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hi archyive

Ce mot (hélas) est celui du regret, d’un regret sans solution, sans issue. Tout est fini.

« Il aurait dû… hélas ! »

« Sa chance est passée… hélas ! »

« Il est mort, hélas ! »

Un jour, un homme désigna la porte du bar et dit : « J’ai passé tant de fois par cette porte ; mais pas moi seulement : mes économies aussi, mon emploi, ma maison, mon couple, ma famille, ma santé. » Hélas, trois fois hélas ! il avait tout perdu.

La modernité arrange bien les choses : plus besoin de s’y déplacer (au bar) pour y connaitre l’ivresse : on fait ça facilement chez soi, à l’abri des regards indiscrets.

Devra-t-on un jour, bientôt, peut-être, dire sur vous aussi : Hélas ?

Et avant ces regrets sans issue : les yeux rouges, les blessures, les plaintes, les disputes (Prov 23/29) …

Atmosphère viciée, irrespirable…

Et pourquoi ne pas changer de mot ?

Remplacer « Hélas » par « Alléluia » qui signifie : Louez l’Eternel !

Le faire justement, avec raison : ce changement de mot ne peut qu’accompagner un changement de cœur, de vie.

« Oui, tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de la chute »

(Ps 116/8)

Pour qui les « Alléluia » ?

Pour celui qui se repent humblement et apporte toute sa vie au Seigneur, avec foi.

Hélas ! Alléluia !

Pascal Collet

Qui donc mettrait sciemment sa main dans l’antre d’un serpent venimeux ?

On accepterait d’être mordu par une vipère ?

Ou, changement d’image, qui souhaiterait être couché au sommet d’un mât ?

C’est à propos du vin qui « coule aisément » que le livre des Proverbes met en garde (23/29-35)

L’esprit festif, les mondanités pour les chefs d’entreprise ou autres dirigeants (dont ¼ confient avoir vécu ou vivre dans une addiction).

Le stress, les responsabilités à assurer, la pression, la solitude, la honte… autant de causes à cette consommation chronique, répétée, excessive, incontrôlée, compulsive, irrépressible.

« Mon âme retourne à ton repos car l’Eternel t’a fait du bien »

(Ps 116/7)

Au milieu de tout ce qui peut tourmenter, l’âme peut donc connaitre un vrai repos.

Rien à voir avec l’irresponsabilité, l’indifférence mais tout à voir avec le bien que Dieu peut procurer en Jésus son Fils lequel a bien proposé « le repos pour vos âmes » (Matt 11/28-29)

L’addiction nécessite une délivrance, et l’expérience de ce repos de l’âme en Jésus.

Le pire du texte des Proverbes cité ci-dessus est sa fin : « J’en veux encore ! »

Bravade ? Réponse à un reproche ?

Perte totale de contrôle ?

Je n’en veux plus ! doit être la réponse de qui prend connaissance de la bonne nouvelle en Jésus.

Prémices de la repentance, cet élan sera fait dans la seule foi au ressuscité, et : Il agira !

Pour peu que ça le soit (festif), c’est attirant pour beaucoup.

S’évader de la grisaille, des craintes, de la solitude… dans une atmosphère festive.

« J’ai commencé à boire à 19 ans et c’était festif… »

La même personne reconnait plus tard qu’elle est devenue alcoolique.

Elle était pourtant vue comme l’une des plus belles femmes du monde, étant top model.

Mais elle se considérait comme « la plus horrible femme du monde à l’intérieur ».

« Ne vous enivrez pas de vin, c’est de la débauche. » …

(Eph 5/18)

Et encore :

« Pour qui les ah ? pour qui les hélas ? Pour qui les disputes ? pour qui les plaintes ? pour qui les blessures sans raisons ? pour qui les yeux rouges ? pour ceux qui s’attardent auprès du vin, pour ceux qui vont déguster du vin mêlé… il finit par mordre comme un serpent, et par piquer comme un basilic »

(Prov 23/29-32)

Et pourtant, malgré ces paroles vraies, combien s’attardent encore auprès du vin ?

Qu’« hélas » ne soit pas le dernier mot !

Dans une vraie prise de conscience, dans une réelle repentance sans faux-fuyants, excuses, justifications… quelqu’un pourrait encore expérimenter la délivrance divine, comme aussi ce travail du Saint-Esprit nous emmenant au repos de l’âme, qui manque tant aujourd’hui, ce manque conduisant aux multiples addictions…

Jésus libère, Jésus guérit, il peut le faire pour vous aussi ;

de votre chaine, de vos douleurs et de vos peines,

Jésus est vainqueur.

Pascal Collet

Vitaly, Olana, Ihan, Alina, Léonida, Oleh… et beaucoup d’autres ;

Ils sont venus, ils sont là. Un cri résonne, c’est un prénom, puis une autre, encore un autre…

Puis viennent les embrassades, les pleurs, les regards, les caresses…

1000 prisonniers ukrainiens contre 1000 prisonniers russes : c’est un échange qui a donné lieu à ces scènes brièvement évoquées.

On peut comprendre l’immense joie, le grand soulagement de tel conjoint, parent…

Dont certains ne savaient du reste pas si l’être aimé était toujours vivant !

Quels moments !

Et les retrouvailles de l’être humain avec Dieu ?

Ce fils est parti loin du père, plein de son égo, plein d’audace, sûr de lui…

Plus tard, le voilà dans le marasme le plus noir. Alors, il rentre en lui-même et entame le chemin du retour au père, avec un cœur repentant.

« Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa. »

(Luc 15/20)

De telles retrouvailles entre un offenseur et son offensé sont humainement rares.

Mais entre l’être humain et Dieu, elles sont souhaitables, nécessaires, possibles.

Relisez le verset 20 et pensez à l’attente de Dieu à votre égard…

C’est le moment !

Pascal Collet

Deux photos du même lieu, prises au même endroit : celle de gauche donne à rêver. On y voit un petit village de montagne. L’image est champêtre et bucolique. La vallée est belle et reposante. Celle de droite ne montre plus qu’une masse noirâtre, uniforme.

Entre les deux, l’effondrement d’un glacier : plusieurs millions de mètres cubes d’éboulis ont recouvert, englouti une grande partie du village.

Que faire devant cette submersion ?

L’image est reprise pour désigner cette action redoutable initiée par des êtres humains : « …ils nous auraient engloutis tout vivants… »

Leur détermination, leurs moyens, leur pouvoir, leurs efforts auraient dû submerger Israël si Dieu n’avait pas choisi de protéger les Siens. (Ps 124).

Alors, eaux, torrents, flots impétueux sont en échec. Quel grand Dieu ! Notre secours est dans Son nom.

Et ce, même devant le dernier ennemi, qui n’épargne personne : la mort.

« Ô mort où est ta peste ?
Séjour des morts, où est ta destruction ?
 »

(Osée 13/14)

C’est un fou celui qui ose parler ainsi : qui y échappe ?

Mais voilà, la puissance divine a relevé Jésus d’entre les morts : Lui, le premier signifie qu’elle est potentiellement vaincue.

« La mort a été engloutie dans la victoire » (1 Cor 15/54) et cette dernière n’a rien à voir avec la valeur propre de l’homme, son génie scientifique… mais avec la résurrection de Jésus et la vie de résurrection qu’Il donne aux siens.

 C’est et ce sera un engloutissement ! 

Pascal Collet