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Connaître Dieu le Tout-Puissant, le Créateur, l’Eternel des armées, le Saint, c’est déjà présenter une grande ouverture d’esprit, et certainement,  un potentiel d’expériences diverses ; mais connaître le Père touche une autre approche et une dimension supérieure. Pour cela, un seul chemin. Jésus disait : « Personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler » (Luc 10/22).

– Avoir un Dieu protecteur. C’est le besoin de tout homme. La majorité craint toujours de possibles attaques d’ordre physique, voire surnaturelles, un surnaturel auquel adhèrent de façon différente toutes les sociétés, même celles que nous jugeons les plus primaires. Cette crainte les conduit vers un rituel fait de vénération, de remerciements et d’offrandes diverses fréquemment accompagnées de sacrifices sanglants, le sang étant considéré comme le don le plus élevé, le don d’une vie. Ces types de célébration se manifestent au travers du chant, de l’invocation et de l’implication du corps par la danse ; ceci met l’être en mouvement dans son entier. L’aspect répétitif et lancinant, allié parfois à la prise de drogue ou d’alcool, établit un soit disant contact avec des mondes supérieurs ou parallèles.

– Avoir un Dieu Puissant. N’est-ce pas ce que recherchait le peuple juif ? Les miracles successifs lui faisaient surmonter tous les obstacles pendant la traversée humainement impossible du désert vu les conditions dans lesquelles il se trouvait.

– N’est-ce pas ce que recherchaient dans leur majorité ces hommes et ces femmes qui suivaient Jésus ? certains à cause des délivrances dont ils avaient besoin ; d’autres pour la nourriture quotidienne, surtout après avoir été rassasiés lors de la multiplication des pains. « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés » (Jean 6/26) dira le Seigneur.

– Un Dieu combattif. Dans un monde où sévit la guerre, quelqu’en soient les intérêts : possessions de biens, élargissement de territoire, esprit de domination…, combien voudraient vénérer un Dieu guerrier les conduisant à la victoire. Au temps de Josué, le peuple connut l’Eternel des armées grâce à leur affranchissement et leur installation ; d’autres Le rencontrèrent à leurs dépens.

Connaître le Père nous ouvre une nouvelle dimension. Elle nous fait pénétrer dans les profondeurs de sa personne, de sa nature, de ses divers sentiments, fruits de son amour à l’échelle de sa grandeur. Jésus permet que notre âme, notre esprit, notre être tout entier soit imprégné de sa vie éternelle et de son caractère. C’est évidemment l’accès au pardon des péchés, mais bien plus, à la transformation, à la libération, à l’espérance d’un avenir déjà dessiné par une main experte, celle du grand artiste créateur.

Laurent Van de Putte

Connaître Jésus est une découverte progressive dont l’apogée ne sera perçue que lorsque les chrétiens seront dans le ciel. Concernant son œuvre et sa personne, nous ne connaissons qu’en partie. L’apôtre Paul écrira : « Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître » (I Cor. 8/2).

Combien de miracles les disciples n’ont-ils pas vu s’accomplir devant eux, l’eau changée en vin aux noces de Cana, les deux multiplications des poissons et des pains à la foule, combien de guérisons et de délivrances, combien de prédications entendues, et pourtant, lors de la tempête apaisée ils manifesteront un admiratif étonnement : « Quel est celui-ci à qui obéissent même les vents et la mer ?» (Mat. 8/27)

Lors de la seconde tempête,  « quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ! Et dans leur frayeur, ils poussèrent des cris » (Mat. 14/26). Pierre exprimera ses doutes : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi » (Mat. 14/28).

Malgré l’enseignement qu’il leur apportait en privé, ils ne comprenaient pas ce qui concernait sa personne, sa mort prochaine et sa résurrection, au point qu’il dira à Philippe : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as jamais connu » (Jean 14/9).

Quand Jésus marcha avec les deux disciples qui s’éloignaient de Jérusalem, « commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait » (Luc 24/27). Il ne le reconnurent qu’au moment du repas. Et lorsqu’il les quitta, « ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures ? (Luc 24/32)

 

Parce que le chrétien aime intensément son Sauveur et Seigneur, il désire le connaître chaque jour davantage. Dans son approche journalière de la Bible, il cherche à découvrir une facette nouvelle de sa personne. A travers la prière, il souhaite entrer de plus en plus en communion de cœur. Au moyen d’expériences diverses, il réalise l’efficacité de sa puissance et de ses possibilités illimitées.

L’arrivée dans le ciel nous réservera bien des surprises. « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (I Jean 3/2).

C’est certain, le jour vient où nous le connaîtrons.

Laurent Van de Putte

Etre chrétiens, savoir qu’un jour nous vivrons dans le ciel, ne fait pas aujourd’hui de nous des apatrides. Nous considérer comme voyageurs et étrangers sur la terre n’annule pas nos racines d’ici-bas. Elles sont reconnues jusque dans les sphères célestes. Dans sa vision de l’Apocalypse, Jean écrira : « Je regardai, et voici une grande foule que nul ne pouvait compter, de toutes nations, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le Trône et devant l’Agneau… » Nous sommes toujours des citoyens d’en bas avec les devoirs afférant à notre pays, devoirs civiques et autres. Dans la mesure où il ne nous est pas demandé d’enfreindre les recommandations de la Parole de Dieu, il appartient à chacun d’être soumis aux autorités. Notre liberté ne nous conduira jamais vers des attitudes anarchiques. Chaque chrétien se doit d’être un citoyen irréprochable. « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités ont été instituées par Dieu. » (Rom. 13/1) Il est vrai que selon les pays, elles ne manifestent pas toujours une conduite et une justice souhaitées. Pourtant, c’est au temps de l’empereur Néron que  l’apôtre Paul a donné cette parole. Il écrira à Timothée : « Faites des requêtes, prières, intercessions, actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui occupent une position supérieure, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et dignité. Cela est bon et agréable devant Dieu, notre Sauveur. » (I Tim.2/2-3) A Tite, il conseillera également : « Rappelle-leur d’être soumis aux gouvernements et aux autorités. » (Tite 3/1)

Quelque soit le système politique régissant le pays, politique à l’origine de tant de discussions et d’échauffements, un chrétien mesure son langage et utilise plus de temps à présenter ses doléances devant Dieu que dans des flots de reproches et de polémiques inutiles.

« Celui qui veille sur sa bouche garde son âme. » (Proverbes 13/3)

« Eternel, veille sur ma bouche, garde la porte de mes lèvres. » (Psaume 141/3)

C’est ainsi que priait le roi David.

Laurent Van de Putte

Cinq verbes prononcés par l’apôtre Jean dans une courte phrase résument les bases de l’expérience des disciples, leur découverte spirituelle, leur admiration et leur transformation. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, et la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle  » (I Jean 1/1-2).

Cette vie dont l’apôtre parle est une réalité que le Seigneur a voulu manifester au milieu des hommes. L’apôtre a fait plus que la penser, essayer de se l’imaginer intérieurement et l’analyser. Il l’a entendue, vue, contemplée et touchée en la personne de Jésus. Il se l’est appropriée. Ensuite, il en rendra témoignage en annonçant qu’elle s’est réellement manifestée. Il en a parlé oralement aux personnes de son temps. En écrivant, il a voulu atteindre toutes les générations à venir. Aucune puissance, aucune autorité, aucune opposition ne peuvent effacer les effets de son témoignage, les effets de la venue du Fils de Dieu sur notre terre, ses paroles de puissance, son enseignement, son comportement exemplaire, sa mort sur la croix, sa résurrection et ses promesses représentant une réponse pour toutes les questions existentielles. Chaque humain, aujourd’hui encore, peut être assuré quand à la destination voulue de Dieu pour son avenir. Les possibilités de délivrances et de victoires nous sont offertes pour toutes les situations rencontrées ici-bas.

Ce témoignage de l’apôtre et des autres disciples poursuit le souhait de réunir dans une joie parfaite toutes celles et ceux qui acceptent ce message, dans une communion fraternelle unissant les chrétiens au travers des âges, mais plus, dans une union qui dépasse nos conditions présentes pour nous permettre, comme les premiers disciples le vécurent, d’être « en communion avec le Père et son Fils Jésus-Christ » (I Jean 1/3-4).

 

Pénétrer dans ce qui est divin à un rapport avec l’expérience personnelle.

Entendre comme les disciples ont entendu nous ouvre les portes de la véritable connaissance.

Voir nous entraîne dans une glorieuse espérance.

Contempler ne peut qu’alimenter notre admiration, notre reconnaissance, nos prières de louange, notre sainte célébration.

Toucher la bénédiction nous entraîne vers une participation active auprès d’un monde qui ignore tout des bienfaits à portée de lui.

Laurent Van de Putte.