Le contraire donc de tranquille.
Insatisfait, inquiet, tourmenté…
Ce personnage était devenu célèbre, très célèbre, riche, envié et admiré.
Un proche le décrit pourtant comme un puit d’angoisse.
Un puit : pas un trou ou une cuvette…
Comme quoi la paix du cœur ne dépend pas du succès.
Il y a une tranquillité coupable : celle de l’indifférence, de la conscience anesthésiée : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion… » (Amos 6/1) alors que tant d’anomalies et d’iniquités auraient dû éveiller, stimuler, aiguillonner pour les combattre et les repousser.
Que Dieu nous garde de cette tranquillité-là !
Mais il en est une autre vécue comme une bénédiction : David, affranchi de la crainte (qu’il a connue) et de la recherche de son intérêt personnel, l’exprime : « … j’ai l’âme calme et tranquille comme un enfant sevré qui est près de sa mère ; j’ai l’âme comme un enfant sevré. » (Ps 131).
Son fils Salomon en donne la raison première qui n’est pas liée à notre tempérament, notre histoire familiale, nos gènes, mais à notre réception de la Parole divine : « Celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. » (Prov 1/33) et cela sans rapport avec la sécurité des insensés, qui elle, les perd (Prov 1/32).
Le Berger sait mener ses brebis près des eaux paisibles, ou eaux de tranquillité (Ps 23/2) même au-delà ou au travers des tempêtes et autres épreuves.
Pascal Collet