Le mot même fait peur : il réveille chez beaucoup le souvenir des catastrophes de 2004 et 2011.
Or, celui de la semaine dernière dont l’épicentre du séisme était dans la péninsule du Kamtchatka en Russie, a été beaucoup moins meurtrier.
Pourquoi ?
En grande partie à cause des systèmes d’alertes dont de nombreux pays se sont dotés après les catastrophes précédentes…
Comme quoi, prévenir vaut mieux que guérir !
« Vous qui êtes avertis… » écrit l’apôtre Pierre par le Saint-Esprit (2 Pi 3/17).
L’avertissement est salutaire : il permet d’anticiper et d’éviter, si possible.
Comment l’est-on ?
Par la Parole de Dieu, livre inspiré contenant et dévoilant à qui le veut la parfaite sagesse de Dieu. N’est-il pas omniscient ?
S’il est bon d’être prévenu des dangers « d’ici-bas », que dire de ceux qui touchent à la destinée de l’être humain ?
Ces derniers sont pires en nocivité que ceux dont nous sommes devenus familiers (finances, écologie…) : ils concernent l’âme, le salut, l’éternité.
Encore faut-il accepter de recevoir l’avertissement !
La génération de Noé l’a entendu cet avertissement mais toute aux choses de la terre (Mat 24/37-39), elle n’y prête pas foi, contrairement à Noé : « …divinement averti… il construisit une arche… » (Héb 11/7), pour un résultat diamétralement opposé.
Ne soyons pas comme ceux décrits par Néhémie : « …ils n’ont pas été attentifs aux avertissements que tu leur adressais. » (Né 9/34).
Pascal Collet