Ces mots sont ceux entre autres, d’une jeune adolescente, écrits dans une lettre d’adieu adressée aux siens avant son suicide.
Quel profond mal être n’est-ce pas ?
Beaucoup le cache derrière une gaieté factice, fabriquée à coups d’apéros entre amis…
D’autres « dévissent » et sombrent lentement, et certains vont jusqu’à commettre l’irréparable.
Je n’ai de place nulle part…
Et voilà posée une fois de plus la question de notre identité, de notre existence.
Et donc de Dieu : inconnu, mal-connu, oublié, rejeté, écarté…
Il y eut place dans les bras du père pour le fils repentant après qu’il ait goûté la solitude de l’abandon de tous (Luc 15, 11-21).
Il y eut place pour les idolâtres, adultères, cupides, homosexuels, ivrognes, outrageux et les autres dans le cœur du Père à Corinthe, dans les mêmes conditions que le fils de la parabole : la repentance (1 Cor 6/9-11).
Il y eut place pour le brigand dans le paradis même avec Jésus in extrémis : quel étonnement ! (Luc 23/43) et quelle leçon : un sur deux seulement …
Dieu en Jésus nous dit : « Viens » et quelquefois « Reviens ».
Refuser d’entendre ses mots nous condamne à une errance brillante quelquefois, sombre d’autres fois… et à une destinée de vanité ici-bas et d’échec pour l’éternité.
Il y a une place pour toi …
Pascal Collet
