Construire selon les plans

Concernant la mise en pratique de la volonté de Dieu pour l’établissement de son peuple et son avancement spirituel, veillons à demeurer dans le droit fil des souhaits du Seigneur. Trop d’enseignants présentent leur façon personnelle de conduire les assemblées chrétiennes créant ainsi de nombreuses variantes pour la mise en pratique de la Parole de Dieu. Nous devons proscrire ces expressions : ‘Peu importe les moyens pourvu que nous parvenions au but’, et ‘la fin justifie les moyens’.

Lorsque le Seigneur nous demande d’accomplir une action et désire que nous empruntions un certain sentier, ne désobéissons pas en traçant un chemin parallèle.

Lors de la traversée du désert par le peuple d’Israël, la communauté manqua d’eau. Comme souvent, malheureusement, on contesta la conduite de Moïse et d’Aaron. Dieu fit à Moïse une demande précise : « Convoque l’assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux ; tu feras sortir pour eux de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail » ((Nom. 20/8). Ce rocher est un symbole du Seigneur Jésus qui nous apportera une eau vive spirituelle.

Précision : Dieu n’a pas demandé à Moïse de parler au peuple, mais au rocher. Dire : « Ecoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ? » n’engage en rien la foi au cas où l’eau ne sortirait pas. Mais voici qu’après avoir frappé le rocher, l’eau sortit en abondance. « L’assemblée but et le bétail aussi » (Nom. 20/11). Sans obéissance et sans manifestation de foi, le miracle se produisit néanmoins. Disons plus exactement qu’il fut réalisé mais non accompli. Ce qui est accompli doit porter la marque de l’entière volonté divine.

Suite à ce comportement, Moïse et Aaron ne sortirent pas indemnes. Cette situation qui devait les honorer aux yeux du Seigneur leur fit subir une douloureuse peine spirituelle. « Parce que vous n’avez pas cru en moi pour me sanctifier…vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne » (Nom. 20/12).

Dieu sait toujours ce qu’Il fait, pourquoi Il demande d’agir de telle façon. Ne faisons pas partie des personnes qui usent d’une certaine liberté en faisant passer leurs conceptions au-dessus de la volonté divine, même pour ce qui nous semble être un détail. Qui sommes nous pour nous permettre un tel comportement.

Oui, le monde a changé, il faut suivre l’évolution de l’époque si nous voulons être compris. Mais, est-ce une raison pour que des responsables d’œuvres introduisent des principes allant à l’encontre de l’enseignement des Saintes Ecritures ? Dieu serait-Il dépassé ? Le terme ‘Eternel’ ne conviendrait-il plus à son Nom ?

Qu’un peu de crainte et d’humilité nous protègent de l’erreur.

Laurent Van de Putte