Astarté n’est pas morte

« En ce jour, l’homme regardera vers son Créateur, Il ne regardera plus vers les autels,
et il ne contemplera plus ce que ses doigts ont fabriqué,
les idoles d’Astarté et les statues du soleil » (Es. 17/7-8).

 

Combien faudra-t-il de temps, de combats, de catastrophes, de déceptions, d’appels réitérés et de siècles d’errements pour que les hommes posent enfin leur regard sur le Créateur ? Ils sont attachés aux autels qu’ils édifient, aux idoles fabriquées de leurs dix doigts. Ils leur donnent une signification spirituelle qui ne peut les satisfaire pleinement. En effet, tout n’est qu’ersatz en dehors de Dieu.

Astarté n’est pas morte. Notre société l’honore toujours, même si l’un de ses nombreux noms n’est plus mentionné : Ishtar, Astareth, Achéra etc. Autorité supérieure, connue déjà chez certaines peuplades avant l’invention de l’écriture, déesse de la nature, de la volupté, des passions et d’autres choses, pourvue de bien des titres : fille de la lune, du soleil, etc. Des scènes sexuelles et sanglantes accompagnaient fréquemment son culte.

Pensez-vous que ces pratiques n’existent plus ? Fermez-vous pudiquement les yeux pour ne pas savoir ? Etre révolté devant de tels faits ne suffit pas. Il nous faut les dénoncer et essayer d’enrayer tout le fanatisme qu’ils véhiculent.

« Ils ont sacrifié à des idoles » (Deut. 32/17).

L’homme est toujours tenté de relever les idoles inventées autrefois, abattues ou remplacées hier. Celles-ci le maintiennent dans un état d’obscurantisme et d’asservissement. Le psalmiste se plaint de leur multiplication (Ps. 16/4). Trop d’humains se souillent avec leurs diverses représentations tout en reconnaissant qu’elles sont vaines, sans réponse possible à leurs besoins. Combien se créent des dieux d’or et d’argent (Ex. 32/31), de fonte et de bois (Lév.19/4) qu’ils portent sur les épaules ou à dos d’animaux ? Ils les célèbrent et les adorent.

 

Que vienne bien vite le jour où Astarté perdra l’influence qui lui est accordée, jour où des hommes en détourneront les regards pour s’attacher au seul vrai Dieu (Jean 17/3), le Père des lumières (Jacq. 1/17) et à son Fils Jésus-Christ, le Sauveur et Seigneur qu’Il nous a envoyé, l’exemple de l’amour et de l’unité entre tous, la Vie véritable équilibrée dans tous les domaines.

Les errements d’une croyance à l’autre n’existeront plus au rétablissement de toutes choses.

Laurent Van de Putte