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hi archyive

« Il avait pourtant l’air si sincère… »

Et pourtant, les faits maintenant établis prouvent qu’il était coupable…

La grande comédie de la sincérité me semble plus affirmée aujourd’hui qu’avant…

Qu’est-ce qu’un saint ? demandait un curé à une jeune paysanne qui ne connaissait des saints que leur représentation sur les vitraux de l’église du village.

« C’est un homme traversé par la lumière » répondit-elle, sans savoir que sa réponse naïve était aussi juste !

« … c’est avec sincérité… que nous parlons en Christ devant Dieu » écrit Paul (2 Cor 2/17).

Ce mot grec renvoie à la transparence constatée, à la limpidité de ce qui a été jugé à la lumière du soleil.

Suggestif, n’est-ce pas ?

La plus belle sincérité est celle qui est éprouvée par le « Soleil de justice » (Malachie 4/2), à sa lumière.

La chose est renforcée par l’étymologie latine du mot : « sincère » signifie « sans cire ».

Voilà l’explication : quand un vase de porcelaine précieux et cher, était fissuré, des marchands malhonnêtes cherchaient à cacher ces fissures par une espèce de cire qui cachait bien le défaut, sauf quand ce vase était regardé à la lumière du soleil. Là, la supercherie devenait visible.

Les marchands honnêtes marquaient sur leurs vases sans défaut : sine cira, sans cire, sincère.

La sincérité ou pureté (même mot) de Paul était donc « devant Dieu » (2 Cor 1/12),

Soit que la faute ait été purifiée

Soit que la Parole nous donne une sainteté vraie.

Pascal Collet

Près de 20.000 femmes sont diagnostiquées comme atteintes du cancer du poumon.

Ce chiffre est en hausse constante, de telle sorte que le cancer du poumon est devenu la première cause de mortalité par cancer chez les femmes.

Évidemment, le tabac est le facteur de risque principal.

La cigarette fût il y a bien des années présentées aux femmes comme une preuve de leur émancipation. Nul doute que pour plusieurs, cet argument fût la raison du passage à l’acte : mieux valait paraitre « émancipée » que rigide, « à principes », « petite bourgeoise bien sage » …

Et voilà, dans un temps long comment et pourquoi le drame se noue…

Il est vertigineux de réfléchir à la somme de maux physiques, psychiques, sociaux, économiques, environnementaux qui sont le fruit de mauvais choix ;

Le principe biblique est pourtant toujours là : « Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Gal 6/7)

Les récoltes sont aujourd’hui terminées : toutes ont parfaitement correspondu à ce que l’agriculteur avait semé : orge, blé, colza, tournesol, maïs… tout était prévu, tout est logique.

Pareillement, semer pour la chair, c’est être sûr de récolter la corruption (Gal 6/8).

Semer pour l’Esprit, c’est avoir l’assurance d’une belle moisson : la vie éternelle, et tous ses avantages présents, nombreux.

Pascal Collet

Ces mots sont ceux entre autres, d’une jeune adolescente, écrits dans une lettre d’adieu adressée aux siens avant son suicide.

Quel profond mal être n’est-ce pas ?

Beaucoup le cache derrière une gaieté factice, fabriquée à coups d’apéros entre amis…

D’autres « dévissent » et sombrent lentement, et certains vont jusqu’à commettre l’irréparable.

Je n’ai de place nulle part…

Et voilà posée une fois de plus la question de notre identité, de notre existence.

Et donc de Dieu : inconnu, mal-connu, oublié, rejeté, écarté…

Il y eut place dans les bras du père pour le fils repentant après qu’il ait goûté la solitude de l’abandon de tous (Luc 15, 11-21).

Il y eut place pour les idolâtres, adultères, cupides, homosexuels, ivrognes, outrageux et les autres dans le cœur du Père à Corinthe, dans les mêmes conditions que le fils de la parabole : la repentance (1 Cor 6/9-11).

Il y eut place pour le brigand dans le paradis même avec Jésus in extrémis : quel étonnement ! (Luc 23/43) et quelle leçon : un sur deux seulement …

Dieu en Jésus nous dit : « Viens » et quelquefois « Reviens ».

Refuser d’entendre ses mots nous condamne à une errance brillante quelquefois, sombre d’autres fois… et à une destinée de vanité ici-bas et d’échec pour l’éternité.

Il y a une place pour toi …

Pascal Collet

Ce n’est pas là le témoignage d’une vie sans faute : le même homme atteste ailleurs qu’il a des égarements (19/13) et a écrit ailleurs encore son attitude face à son péché (Ps 32, 51…)

C’est le témoignage d’un cœur simple, sans duplicité, sincère et droit.

Même la nuit, le temps du sommeil, quand nos mécanismes de défense, de dissimulation sont inopérants, Dieu pouvait visiter et sonder son cœur sans rien y trouver de contraire à la simplicité, à l’entièreté, à la droiture.

Loin de la complaisance habituelle aux êtres humains, David recherche l’intégrité.

Dieu aime ce cœur-là.

Jésus évoque le cœur honnête (Luc 8/15), comme aussi cet Israélite, dans lequel il n’y avait pas de fraude : bienheureux Nathanaël ! (Jean 1/47)

C’est le cœur dans lequel Dieu agira, même lorsque la noirceur l’atteindra.

Du reste, Dieu lui-même témoigne (et avec quelle joie !) de l’état du cœur de David, « sincérité et droiture » (1 Rois 9/4) pour encourager son fils Salomon à poursuivre sur cette voie.

Oui, Dieu écoute la droiture !

Pascal Collet