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hi archyive

Quèsaco ?

Un restaurant passé en quelques mois en tête des établissements londoniens sur une célèbre plateforme de référencement… sans avoir jamais existé.

Un journaliste a créé ce faux restaurant, ouvert sur un site internet avec fausses photos qui donnent envie (réalisées avec de la mousse à raser, des tablettes javellisées pour toilettes…)

Puis il a sollicité ses amis pour qu’ils déposent des avis (du style : « une cuisine d’exception et un personnel charmant. Je recommande absolument »). Les réservations ne se font qu’en ligne, ce qui permit au faussaire de répondre régulièrement qu’il était complet, ce qui amplifiait encore le succès…

Ce canular en dit beaucoup sur notre temps et notre société n’est-ce-pas ?

Mensonge d’un côté, « capacité » à croire n’importe quoi de l’autre.

Nous voulons la réalité !

Ce mot d’ordre touche autant l’existence que la vie spirituelle, c’est-à-dire la communion avec Dieu.

Assez de faux semblants, des choses inventées, de l’apparence qui serait tout, de l’esquive devant les mots de la Parole de Dieu, esquive pour convenances personnelles…, des excuses et des prétextes.

Si quelque chose mérite d’être vécu, que cela soit issu de la Bible, fourni et contrôlé par Elle.

Tel fut le vécu des apôtres après leur Maître, et de l’église fidèle et éveillée de tous les temps.

Nous voulons la réalité !

Pascal Collet

Cette femme fut donc diagnostiquée comme développant un cancer.

Puis dans la suite des années, plusieurs récidives, au point d’être appelée par le personnel médical « la patiente au long cours ».

Opérée 15 fois…

Et puis, 12 années après le diagnostic, elle s’inscrit à l’université des patients pour devenir via une formation diplômante « patient expert » : une personne qui transforme son savoir expérimentiel en compétences pour d’autres malades.

Et nul doute alors que, au-delà de sa personnalité, son expérience de malade, lui donne une compétence supérieure bienvenue.

Ses peurs, ses douleurs, ses appréhensions, sa solitude, les mots maladroits, les traitements, la fatigue … autant d’expériences de terrain que les soignants en blouse blanche n’ont pas, eux…

Quel bonheur pour le disciple de lire que Jésus peut secourir ceux qui sont tentés (Héb 2/18).

Il peut le faire !

Mais le texte ajoute quelque chose : Il a Lui-même été tenté, Il a Lui-même souffert, donc Il peut secourir…

Tenté sans jamais céder à la tentation, il en a connu la réalité, la tension engendrée, les chemins d’accès, les moments plus propices que d’autres … bref « en plus » de son autorité intrinsèque, il possède ce « sac » d’expériences qui le rapproche de nous.

Il peut le faire, laissons-Le faire !

Pascal Collet

Un journal titrait en une cette semaine :  « Le jour où nous n’aurons plus besoin d’apprendre » en faisant référence à la place de l’intelligence artificielle dans les écoles.

Nous pouvons imaginer sans peine la joie d’un certain nombre d’élèves à l’idée d’un tel jour. Fini le casse-tête d’essayer de comprendre l’incompréhensible, de résoudre ce problème insoluble, de rédiger ce paragraphe avec la bonne syntaxe sans faute d’orthographe. Laissons faire l’IA  !

Que dit Dieu dans sa Parole ?
« Le paresseux ne rôtit pas son gibier ; mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité »

Ne laissons pas l’IA priver nos enfants du précieux trésor d’apprendre. Ils pourraient devenir paresseux et ne plus faire l’effort de « rôtir » sur le grill de la réflexion toutes les informations qu’ils reçoivent par ce moyen.

Apprendre est un besoin pour le bon développement de nos enfants et leur vie future.

« Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux , il ne s’en détournera pas. »

Proverbes 22v6

Ce besoin d’apprendre est d’autant plus grand quand il est question du salut de l’âme :

«  Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises : dès ton enfance, tu connais les saintes lettres (la Bible), qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ »

2 Timothée 3v14-15

Vos enfants connaissent-ils la Bible et les choses qui peuvent les rendre sage à salut ? Vont- ils bien vieillir ? Et vous-même ?

Même si cela représente un effort, il y a beaucoup de joie à apprendre. Joie de comprendre comment fonctionne le monde qui nous entoure, joie d’autant plus grande quand l’objet de notre apprentissage est la Bible qui nous révèle Dieu lui-même et son Fils Jésus.

« Tes mains m’ont créé, elles m’ont formé ; Donne-moi l’intelligence, pour que j’apprenne tes commandements »

Psaume 119v73

« Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. »

Psaume 119v162

Dans une revue scientifique, une journaliste admettait qu’il y avait un certain vertige à comparer l’estimation d’un demi-million de langues inventées depuis le début du langage humain aux quelques 7000 langues vivantes d’aujourd’hui.

Comment expliquer l’existence de ces milliers de langues parlées ?

Nous trouvons l’explication dans la Parole de Dieu.

Genèse 11v1 : « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. »

Les hommes, par orgueil, ont voulu se faire un nom en bâtissant une ville et une tour. Dieu est intervenu. 

Genèse 11v7-9 : « Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue les uns des autres. Et l’Eternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Eternel confondit le langage de toute la terre ». 

Dieu, ce jour-là,  créa une diversité de langues. Les hommes de ce temps, sans apprentissage préalable, se mirent à parler des langues si différentes les unes des autres qu’ils ne pouvaient plus communiquer entre eux. L’orgueil des hommes les a divisés et dispersés  !

Bien plus tard, des hommes et des femmes obéissant au commandement de Jésus se rassemblèrent dans une chambre haute à Jérusalem le jour de la Pentecôte. Jésus, élevé par la droite de Dieu après sa mort et sa résurrection, répandit sur eux le Saint-Esprit. Ils se mirent à parler d’autres langues, des langues non apprises, au grand étonnement des habitants de Jérusalem.

 Actes 2 v11 : « Comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? »

Ce jour-là, la diversité des langues a rassemblé des milliers d’hommes et de femmes pour entendre le message de l’Évangile. 3000 âmes donnèrent leur cœur à Jésus et furent sauvés.

Jésus baptise encore du Saint-Esprit aujourd’hui afin que celui qu’il a racheté dise les merveilles de Dieu dans des langues qu’il n’a pas apprise.

A Babel les hommes se sont dispersés. A la Pentecôte les hommes se sont rassemblés.

Depuis ce jour jusqu’à maintenant, des hommes et des femmes de toutes langues sont sauvés par Jésus et son œuvre à la croix. Ils se préparent pour le grand et magnifique rassemblement final dans le ciel. En ferez-vous parti ?

Apocalypse 7v9-10 : « Après cela, je regardai et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à l’Agneau. »

Ce prix fut attribué à un médecin australien : Berry Marshall, qui a pu démontré qu’une bactérie, Helicobacter pylori, pouvait déclencher des ulcères de l’estomac.

Le plus déroutant est la façon dont il a obtenu ce résultat : devant la conviction arrêtée de ces confrères que la chose était impossible et donc inacceptable, il a choisi, lui le médecin, d’être la victime et le malade en avalant Helicobacter pylori !

Il devint donc malade et développa une gastrite aigüe, premier stade de l’ulcère.

« C’était fou et courageux » dira de lui un confrère… suffisamment pour obtenir donc un prix Nobel quelques années plus tard.

Fou et courageux…

A l’échelle humaine, cet homme assurément sort du lot.

Mais que dire alors de celui qui pour expier nos fautes, accepte d’en devenir la victime ?

Le Juste par Dieu fut condamné afin que le coupable puisse être pardonné.

Et encore ceci : « Celui qui n’a point connue le péché, Dieu l’a fait devenir péché pour nous… » (2 Cor 5/21).

Nous ne pouvons certainement pas mesurer ce qu’a représenté pour le Saint, totalement, essentiellement et parfaitement Saint, le fait de s’identifier à notre péché.

Quel abîme il dut franchir…

« C’était fou et courageux » …

Béni soit Dieu pour la folie de l’Evangile et le courage de son cher Fils !

Pascal Collet