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Tant que nous vivons ici-bas, notre service chrétien comporte une action de témoignage concernant Jésus, sa personne, son œuvre et sa volonté éternelle.

A la base de ce travail confié à chaque membre de son peuple se dégagent :

Une conviction profonde.

Par expérience personnelle entre autres, nous savons qui est Jésus et ce qu’Il veut accorder en faveur des âmes perdues. Un simple regard sur l’état de notre société fait naître en nous un sentiment de sérieuse responsabilité. Malgré tout, Dieu aime ce monde comme Il nous aime. Cette conviction profonde éveille dans nos cœurs un besoin d’action. Notre opinion est ferme. Nous savons de qui et de quoi nous parlons.

Un caractère trempé.

Exercer ce service avec notre seule conviction ne suffit pas. Il nous serait impossible de convaincre les âmes sans la présence du Saint-Esprit dans nos vies. Ce caractère doit être tout imprégné des sentiments du Seigneur. Il sait allier la force et la douceur, la fermeté et l’amour.

Une dévotion réelle.

Ce n’est pas l’obligation réduite à un instant passé dans la prière, mais une communion nous reliant à Dieu tout au long de la journée.

Il est bon de prier après avoir rendu témoignage ; c’est aussi nécessaire de le faire auparavant afin d’être prêt à toute éventualité. Ainsi, les mots que nous apporterons seront toujours les mêmes, simples et peut-être faibles d’apparence, mais leur efficacité en sera décuplée.

Une parole mesurée.

Parler peu mais savoir écouter est une des clés indispensables pour agir à la gloire de notre Dieu. Avec le centenier qui vint à sa rencontre, Jésus n’émit pas mille paroles. Néanmoins, cet homme pouvait lui répondre : « Dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri » (Mat. 8/8). Tout se passait en foi et en puissance.

Un seul mot du Seigneur sorti de nos lèvres sera plus éloquent que tous les discours.

Considérant ces quelques éléments, nous pouvons nous attendre à une assistance puissante, celle du Saint-Esprit. N’est-il pas écrit :

« … ce grand salut, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté » (Héb. 2/3-4).

Laurent Van de Putte

Qu’il en soit conscient ou non, par ignorance, par rejet ou par total désintéressement, chaque homme a causé la mort du Seigneur Jésus sur la croix du Calvaire. En effet, « la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Rom.5/12), mais « Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures » (1 Cor. 15/3). « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Eph. 2/8).

Concernant les Pharisiens, c’est dans un refus conscient qu’ils ont condamné et fait crucifier le Seigneur Jésus. Ces hommes représentaient une des plus importantes religions officielles de l’époque. Zélés pour les bonnes œuvres, jeûnant chaque semaine, priant plusieurs fois par jour, s’exerçant à quantité d’abstinences, ils étaient craints et respectés par le peuple. Seulement, derrière cette façade trompeuse, le péché sous bien des formes dirigeait leur existence. L’orgueil et la méchanceté animaient la plupart d’entre eux ; la grâce et la miséricorde n’étaient pas leur lot quotidien. Ce n’est pas sans raison que Jésus les a traités de serpents, race de vipères, d’hypocrites, de sépulcres blanchis ou de conducteurs aveugles. « N’agissez pas selon leurs œuvres. Ils disent et ne font pas… » (Mat. 23/3-28).

Souhaitons, prions et agissons afin que notre christianisme ne sombre pas dans leurs travers. Qu’une pratique apparemment pieuse ne vienne pas cacher des dérèglements spirituels internes. La fierté de la pratique et l’orgueil de la connaissance suite à l’étude et aux diverses expériences jalonnant la vie d’un enfant de Dieu n’ont aucune place possible en son cœur. Seules des valeurs comme l’humilité et la fidélité doivent s’exprimer et croître devant la manifestation de l’amour, de la miséricorde et de la patience du Seigneur.

Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une piété formaliste à la façon des Pharisiens.

Tout au long de notre pèlerinage terrestre, nous ne serons pas près du Seigneur comme Lui-même est près de nous. « Nous savons qu’en demeurant dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur car nous marchons par la foi et non par la vue » (II Cor. 5/6). Cette constatation et les aspects négatifs de notre vie spirituelle nous peinent et nous jettent fréquemment à genoux, mais ils nous poussent aussi à souhaiter abandonner nos efforts inefficaces pour nous attendre uniquement à l’action de sa puissance jusque dans les moindres domaines de notre vie.

Avec l’assistance du Saint-Esprit, nous entrons dans la victoire sur nous-mêmes et pouvons espérer les plus grandes bénédictions pour le temps présent ainsi que l’assurance offerte par la promesse de la vie éternelle.

Jésus a dit : « Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jean 11/25-26).

Laurent Van de Putte

Etre neutre, du latin : neuter = ni l’un ni l’autre. Il est souvent impossible de dire : je ne participe pas, je suis neutre, surtout dans le domaine des valeurs spirituelles. Il n’y a pas trente six alternatives. Si votre croyance est vraie, vous devez la répandre autour de vous ; si elle est erronée, vous devez y renoncer. Ne soyez pas de ceux qui font passer leur crédo avant la personne du Seigneur. Nous devons combattre les erreurs conduisant tant de personnes dans des voies illusoires ; les combattre avec des moyens spirituels. Si cela est vrai, la seule logique est de nous repentir et de manifester une profonde reconnaissance à l’égard de Dieu.

Dans ces domaines, conviction et neutralité ne font jamais bon ménage.

L’homme qui devint l’apôtre Paul, Saul de Tarse, agissait pour détruire ce qu’il considérait comme étant une erreur funeste. Mais, dès le début de son expérience bouleversante avec le Seigneur, il devint l’un des plus zélés serviteurs du Maître.

Si l’Evangile est fable, mythe ou légende, susceptible de conduire les âmes dans l’éloignement d’une saine moralité, levez l’étendard de la révolte. A l’opposé, tombez à genoux.

Un christianisme non diffusé serait le plus grave des cancers de l’âme.

Quand vous êtes convaincus que les hommes se noient dans un océan de péchés, vous ne pouvez pas rester sur la rive sans leur jeter une bouée. Vous ne pouvez pas vous contenter de jouer sur le sable avec vos enfants. Combien furent neutres devant la condamnation de Jésus. Combien le demeurent encore lorsque nous leur expliquons le pourquoi de la croix.

Cette question fut importante dans les moments difficiles de la vie de Jésus Lui-même. Lorsqu’il dut mourir pour nos péchés, sa neutralité aurait condamné le monde existant depuis les origines de l’humanité.

Inscription lue à l’extérieur d’une chapelle : « Entre et écoute. »

Autre inscription placée à l’intérieur au-dessus de la porte : « Sors et fais connaître. »

Accepter le salut en Jésus-Christ, c’est également s’engager dans un programme d’évangélisation.

Quelqu’un a dit : « Connaître Christ, c’est aussi le faire connaître. »

Laurent Van de Putte

Ne soyons pas crédules ; c’est quelquefois plus dangereux que l’incrédulité. Je suis pour une psychologie sainement appliquée, mais pas toujours d’accord avec certains psychologues. Ne confiez pas vos problèmes à n’importe qui. Il est des domaines dépassant l’intervention d’une simple assistance humaine, laquelle risquerait maladroitement de vous faire plus de mal que de bien. J’en veux pour exemple cette simple anecdote :

Au bord d’un ruisseau, avec mon épouse, nous assistions à la naissance d’une libellule. Posée sur un caillou, elle se séchait et commençait à déployer ses ailes. Une couleuvre s’approcha pour la manger. Du haut du petit pont, j’ai jeté une pierre pour la faire fuir ; malheureusement, avec mon manque de précision, j’ai tué la libellule. Et cela, malgré ma bonne volonté.

La conscience, la pensée, le cœur, l’être intérieur profond sont des domaines au sujet desquels il est préférable de s’en remettre premièrement à Dieu. Trop de personnes questionnent des idoles muettes ou des conseillers spirituellement aveugles. Le seul intermédiaire capable de dépasser la notion du conseil pour parvenir à la solution des problèmes est bien Jésus, le Sauveur et Seigneur que Dieu a envoyé sur la terre des hommes. Parlant de Lui, le prophète Esaïe l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix..(E.9/5)

L’adage populaire est fréquemment vérifié : « Il vaut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses saints. »

Psaume 73/24 : « Tu me conduiras par ton conseil. »

Lors d’un de ses moments de prière, Jérémie dira : « Tu es grand en conseil et puissant en action. » (Jer.32/19)

Néanmoins, des disciples formés par le Seigneur lui-même, « hommes de qui l’on rende un bon témoignage, remplis de l’Esprit, de foi et de sagesse (Act. 6/3), hommes sobres, sensés, sociables, aptes à l’enseignement, conciliants, pacifiques et désintéressés (I Tim.3/2/7) », des hommes ainsi préparés et ayant acquis une solide expérience pourront prier efficacement avec vous afin de chercher la meilleure voie à suivre dans les situations les plus troublantes et destructrices. Le Seigneur a toujours la possibilité de révéler le meilleur en votre faveur à ses serviteurs.

De plus, si vous vous approchez de Dieu comme du Père qu’Il est réellement, Il saura avec amour vous prendre par la main et vous conduire en Jésus-Christ.

Laurent Van de Putte