Vivre ! Pour quelle raison ?

Quelle est la raison principale de votre vie ?

Tout en respectant son corps, sa santé, en donnant quelques conseils pour cela, l’apôtre Paul n’accordait pas tant d’importance à sa vie humaine, sa vie bio, sa vie dans la chair. Vers la fin de son pèlerinage terrestre, il n’hésitera pas à la remettre en cause en disant :

« Est-ce utile pour mon œuvre que je vive dans la chair ? Que dois-je préférer ? Je ne sais. Je suis pressé des deux côtés : J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur »

(Phil. 1/22-23)

Ne disait-il pas aux anciens de l’église d’Ephèse :

« L’Esprit-Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent. Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie comme si elle m’était précieuse pourvu que j’accomplisse ma course avec joie »

(Act. 20/23-24)

Ces questions présentent plusieurs aspects de ses convictions.

  • Sa foi en Jésus, en sa Parole, en son action et ses promesses.
  • Une certaine notion de sa personne. Il écrira : « Je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis » (I Cor. 15/9-10).
  • Tout en étant conscient de son infériorité, l’importance de son rôle chrétien à accomplir sur la scène de ce monde sera capitale à ses yeux.
  • Ses nombreuses déclarations au sujet de la vie éternelle comme étant : un don gratuit de Dieu (Rom. 6/23), réservé à ceux qui Le cherchent (Rom. 2/7), pour ceux qui croient en Lui (I Tim. 1/16) ; une vie éternelle promise dès les temps anciens (Tite 1/2), reçue comme un héritage (Tite 3/7).
  • Son engagement inébranlable présenté dans une de ses principales déclarations : « Maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort ; car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Phil. 1/20-21).
  • Son engagement sans mesure. Il n’est pas nécessaire de lire longtemps ce qui le concerne pour découvrir une partie de la somme considérable de travail effectué, les conditions difficiles rencontrées et la teneur de sa consécration exemplaire. Au-delà de l’œuvre elle-même, il agit premièrement pour la gloire de Dieu sans la moindre perte de temps.

Ne soyons pas de ceux qui usent et perdent des instants précieux de leur courte vie en s’affairant à des choses inutiles. La distraction n’est pas toujours un repos favorable.

Laurent Van de Putte