Un cœur qui s’égare

Des siècles après le « premier » constat (Ps 95/10), le Saint Esprit renouvelle le même diagnostic : Héb 3/10.

Ce constat peut paraitre sévère ; ou bien : est-ce nous qui refusons d’apprendre et de reconnaitre ce qui est évident pour Dieu ?

Rien n’est plus trompeur que le cœur humain.

Après Satan, notre second ennemi est notre cœur. Il nous dira tout ce que nous voulons entendre, pas ce que nous devons entendre !

La vérité qui l’intéresse doit correspondre à nos pensées, désirs, penchants. Le standard de sainteté de Dieu est 1000 fois plus élevé que celui de notre cœur. Ecouter ce qu’il nous dicte nous place sur une pente dangereuse. Il est tellement facile de se laisser entrainer sans même se rendre compte du mal qui prend possession de notre esprit.

L’un des conseillers du président Nixon a dit après le scandale du Watergate : « Nous nous étions convaincus que nous ne faisions vraiment rien de mal, et lorsque nous nous sommes rendus compte que nous agissions dans l’illégalité totale, nous avions déjà perdu tout contrôle de nous-mêmes. Au début, nous n’étions coupables que d’erreurs de jugement sur un plan purement éthique, mais très vite, nous avons accepté de commettre des actes illégaux, sans remarquer que nous avions franchi la ligne de démarcation. »

Alors, pourquoi ne pas plutôt demander à Dieu qu’Il purifie notre cœur ? (Héb 10/22)

Qu’Il nous donne un cœur qui accueille et aime la vérité ? (Ps 51/8)

Qu’Il nous communique sa Parole, celle qui fera brûler nos cœurs d’un feu clair et saint ? (Luc 24/32)

Pascal Collet