Engloutissons-les… (Prov 1/12)

Deux photos du même lieu, prises au même endroit : celle de gauche donne à rêver. On y voit un petit village de montagne. L’image est champêtre et bucolique. La vallée est belle et reposante. Celle de droite ne montre plus qu’une masse noirâtre, uniforme.

Entre les deux, l’effondrement d’un glacier : plusieurs millions de mètres cubes d’éboulis ont recouvert, englouti une grande partie du village.

Que faire devant cette submersion ?

L’image est reprise pour désigner cette action redoutable initiée par des êtres humains : « …ils nous auraient engloutis tout vivants… »

Leur détermination, leurs moyens, leur pouvoir, leurs efforts auraient dû submerger Israël si Dieu n’avait pas choisi de protéger les Siens. (Ps 124).

Alors, eaux, torrents, flots impétueux sont en échec. Quel grand Dieu ! Notre secours est dans Son nom.

Et ce, même devant le dernier ennemi, qui n’épargne personne : la mort.

« Ô mort où est ta peste ?
Séjour des morts, où est ta destruction ?
 »

(Osée 13/14)

C’est un fou celui qui ose parler ainsi : qui y échappe ?

Mais voilà, la puissance divine a relevé Jésus d’entre les morts : Lui, le premier signifie qu’elle est potentiellement vaincue.

« La mort a été engloutie dans la victoire » (1 Cor 15/54) et cette dernière n’a rien à voir avec la valeur propre de l’homme, son génie scientifique… mais avec la résurrection de Jésus et la vie de résurrection qu’Il donne aux siens.

 C’est et ce sera un engloutissement ! 

Pascal Collet