Hic sumus felices valiamus recte

Ce témoignage a été écrit sur un mur de la ville de Pompéi avant que cette dernière ne soit détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79.

Traduction : « Nous sommes heureux ici. Continuons ainsi. »

Heureux ici ?

Chez les magiciennes ? Les courtisanes ? Les hommes d’affaires comme ce banquier qui a couvert les murs de sa maison de scènes intimes ?

A moins que ce ne soit devant les représentations théâtrales ou les spectacles de gladiateurs ?

A la taverne peut-être ?

Toutes ces choses ayant été redécouvertes par les fouilles.

Comme on est loin du bonheur vécu, perdu puis retrouvé d’un David, tel qu’il l’exprime au Psaume 32 : bonheur du pardon de Dieu, d’un esprit sans fraude, d’une communion avec Dieu où celui-ci conseille, enseigne, dirige…

« Si tu veux le bonheur, le vrai bonheur, laisse entrer Jésus dans ton cœur » chantons-nous.

« Continuons ainsi. » Vraiment ?

Je ne sais pas combien de temps avant la catastrophe, cette inscription fut écrite, mais au regard de ce qui s’est passé, combien cette parole parait hors sujet, déplacée !

L’insouciance n’a jamais empêché le drame d’arriver, n’est ce pas ?

L’invitation de l’Evangile n’est pas de « continuer ainsi » mais de faire demi tour, de changer de pensées et de mentalité.

De cela, accompagné de la foi en Jésus dépend le salut.

Pascal Collet