Sévérité ou bonté

Par son refus d’accepter uniquement la manifestation de la grâce de Dieu à son égard et d’en vivre gratuitement dans la foi, par sa volonté d’être protégé et sauvé par les œuvres de la loi, une nation entière a subi pendant des siècles la fermeté de la sévérité divine. C’est dans une voie similaire qu’une majorité d’hommes s’engage aujourd’hui. Ils veulent gagner le repos céleste comme provenant de leurs œuvres et pensent tout recevoir en respectant une partie de la loi morale instituée dans leur pays, ou religieuse de par des pratiques familiales. La main de Dieu est tendue vers eux sans qu’ils manifestent de réaction positive, mise à part une minorité à laquelle Jésus a pu dire : « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 1/32).

Aujourd’hui, malgré la création et la reconnaissance de son état, le retour de milliers de dispersés, après avoir été l’objet des pires et douloureuses persécutions, le peuple d’Israël jouit si peu des merveilleux privilèges qui sont incontestablement les siens de part la volonté de Dieu : « l’adoption et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu selon le chair le Christ qui est au-dessus de toutes choses » (Rom. 9/4). La sévérité divine a atteint hommes et femmes de cette nation. Néanmoins, l’apôtre Paul leur adresse une parole d’espérance : après avoir été coupés de la souche de l’olivier divin, « s’ils ne persistent pas dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau » (Rom. 11/23).

Leur histoire marque celle du monde entier et demeure une sérieuse leçon pour chacun de nous.

Ne refusons pas cette bonté divine en privilégiant les œuvres d’une loi au détriment d’une foi active vis-à-vis de Dieu et de sa grâce.

Il est nécessaire d’analyser les pourquoi de la manifestation de sa sévérité afin de mieux nous conduire, et d’étudier sérieusement ceux de sa bonté pour l’apprécier et exprimer notre reconnaissance.

Que les mots orgueil, endurcissement et incrédulité ne fassent pas partie du vocabulaire de notre comportement. Mais, que tout ce qui correspond à une saine attitude vis-à-vis de la grâce que le Seigneur nous accorde s’exhale de nos cœurs et de nos prières : respect, reconnaissance et profonde affection.

Que chacun adresse un très grand merci au Seigneur Jésus, l’Agneau divin par lequel nous pouvons être sauvés.

Laurent Van de Putte

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