C’est la réponse de Jésus à la femme cananéenne, insistante dans sa demande de secours pour sa fille.
N’est-ce pas là le rêve de tous les êtres humains ; que les choses de l’existence se réalisent comme nous le voulons ?
Mais surgit un vaste problème : ce que nous voulons est-il bon ? utile ? bienfaisant ? et si l’on va plus loin ; digne de louange ?
La volonté humaine est faussée depuis que le serpent ancien l’a orienté vers le péché, c’est un fait.
La seule volonté personnelle qui peut-être justement qualifiée de bonne, agréable et parfaite, c’est celle de Dieu (Rom 12/2 Darby).
Qu’elle devienne donc notre référence, notre « phare » dans la nuit de nos pensées et notre pratique, via l’œuvre de salut que Jésus accomplit pour ceux qui se repentent et croient.
C’est une manière aussi de rappeler que Dieu n’est pas là pour accomplir pour nous ce que nous voulons… tant certains se sont dit déçus par Dieu pour cette raison même !
Que voulait-elle cette femme ? ce que sa foi a exprimé (Mat 15/28) : le secours divin pour sa fille tourmentée par le démon.
Cette volonté était identique à la mission de Jésus : Luc 4/18-19. Elle fut donc exaucée.
Bien avant elle, Dieu eut une confiance suffisante pour proposer au jeune roi Salomon de lui donner ce qu’il voulait : 1 Rois 3/5.
Cette confiance (celle de Dieu !) fut honorée par la demande de Salomon : un cœur intelligent (1 Rois 3/9).
Cette demande (volonté) plut au Seigneur (v10) qui l’exauça.
Loin des caprices, des tentations de faire du Seigneur notre serviteur, de l’erreur d’appréciation…, laissons-le façonner notre volonté pour « bien vouloir » … et il fera le reste !
Pascal Collet
