Archives par mois :février2025

hi archyive

Cette femme en larmes écoute le jugement du tribunal à son encontre et il est sévère, à la mesure du délit : prison ferme, interdiction d’exercer sa profession durant 4 ans, amende et remboursement faramineux.

Le délit : comptable, elle a volé son patron.

Dit par elle, lors de l’audience : « J’ai trahi tout le monde et je me suis enfermée dans le mensonge. A chaque fois, il fallait que j’invente une nouvelle histoire, quelque chose de plus gros… »

Le mensonge : solution ou piège ?

« Solution » à court terme, quelquefois.

Piège à long terme même, c’est certain.

A très long terme même : Ap 21/8

Sur le coup, l’honneur est « apparemment » sauf ; le soupçon est évacué. Ouf !

Inventer une histoire est facile…

S’inventer des histoires à soi-même aussi.

Mais la réalité est que nous nous enfermons nous-mêmes !

Nous voilà prisonniers, et c’est notre choix.

Où sera donc le chemin de la liberté retrouvée ?

«  J’ai dit : j’avouerai mes transgressions à l’Eternel… ».

(Ps 32/5)

L’aveu est donc chose facile et difficile : difficile par l’orgueil sous toutes ses formes ; facile car nous savons ce que nous avons fait.

Qui plus est, la Bible dit bien que l’aveu mène à la miséricorde divine (Prov 28/13).

Retrouver un cœur léger, entier, sans feinte, une conscience claire, une liberté intérieure n’a pas de prix !

Pascal Collet

« Dernière maison debout » 

C’est le message d’une femme à son mari, en janvier dernier dans le quartier de Pacific Palisades à Los Angeles.

Absolument toutes les maisons du quartier ont été ravagées par le feu. Sauf elle donc.

Le seul témoignage de l’incendie dévastateur, c’est le noir sur les vitres de la maison…

« C’est un miracle ! » fut donc la réaction spontanée des journalistes… et des autres.

En était-ce un ?

Non, absolument pas.

Pourquoi ?

Tout vient de la construction des années auparavant : le propriétaire l’avait conçue et réalisée en anticipant… un tremblement de terre, avec des matériaux adéquats.

Et c’est cette construction qui explique la préservation.

Instructif non ?

Comment ne pas penser au rendez-vous fixé par et avec le Seigneur, concernant « l’œuvre de chacun » ? (1 Cor 3/12-15)

Les matériaux employés, inflammables ou pas …

La force impitoyable du feu et donc, sa révélation…

Anticipons nous aussi et construisons avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses sur le fondement : Jésus-Christ.

Pascal Collet

…En Novembre 1989 à Berlin.

Les premiers coups sont portés au fameux mur, devant une foule composée aussi d’étrangers venus ici expressément pour voir « en direct » un grand moment de l’histoire…

Devant les éboulis du mur, Rostropovitch joue en solo du violoncelle ; l’instant est unique.

Un grand historien annonce la fin de l’histoire, la liberté avait gagné, l’économie allait lier les nations entre elles, la mondialisation assurerait le bonheur ; on avait 100 ans de paix devant nous.

Et ? Qu’est-il advenu ?

L’existence de beaucoup ressemble à cette parole d’Esaïe le prophète :

« Comme celui qui a faim rêve qu’il mange puis s’éveille l’estomac vide, et comme celui qui a soif rêve qu’il boit puis s’éveille épuisé et languissant… »

(Esaïe 29/8)

De rêves en réveils décevants et même douloureux.

Or il nous faut la réalité.

C’est là qu’intervient la puissance de Dieu par et dans l’évangile (Rom 1/16).

Qui dit puissance comprend : efficacité, résultat, fruits précieux, réalité.

Pourquoi l’évangile est-il efficace ?

Car il a pour objet le Christ et qu’il traduit sur terre le dessein de salut de Dieu.

…Sur terre c’est-à-dire dans certains cœurs, certaines vies.

Lesquels ? Ceux qui l’acceptent par la foi et dans la repentance.

« C’est fait ! » Ces mots vont bien dans la bouche de celui qui les prononce : Jésus (Ap 21/6)

Pascal Collet

« Car 7 fois le juste tombe et il se relève. »

(Proverbes 24/16)

Le juste !

Il peut donc encore tomber, mais sans jamais jouer avec le mal : juste il est, il apprend à s’éloigner de l’iniquité qui n’est plus son monde.

Mais il se relève, lui, à l’inverse d’autres, pratiquant, eux l’iniquité, et dont il est écrit qu’ils ne peuvent se relever (Ps 36/13). Ils tombent et restent à terre.

Le juste se relève car l’accident de la chute n’est pas sa manière de vivre.

On relève l’enfant qui est tombé dans son apprentissage ; le vieillard qui chute cherche d’abord à se relever et considère comme une grâce d’avoir pu le faire.

Il se relève donc une fois. Mais plusieurs ?

Le texte évoque 7 chutes… ce n’est pas rien.

Se relèvera-t-il encore une 5ème, une 6ème, une 7ème, une 8ème fois ?

N’est-ce pas lassant ?

N’est-ce pas abuser ?

« 7 fois à terre, 8 fois debout » : c’est un proverbe japonais qui traduit à sa façon le texte biblique.

La chute n’aura pas le dernier mot.

Ceux que Dieu sauve en Jésus, Il les relève.

Et ils se relèvent avec et par Sa grâce.

Nous voulons être de ceux qui paraitront debout devant le Fils de l’homme (Luc 21/36).

Pascal Collet