Une œuvre d’art…un vêtement…

« Old Masters », œuvre de l’artiste espagnol Oriol Vilanova, est une veste. Exposée au Musée Picasso, elle a été dérobée par une mamie de 72 ans le 7 mars dernier. Cette veste a été retrouvée chez elle mais raccourcie de 30 cm : la dame l’avait fait mettre à sa taille !

Jésus exhorte une église attiédie à acheter de Lui des vêtements blancs (Ap 3/18).

Acheter ; le vol est ici impossible ! Mais acheter de Lui : il y a un coût, il n’est pas financier mais spirituel. Pour certains le coût représenté par la repentance est insupportable ! C’est pourtant le même Seigneur Jésus qui donne à l’église / l’épouse de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur (Ap 19/8).

Que les vêtements de Jésus soient devenus resplendissants et d’une blancheur unique (Marc 9/3) lors de sa transfiguration, nous le comprenons bien : il est ici dans l’éclat de sa divinité, de sa propre nature.

Que des hommes et des femmes pécheurs de nature, mais sauvés puissent paraître revêtus d’éclat et de pureté, c’est l’œuvre de la grâce.

Notre justice ressemblait à un vêtement souillé (Es 64/5), rien d’autre que la grâce ne peut convenir. Ce vêtement spirituel, ajusté à la mesure de Christ l’est également à la nôtre : nul besoin de retouches.

« Je me réjouirai en l’Eternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; car Il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance… »

(Es 61/10)

Pascal Collet