Une robe de mariée

« Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est parée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints »

(Apo. 19/7-8)

Peut-on imaginer une jeune fille quittant un travail salissant, se revêtir d’une robe immaculée sans être passée quelques instants dans une salle de bains ?

Avant de rencontrer son futur époux, le roi Assuérus, Esther s’engagea dans tout un processus de préparation. Le responsable Hégaï, un symbole du Saint-Esprit, lui fournit les choses nécessaires pour sa toilette et sa subsistance (Est.2/9). Il la fit vivre dans le meilleur appartement à sa disposition.

En tant qu’enfant de Dieu, il est des lieux que nous ne pouvons plus fréquenter. Nous avons besoin d’une demeure où le péché n’a plus sa place. Vivre dans une atmosphère de paix et de pureté est indispensable. Pouvoir fermer notre porte aux intrigues et aux potins du monde. Même si cet endroit est réduit, y prier, louer et rencontrer notre Père céleste, dans la liberté, voilà la plus merveilleuse des demeures.

Pendant douze mois, Esther prit soin de sa toilette dont six mois avec de la myrrhe, une résine utilisée pour l’huile sacrée et pour le parfum. Les femmes l’employaient aussi afin de se purifier et de parfumer leurs vêtements.

Quant à sa nourriture, quelques paroles du Seigneur Jésus nous éclairent sur le sujet. Il prenait tout ce qui lui était présenté, mais Il dira à ses disciples : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas… Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre » (Jean 4/32-34).

Esther ne devait pas seulement être pure mais également agréable et belle. Elle passa six autres mois en s’oignant d’aromates, de parfums et de plantes (Est. 2/12) que les femmes portaient dans des sachets ou dans des boîtes suspendues à leur ceinture. Elle faisait brûler des parfums, en enduisait sa chevelure, et les utilisait aussi pour les soins de son corps.

Lorsqu’arriva le jour de la présentation au roi, elle ne souhaita se parer d’aucun bijou ou objet de ses préférences. « Elle ne demanda que ce qui fut désigné par Hégaï » (Est. 2/15). Qui pouvait mieux connaître que lui les désirs du roi ?

Qui peut savoir ce qui est agréable à Jésus mieux que le Saint-Esprit ?

A travers cette histoire, Esther nous offre la meilleure des conduites à tenir. Elle est un exemple pour chaque chrétien appelé à rencontrer le Seigneur pour une éternité de bonheur et de félicité.

Laurent Van de Putte