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Comme tous les autres mots, ils possèdent leur propre signification, mais, liés à la personne de Jésus, ils deviennent une puissance d’espérance et de délivrance, une force de transformation de tout notre être, esprit, âme et corps, un facteur décisif pour une vie totalement différente, heureuse et paisible.

Expiation. Mot dont la signification hébraïque peut être interprétée par : purger, couvrir.

Débarrasser de ce qui altère, des impuretés néfastes. Une souffrance imposée à la suite d’une faute et considérée comme un remède d’après le dictionnaire Petit Robert.

Jésus-Christ est celui qui a « purgé » notre condamnation.

« C’est lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour ceux qui croiraient, victime expiatoire » (Rom. 3/25). Cette action est le fruit d’un merveilleux amour.

« Et cet amour consiste, non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimé et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 4/10).

Désormais nous sommes couverts et pouvons dire comme le cantique : ‘Il m’a sauvé’.

Seulement, il a fait plus que nous sauver de la mort ; il nous a racheté.

Rédemption. C’est le prix payé pour un rachat ; par exemple : la rançon donnée pour une personne captive.

Notre mode de vie prouve que nous n’appartenons pas toujours à un maître de pureté, de justice et de toutes les qualités nécessaires à un homme parfait.

« Le Fils de l’homme est venu pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Mat. 20/28).

« Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tâche » (1 P. 1/18-19).

Nous aurions pu être rachetés et servir seulement dans une condition d’esclave, mais voici la

Réconciliation. Un mot qui signifie : échange.

Au moment des fêtes religieuses juives, les personnes venant de divers pays pour offrir des sacrifices d’animaux ne pouvaient pas les amener avec elles. Elles pouvaient s’en procurer sur place en ayant recours à la table des changeurs de monnaies en monnaies équivalentes.

Dieu nous a évalués au prix de son Fils pour rétablir une relation exceptionnelle avec chacun de ceux qui lui font confiance. Il nous permet d’être ses enfants, héritiers de son royaume, héritiers de la vie éternelle, cohéritiers avec son Fils Jésus-Christ (Gal. 4/7 – Jacq. 2/5 – Tite 3/7 – Rom. 8/17).

Ceci dépasse toutes les attentes, tous les espoirs.

Laurent Van de Putte

Un instrument de célébration

Un instrument sacré (No 31/6), mis à part, saint, dont la célébration n’est orientée que vers le Seigneur pour le glorifier dans la louange et le chant des cantiques (I Chr. 16/42).

Qu’avec l’assistance du Saint-Esprit, chaque enfant de Dieu puisse, dans un élan de grande joie, devenir un instrument retentissant (II Chr. 30/21).

La louange peut être à l’opposé des expressions timides, embarrassées, et exprimer un véritable débordement de bonheur. Si les larmes accompagnent souvent la prière d’intercession, une sainte acclamation fait tonner la louange.

« Et j’entendis comme une voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur Tout-Puissant est entré dans son règne » (Apo. 19/6).

Un instrument de service

Le jour de la conversion de Paul, adversaire si opposé et violent vis-à-vis du christianisme, Dieu mit fin au doute justifié d’Ananias et lui dit : « Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi pour porter mon nom devant les nations » (Act. 9/15).

Paul accepta d’être utilisé et devint l’instrument permettant au Seigneur d’accomplir de grandes choses marquant ainsi toute l’histoire du christianisme.

Qu’attendons-nous d’un instrument ? Qu’il soit maniable, conforme au service que nous voulons de lui. Un ouvrier ne peut pas travailler avec un outil non affûté. Il pourrait s’avérer dangereux, même dans les mains les plus expertes. Comment le guerrier peut-il agir au moment du combat avec un arc faussé ?

Comme Tite invitait les serviteurs à être soumis à leurs maîtres (Tite 2/9), soyons fidèles entre les mains de Dieu, afin qu’il accomplisse à travers nous une partie de son grand œuvre pour le rétablissement éternel.

Un instrument de témoignage

« Donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice » (Rom. 6/134).

Dans ce texte, le mot ‘justice’ doit être pris dans un sens large. Etre juste, intègre, droit, pur. Nous devons permettre à Dieu de démontrer ce qu’il est capable de réaliser avec un ancien pécheur. Etre un modèle, un véritable témoin, un reflet de Jésus.

Qu’elle est belle cette parole de l’apôtre Paul qui pouvait dire : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (I Cor. 11/1).

Laurent Van de Putte

On parle toujours des séances du Tribunal correctionnel qui furent ouvertes à un jury populaire comme c’est le cas dans les cours d’assises.

Depuis quelques années, des émissions télévisées permettent aux auditeurs de juger à nouveau des affaires classées, chacun en son âme et conscience. Confortablement assis à la maison, nous pouvons donc exprimer nos opinions.

Examinons le jugement inique dont fut victime Jésus-Christ il y a deux mille ans, un jugement que nous annulerions aujourd’hui à cause des nombreuses erreurs de procédure qui l’ont marqué. Même si aucune faille juridique ne l’avait accompagné, qu’auriez-vous voté en temps que juré ? En fonction de quoi ? Sur quelle base ? Coupable ou victime ?

– Coupable au regard de Dieu.

C’est ce qu’il est en acceptant de subir la condamnation que méritaient nos péchés. Coupable en portant tout le poids de notre culpabilité. Coupable !

– Victime aux yeux du peuple.

Victime puisqu’il est pur. On le sacrifie pour des impurs. Victime puisqu’il est saint. Sa vie ne nous permet pas de lui faire le moindre reproche. Victime !

La condamnation à perpétuité n’existe pas dans notre pays puisqu’elle est toujours accompagnée d’un nombre d’années incompressibles suivies d’une libération conditionnelle. La peine de mort a été abrogée. A l’époque de Jésus, ces alternatives n’existaient pas. La peine capitale était prononcée et promptement appliquée.

Si Jésus est victime, où se trouvent le ou les vrais coupables ? Dans tous les pays, dans les villes et les villages, partout. Ils siègent même au bureau du juge et de ses assesseurs, à la place occupée par le procureur général ; ils siègent là où se trouvent le greffier, les jurés, les spectateurs de la salle d’audience. Une situation humainement invraisemblable : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Rom. 3/23)

‘Au tribunal Jésus se tient. Que feras-tu de Lui ?’  dit le cantique. Pour chacun de nous, il est évident que nous ne pouvons absoudre ou condamner sans approfondir sérieusement le sujet. Si je l’absous, je suis perdu. Si je le condamne, Il devient victime expiatoire à ma place et je suis sauvé. De la condamnation de Jésus dépend mon salut.

Depuis que la croix d’infamie fut dressée sur le mont Golgotha, cette question demeure posée à chacun. Sa réponse conditionne toute notre vie présente et à venir.

Que feras-tu de Jésus ?

Laurent Van de Putte