Le pardon au plus haut niveau

Le pardon au plus haut niveau est celui que Jésus nous offre, un pardon gratuit et indiscutable à cause de la pureté de sa vie. Aucune accusation ne peut le remettre en question. Il concerne tous nos péchés, même les plus vils, les plus criminels, les plus obscènes.

Des hommes tels Moïse, Esdras, Néhémie, Daniel, Paul furent animés d’un même esprit mais ils ne pouvaient pas dire comme le Sauveur : « Qui de vous me convaincra de péché » ? (Jean 8:46) Le nom de ces hommes résonnera dans le ciel car ils étaient prêts à porter les fautes de leur famille ou de leur peuple comme s’ils étaient eux-mêmes coupables. Accompagnée de larmes profondes, leur voix s’élevait en un vibrant appel à la grâce, un cri déchirant de repentance.

– Esdras. « Au moment de l’offrande du soir, je me levai au sein de mon humiliation avec mes vêtements et mon manteau déchirés, je tombai à genoux, j’étendis les mains vers l’Eternel, mon Dieu, et je dis : Mon Dieu ! Je suis dans la confusion et j’ai honte de lever ma face vers toi ; car nos iniquités se sont élevées par dessus nos têtes, et nos fautes ont atteint jusqu’aux cieux… » (Esd. 9:5-6).

– Néhémie. « Lorsque j’entendis ces choses, je m’assis, je pleurai, et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai, et je priai devant le Dieu des cieux… moi et la maison de mon père, nous avons péché. Nous t’avons offensé, nous n’avons point observé les commandements que tu prescrivis à Moïse, ton serviteur » (Néh. 1:4-7).

– Daniel. « Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés… à nous la confusion de face » (Dan. 9:5-8).

– Moïse. Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit » (Ex. 32:32).

– Paul. « J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le cœur un chagrin continuel. Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères… » (Rom. 9:2-3).

Comme le fit Jésus, ces hommes auraient accepté de subir la condamnation comme s’ils étaient les seuls coupables.

Lorsqu’une personne nous cause du tort, sommes-nous animés d’un tel esprit ?

Le Saint-Esprit peut rendre possible cette attitude en nous afin que nous ne périssions pas dans l’amertume après avoir été sauvés. Rappelons-nous la prière enseignée par le Seigneur : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Mat. 6:12).

Laurent Van de Putte