C’est la fin du verset 29 du chapitre 7 du livre de l’Ecclésiaste.
Tellement de détours, que l’on ne retrouve pas la droiture première !
En voici quelques-uns, fort répandus :
- Les comparaisons avantageuses : « ce que je fais est moins grave que ce qu’il a fait ».
- Le déni de responsabilité : « c’est le système qui m’y oblige » (ou, au choix : la société, les parents, l’ADN… )
- La diffusion de la responsabilité : « tout le monde fait pareil »
- Le déplacement des conséquences : « personne n’est vraiment lésé ».
Je triche, tu triches, il triche, vous trichez, nous trichons, ils trichent…
Et au-delà du mensonge, c’est ce genre de réaction qui nous ancre dans la faute, l’addiction, l’esclavage : c’est la double peine, lourde !
« Reconnais seulement… » dit Dieu par le prophète Jérémie (3/13).
« Seulement » : l’iniquité existe, ce n’est pas difficile de la reconnaitre, oui mais voilà : un de ces « détours » va se présenter à nous. Il va sembler nous arranger alors qu’en réalité, il nous enfonce.
Dieu tient en réserve le salut pour les hommes droits (Prov 2/7) : Dieu aime la droiture, Il aime qu’on la retrouve après avoir cherché des détours ; c’est le terrain de prédilection pour son salut : « …pour les hommes droits », pas pour les comparaisons avantageuses, le déni ou la diffusion de la responsabilité, le déplacement des conséquences.
Pascal Collet
