Quelqu’un peut-être…

En 2018, le gendarme Arnaud Beltrame s’est proposé pour se substituer à une hôtesse de caisse prise en otage. La fin de cette prise d’otage fut sa mort.

Il convient de saluer la valeur de son geste, reconnu comme un acte héroïque.

Du reste, un hommage national fut rendu à son courage et son abnégation.

Une femme lui doit probablement la vie.

Tout comme la ville de Calais fut préservée de la destruction au 14ème siècle par un rituel de capitulation contraint, amenant 6 hommes à se livrer pour la ville. L’épouse du conquérant parvint cependant à le persuader d’épargner la vie de ces 6 malheureux.

« …quelqu’un peut-être mourrait pour l’homme de bien… »

(Rom 5/7)

Peut-être… la chose est rare, très rare… Rien n’est certain…

Nous sommes là au sommet du courage et de l’altruisme, et ce sommet est très peu fréquenté…

Le texte ajoute :

« Mais Dieu prouve son amour envers nous en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »

(Rom 5/8)

Christ est mort en se substituant aux coupables.

Il est mort en sachant qu’Il mourrait, sans autre issue possible.

Il est mort en donnant à voir plus qu’une vraie valeur humaine : c’était au sens plein du terme : le Saint et le Juste.

Il est mort, et par sa mort, suivie de sa résurrection, « beaucoup seront rendus justes. » (Rom 5/9)

Contemplons-Le et adorons-Le.

Pascal Collet