand il était encore Saul: v 5 et 6 ; ses privilèges de naissance, d’éducation, sa foi d’alors…sont ici « la chair ».

Ces choses n’étaient pas toutes mauvaises en elles-mêmes mais elles étaient devenues un sujet de fierté, d’orgueil s’opposant à la grâce de Dieu, qui est elle, une faveur imméritée. Cet homme avait alors conscience de sa valeur (définie humainement) et cela avait créé une grande confiance en lui-même.  Comment alors pouvait-il accorder sa confiance en Jésus, le sauveur des perdus ?

 

C’est dans cet esprit qu’un père de l’église dit : « les bonnes œuvres sont nuisibles au salut ». Bonnes en elles même… mais renforçant cette confiance en soi, et donc nuisibles à l’abandon de la foi en Jésus seul.

Nous pensons aussi aux  juifs de l’époque de Jésus : ils plaçaient leur confiance dans le fait de leur origine (« nous sommes la postérité d’Abraham »), dans la circoncision, dans les actes tout extérieurs qu’ils accomplissaient. Voir Jean 8 :37, 5:40

Cependant, voyons les publicains et les prostituées en Matthieu 21:31b

Jésus était appelé « un ami des publicains et des gens de mauvaise vie » : ces personnes le recevaient avec joie et même avec les larmes de la repentance !

C’est tout le paradoxe entre l’attitude du publicain et du pharisien de la parabole de Luc 18.

 

– Ce qui est vrai du salut l’est aussi de la vie chrétienne :

Philippiens 3:3

2 Corinthiens 11:18 : les faux apôtres et ouvriers trompeurs (v13) se glorifiaient selon la chair : ils se mettaient en avant.

Pour sauver l’église de leur influence, Paul est contraint de faire état de faits qu’il ne voulait pas mettre en avant (v23 et suivants et 12:1 et suivants)

                                 Galates 3:3 dans ce verset, selon le contexte, la chair est ce qui produit l’abandon du terrain de la justice qui vient de la foi en Jésus pour s’établir sur le terrain de la propre justice manifestée par les œuvres  Galates 2:21, 3:5.

La chair n’aime pas le salut en Jésus Christ et elle n’y a aucune part. Il lui est impossible d’y briller. Elle n’a aucun motif de s’enorgueillir.

 

– Revenons à Philippiens 3:3

« se glorifier en Jésus Christ » c’est à dire placer sa gloire en Jésus Christ (et non en soi-même, c’est à dire en la chair). C’est Son salut, Sa mort, c’est Lui qui a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. C’est l’œuvre de Jésus Christ qui nous sauve, qui nous remplit, c’est SA vie.

La marche selon l’Esprit

06 –
Lisons 1 Corinthiens 3:3

Paul ne juge pas mais fait un constat nécessaire à une prise de conscience, pour désirer autre chose.

Des œuvres « évidentes » et d’autres… Voyons :

  • Jacques 3:13-15 : une sagesse charnelle
  • Et aussi diabolique. Ceci ne doit pas rendre le diable responsable de tout ce dont l’être humain est responsable: Le diable est vu en tant qu’inspirateur premier et aussi comme celui qui tire avantage de la chair.
  • L’esprit de dispute. C’est à dire une tendance, une prédisposition à se disputer et non un mauvais esprit
  • Une sagesse charnelle ?
  • Qu’est-ce que la sagesse ? La sagesse est une façon de vivre; le comportement typique d’une personne pieuse (cf : le livre des Proverbes). C’est la connaissance de la vie chrétienne, mais une connaissance qui pénètre la vie pratique tout entière. Ses principaux traits sont décrits au v17 Jacques 3:17
  • La sagesse charnelle, c’est aussi un zèle amer et une disposition à disputer : vouloir avoir raison, surenchérir, imposer ses pensées, apporter du bois pour allumer ou alimenter le feu Proverbes 26:20 « L’amour couvre toute les fautes » Proverbes 10:12

et sauf s’il était utile de le faire, nous ne devrions pas prendre plaisir à « découvrir » en rapportant. Sinon, nous allumerons un feu et provoquerons une pollution de l’âme.

Et c’est ainsi que, quelquefois, nous entendons de la part même de ceux qui se livrent à cette sagesse charnelle: « … il y a un problème dans l’église… »

La conduite à tenir, c’est que chacun se retrouve dans son lieu secret avec le Seigneur pour extirper ces choses de son propre cœur, les « laisser, » « renoncer », « faire mourir »… et finalement, c’est cela qui produit un cœur pur et paisible et non de l’hypocrisie.

  • La sagesse en rapport avec les raisonnements et les pensées
    Notons dans Jacques 3, le v 14b, et ajoutons le passage 1: 26b : non seulement, il y a une mauvaise conduite mais il y a une erreur. Comment ?
  • « Je suis chrétien ET amer, ou je suis chrétien ET disputeur ; ou encore « je suis chrétien ET ma langue est débridée ». C’est une contradiction formelle!
  • Tout raisonnement visant à incriminer « l’autre » pour ce que l’on est soi-même : « je me suis mis en colère, il l’a bien cherché ».
    Quand nous disons « c’est lui », nous devrions plutôt dire « c’est moi »
    L’exemple vient de loin: du jardin d’Eden, mais comme une marque de la chute! Genèse 3:11b-12 ;13
  • Cette manière d’esquiver est une sagesse charnelle : elle est inspirée de la chair qui pousse toujours à la complaisance envers soi-même, alors que le Saint Esprit convainc ; et en nous maintenant dans la chair, elle nous prive de la victoire.
  • Vous est-il déjà arrivé de demander grâce (en rapport avec votre attitude) ?, de l’aide, du secours ?
  • La sagesse charnelle encore 2 Corinthiens 1:12 ; 17b ; Jean 8:15a :
  • juger au travers de ses propres dispositions
  • juger sans examiner et établir
  • juger sommairement
  • juger selon nos affinités…

 

Et pour conclure, lisons Jacques 3:13