Il n’est presque plus temps

A l’approche de la fin des temps et du retour de Jésus-Christ, force est de constater le changement de comportement de notre société à l’égard des valeurs spirituelles. Nous nous orientons irrémédiablement vers ces jours dont le Seigneur disait : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Mat. 24/21-22).

Pourquoi et à cause de quoi cette détresse est-elle annoncée ? L’éloignement généralisé des hommes par rapport à Dieu n’est certainement pas sans conséquences fâcheuses. De plus en plus, le rejet du divin pour mettre en évidence l’homme et son devenir accapare bien des esprits. ‘Je crois en l’homme de demain’ est un slogan répandu en de nombreuses parties de notre planète. Hier, entendre parler de Dieu engendrait chez la majorité des auditeurs une certaine mesure de crainte, souvent superstitieuse il est vrai. Aujourd’hui, les mêmes propos sont interrompus par la moquerie, la suffisance et l’affirmation d’un athéisme aveugle.

Des évènements d’ordre spirituel qui suscitaient autrefois une ouverture d’esprit, tout au moins un sérieux étonnement, se heurteraient actuellement à un véritable front d’incrédulité.

Aux jours de la naissance de Jésus dans l’étable de Bethléem en Judée, des bergers abordés par un ange reçurent un message et un signe : « Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez, vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2/8-12). Les bergers allèrent en hâte constater ce que l’ange avait annoncé. Après avoir vu l’enfant, ils rendirent témoignage et « s’en retournèrent glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu… » (Luc 3/20).

Six mois auparavant, lors de la naissance de Jean-Baptiste, l’homme qui allait marcher « devant la face du Seigneur pour préparer ses voies » (Luc 1/76), « la crainte s’empara de tous les habitants d’alentour » (Luc 1/65). De semblables histoires connaîtraient-elles un même dénouement aujourd’hui ? Dans une période plus favorable, Jésus a dit : « …ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un ressusciterait des morts » (Luc 16/31).

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Plus que jamais, la voix des chrétiens doit s’élever avec dynamisme et puissance afin de proclamer le message salvateur pendant qu’il en est encore temps. Vite, le jour s’assombrit.

Faisons nôtre cette parole de Jésus : « Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de  Celui qui m’a envoyé » (Jean 9/4-5).

Laurent Van de Putte