Une promesse toujours accessible

« Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins…jusqu’aux extrémités de la terre ».

(Act. 1/8)

C’est une promesse pour ‘être’, être véritablement, pour vivre et agir dès ici-bas dans la pensée de Dieu quant à nos besoins, les besoins de ceux qui nous entourent et les multiples nécessités de notre société.

Une promesse collective, individuelle et conditionnée. Elle est adressée à des disciples ayant connu et accepté personnellement la crucifixion du Seigneur Jésus, la réalité de sa résurrection avec tous les aspects qui s’y rattachent : une réelle repentance (ce regret profond de notre état de pécheur), une mort à soi-même, l’entrée dans une nouvelle façon de vivre dès ici-bas, l’ardent désir de partager cette bonne nouvelle, la notion de notre faiblesse pour accomplir une telle action, et la demande d’une assistance dépassant les possibilités humaines.

Une promesse annoncée par Jésus, établie, manifestée depuis la Pentecôte, et accessible chaque jour jusqu’au retour de Jésus.

Cette promesse n’est pas seulement l’apport d’une puissance mais l’accompagnement même de la personne de Dieu par son Saint-Esprit avec tout ce qu’il représente :

  • L’enseignement. « Le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14/26).
  • La conduite. Jésus a dit quelques temps avant sa mort sur la croix : « L’Esprit de vérité vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16/13).
  • La précision et l’exactitude au moment des conflits. « Ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz ; car le Saint-Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire » (Luc 12/12).
  • C’est l’Esprit de vie, de justice, de sagesse, de délivrance, de victoire. 

Alors que tant d’hommes rejettent cette possibilité dans l’unique période de l’Eglise primitive, force est de constater qu’aucun texte de la Bible ne peut étayer une telle assertion.

Le Seigneur baptise toujours dans le Saint-Esprit. La glossolalie, c’est-à-dire le parler en langues, permet encore de célébrer le Seigneur et d’intercéder auprès du trône de la grâce avec une efficacité dépassant tous nos mots, toutes nos phrases les mieux élaborées. Le Saint-Esprit peut toujours nous faire tressaillir d’allégresse sans diminuer pour cela le contrôle de nos élans, de notre cœur et de notre propre esprit.

Cette dimension est à la portée de chaque enfant de Dieu..

Laurent Van de Putte