Archives par mois :janvier2019

hi archyive

Moïse fut un homme de santé exceptionnelle. Il quitta notre terre à cent-vingt ans. « Sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée » (Deut. 34/7). Pensez-vous qu’il tirait un vain orgueil de son âge et de ses capacités exceptionnelles ? Cela m’étonnerait car il n’accordait pas au nombre des années une attention particulière. Sa prière mentionnée dans les psaumes nous le démontre. En s’adressant à Dieu il dira : « Mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier, quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit » (Ps. 90/4) Puis dans la même prière, il ajoutera : « Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car elles passent vite et nous nous envolons » (Ps. 90/10).

Le grand souci d’un Moïse peut se résumer en une seule phrase : servir Dieu et son peuple sans faire cas de sa propre personne. Et c’est encore dans cette même prière qu’il intercédera : « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (Ps. 90/12). Parole vraie pour les anciens comme pour les jeunes.

Caleb aussi fut un homme de santé exceptionnelle. Il parla à Josué : « Voici, je suis âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore vigoureux comme au jour ou Moïse m’envoya ; j’ai autant de force que j’en avais alors pour combattre… Donne-moi donc cette montagne dont l’Eternel a parlé dans ce temps-là » (Jos. 14/10-12).

Comme Moïse, son but était de servir Dieu et son peuple.

Sinon, quelle raison pourrait nous pousser à prolonger nos jours ici-bas lorsque nous connaissons la glorieuse destinée éternelle des enfants de Dieu ?

N’imitons pas le roi Ezéchias qui rappelle au Seigneur sa bonne conduite, répand d’abondantes larmes et le supplie de prolonger ses jours au temps où Dieu voulait le reprendre (II Rois 20/1-21). A quoi bon jouir de quelques années supplémentaires pour les vivre comme il les a vécues ? « Ezéchias ne répondit pas au bienfait qu’il avait reçu, car son cœur s’éleva ; et la colère de l’Eternel fut sur lui » (II Chr. 32/25).

La sagesse de Paul est un sujet de réflexion à considérer lorsqu’il écrit : « Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Mais s’il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés ; j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur » (Phil. 1/21-23).

Comme on amarre un navire, trop d’enfants de Dieu, malgré leur foi, leurs propos spirituels, leur assiduité dans une église, la manifestation de leur réelle conversion, jettent l’ancre de leur vie sur la terre au lieu de la lancer dans le ciel.

C’est dans les cieux que nous est réservée notre espérance. (Col. 1/5).

« Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré comme précurseur » (Héb. 6/19).

Laurent Van de Putte

Pour certaines personnes, ne rien bouger, ne rien changer semble sécurisant. A l’opposé et dans un langage imagé, l’apôtre Paul écrivait : « Je cours, mais non pas à l’aventure ; je donne des coups de poings, non pas pour battre l’air » (I Cor. 9/26).

Un de mes amis disait fréquemment : La cible bouge mais l’arc et les flèches sont toujours les mêmes. Bouger est nécessaire. La première application concerne l’Esprit de Dieu et se lit dans la Genèse 1/2 : « L’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux ». Ce même Esprit est comparé au vent. Le vent n’existe que par le mouvement.

Les contextes qui changent nous obligent à découvrir de nouveaux moyens :

Le contexte culturel avec le brassage des populations,

Le contexte intellectuel demandant une psychologie adaptée,

Le contexte familial qui ne connaît plus les veillées d’antan,

Le contexte matrimonial où chacun travaille au dehors,

Quant au contexte spirituel, ne faut-il pas en parler ? Les demi-vérités dans tant de milieux, l’abandon d’une foi saine, la multiplication des sectes, une forme d’opposition diabolique…

Il nous semble être entrés dans une fin de dispensation. Serions-nous parvenus à cette période dénoncée par l’apôtre Paul à Timothée lorsqu’il lui écrivait : « Sache que, dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles… » (2 Tim. 3/1) ? Et il ne faut pas négliger de lire la suite de son propos.

Nous ne changerons rien au sujet de la doctrine, nous nous efforcerons de demeurer inébranlables, mais nous ne pourrons pas rester statiques dans les méthodes à employer.

Les contextes nouveaux réclament une prudente adaptation.

L’adaptation des innovations prudentes.

Les changements exigent de sages réflexions.

Prudence, prudence, sagesse, sagesse, et entière conduite du Saint-Esprit acceptée par chacun et par l’ensemble des chrétiens.

En ce qui nous concerne, avec l’aide du Seigneur, nous viserons toujours la cible.

Laurent Van de Putte

Appelé à interpréter la vie d’un des plus grands boxeurs de tous les temps, un acteur passa plus d’une année de préparation. N’ayant ni le physique, ni les gestes, ni la tournure d’esprit nécessaire, il s’imposa une discipline rigoureuse.

Visionner pendant des heures tous les combats du champion, suivre des cours de boxe et répéter chaque geste. Commencer dès l’aube les huit heures journalières de culture physique afin d’acquérir une musculature adéquate et quinze kilos supplémentaires. Travailler de longs moments devant une glace. Supporter un régime nutritionnel draconien. Passer des soirées à questionner et entendre parler le futur héros du film afin de pénétrer sa pensée, ses réactions, son comportement.

Pour deux heures de spectacle, qu’en pensez-vous ?

La voix du prophète Amos traverse les siècles et crie à chacun, croyant ou incrédule, révolté ou docile : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Am.4/12).

Mettre tout en œuvre pour s’identifier à celui qui est la vie véritable : Jésus, l’exemple au-dessus de toutes les propositions philosophiques, religieuses ou universalistes, n’est-ce pas la meilleure des préparations pour réussir l’examen final ?

« Si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons par la conformité à sa résurrection » (Romains 6/5). Morts à notre existence de pécheur par son sacrifice au Calvaire, purifiés par son sang, marchant dans une vie nouvelle avec l’assistance de son Saint-Esprit et possédant une espérance qui ne trompe pas, quelle assurance !

« Prédestinés à être semblables à l’image de son Fils » (Romains 8/29), le Fils du Dieu vivant, quelle gloire !

« Nous serons semblables à Lui » (1 Jean 3/2, quelle destinée !

Qui que nous soyons, tout faire afin d’essayer de ressembler au plus près possible à Jésus est une grâce, un bienfait, une victoire pour notre temps et au-delà.

Laurent Van de Putte

Pouvons-nous jeter derrière nous nos méfaits, nos mauvaises pensées, comme on soulève le couvercle d’une poubelle pour nous en débarrasser, et dont le contenu sera détruit avec les ordures générales ? La solution serait trop facile. Je pourrais donc faire n’importe quoi en jouissant d’une impunité totale ? Aucun compte à rendre. Ni vu, ni connu. Je suis blanc comme neige. Et qu’importe, quand on est mort, on redevient poussière. Tout disparaît. Quelle pauvre conclusion ! Quel injuste raisonnement !

Comme si nous n’étions que chair et os ! Comme si notre âme et notre esprit, notre capacité de penser, d’analyser et de comprendre n’étaient que perceptions du cerveau produites par quelques influx électriques faisant de nous la personne que nous sommes, avec ses émotions, ses rebellions, ses colères et ses affections, et cela, jusqu’à notre retour dans le néant d’où nous serions sortis. En êtes-vous certains ? En êtes-vous vraiment certains ?

« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Héb. 9/27). Voilà une parole de la Bible qui met bas bien des théories.

Le Seigneur entrera en jugement contre toute chair (Jér. 25/31). « Dieu amènera toute œuvre en jugement » (Eccl. 12/16). Jésus dira : « Et ce jugement, c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3/19).

Négation de ce jugement par fanfaronnade pour les uns, crainte, peur ou scepticisme pour d’autres, réalité pour tous.

Afin de mieux comprendre ce qui nous attend, pensons à l’ordinateur prônant désormais dans presque tous les foyers. Il possède une corbeille virtuelle dans laquelle nous pouvons écarter tout ce que nous ne voulons plus voir apparaître, mais, que la police scientifique s’en saisisse, elle découvrira une infinité de renseignements cachés au plus profond de cet instrument.

Là-haut, dans le ciel de notre Seigneur, des livres sont écrits. Rien n’est effacé de nos vies, à moins que nous soyons venus déposer nos péchés dans une repentance sincère au pied de la croix de Jésus.

Les ordinateurs terrestres peuvent avoir des défaillances capables de paralyser des systèmes informatiques humains, comme celui qui récemment mit à mal toutes les données de salaires de centaines d’employés.

‘L’ordinateur divin’ ne défaille jamais. Il porte la marque parfaite de son concepteur.

Aucune parole de Dieu ne sera sans effet.

Puissions-nous accepter d’être tous purifiés dans le sang de Jésus, l’Agneau divin.

Laurent Van de Putte